Actualités :: Partis extra-parlementaires :La Coordination est mal partie

La Coordination des partis extra-parlementaires (COPEP) a tenu une rencontre de concertation le samedi 24 avril 2004 à partir de 9 heures dans la salle de conférences du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Le moins qu’on puisse dire c’est que la concorde n’était pas au rendez-vous.

Mise en place en avril 2003, la COPEP n’a pu réunir que 4 partis politiques. La rencontre du 24 avril devrait permettre une adhésion significative des autres partis qui ne sont pas à l’Hémicycle afin de former une "opposition républicaine".

Pour le président de cette coordination, Idrissa Kouanda, les partis extraparlementaires sont qualifiés de petits partis, à qui on semble dénier le droit d’animer la vie politique burkinabè.

Pourtant 13 partis seulement sur quatre-vingt-seize (96) sont représentés à l’Assemblée. Pour lui, les quatre-vingt-trois (83) autres constituent sans conteste une force qui, malheureusement, reste inexploitée .

L’étiquette de petits partis collée aux partis extraparlementaires n’est pas du goût de ceux-ci. Le président du RDP, Nana Thibaut, qui dit être venu à la rencontre pour s’enquérir des démarches de la COPEP, a stigmatisé cette façon de mésestimer les partis, tout en faisant remarquer que lors des élections de 2002 certains partis siégeant à l’Assemblée n’ont pas recueilli plus de voix que des partis extraparlementaires comme le sien.

La méfiance, une entrave majeure

Le président de la coordination attribue à la méfiance la cause de l’immobilisme des partis qui se laissent taxer de petits. Cette méfiance semble être de mise même au sein de la coordination.

En effet, le président du RDR (Rassemblement des républicains), en l’occurrence Casimir Tapsoba, bien que membre de la structure dirigeante menaçait de quitter la salle. Pour lui, la COPEP sera mal partie si elle ne fait pas la différence entre l’opposition extraparlementaire et la majorité extraparlementaire (les partis de la mouvance présidentielle).

Le premier responsable de la coordination a pourtant dépeint sa vision de l’échiquier politique qui, pour lui, est composé du CDP, parti majoritaire, de l’opposition radicale et de l’opposition républicaine, dont sa coordination est le porte-étendard.

Quoi qu’il en soit, l’unanimité est loin de se dégager au sein même de cette coordination qui se veut un troisième pôle d’expression devant animer la vie de la nation. Espérons que la concertation aplanisse les divergences, qui ne peuvent que les éloigner de l’Hémicycle, et par-dessus tout, de la conquête du pouvoir d’Etat.

Abdou Karim Sawadogo
L’Observateur

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