Actualités :: Promotion des droits humains : 54 couples légitimés par le mariage collectif (...)

Dans le cadre de ses activités de promotion des droits humains, l’association « KABEELA » des femmes de Guiloungou, a organisé une cérémonie de mariage collectif à la mairie de Ziniaré le samedi 27 janvier 2007.

Au Burkina Faso, surtout en milieu rural, de nombreux couples vivent des décennies sans régulariser leur situation par l’acte du mariage. La principale cause d’un tel état de fait est la pauvreté qui ne permet pas de disposer des ressources nécessaires pour la célébration du mariage civil.

Faisant le constat que cela ne favorise pas l’épanouissement social de ces couples et de leurs progénitures, car antinomique aux droits humains, l’Association Kabeela des femmes de Guiloungou dans la province de l’Oubritenga, a inscrit la célébration de mariages collectifs dans ses activités.

C’est ainsi qu’après 2005 où elle avait organisé le mariage collectif de 40 couples, elle réedite l’opération en 2007, 54 couples dont un polygame. C’est le nombre total d’unions qui vivaient jusque-là dans l’illégalité et que cette cérémonie du 27 janvier 2007, à la mairie de Ziniaré est venue régulariser.

Tout en remerciant les bonnes volontés qui ont contribué à la concrétisation de cette cérémonie, dont notamment le président du Faso, Mme Suzanne Yaméogo présidente de l’Association Kabeela, a indiqué que sa structure créée en 1997, entend, à travers de telles initiatives, contribuer à l’épanouissement social des plus pauvres.

Pour elle, c’est une occasion qui est donnée à ceux-ci de recouvrer leur droits civiques, tout en goûtant au plaisir du mariage. Le maire de Ziniaré, Johanny Kabré, qui a officié cette cérémonie, a expliqué aux nouveaux mariés, pour la plupart d’anciens nouveaux-mariés, l’importance de l’acte du mariage dans la vie de tout couple.

En évoquant les articles du code de la famille relatifs aux droits et devoirs de chaque conjoint, il les a exhortés à cultiver amour et respect mutuel, gages de la stabilité de leur couple. Après 41 ans de vie commune, le couple Jean-Baptiste et Madeleine Sawadogo, qui est le plus ancien de cette cérémonie, n’a pas caché sa joie d’avoir pu, par l’entremise de Kabeela, régulariser sa situation. En le faisant, ils reconnaissent que cet acte, au-delà de leurs personnes, sera d’un intérêt certain pour leurs enfants.

En plus du manque de moyens, la présidente de Kabeela a indiqué que l’absence de pièces d’état civil chez certains couples constitue un obstacle au mariage. C’est pourquoi, au nombre des perspectives immédiates de l’association, l’établissement de ces pièces pour ces personnes figure en bonne place. La représentante du ministre de la Promotion des droits humains, marraine de la cérémonie, a souhaité que ces unions qui ont vécu durant de longues années et qui viennent d’être légitimées par la loi, puissent se consolider et se poursuivre dans la solidarité et l’entente.

Ladji BAMA (Stagiaire)

Sidwaya

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