Actualités :: Fédération pour la paix : Sept ambassadeurs distingués
Boureima Jérémie Sigué

Par leurs actions en faveur de la paix et de la cohésion sociales, sept personnalités burkinabè viennent d’être élevées au rang d’ambassadeurs de la paix par la Fédération pour la paix universelle. Les Lauréats, au rang desquels, Boureima Jérémie Sigué, le directeur général des Editions "Le Pays", ont reçu leurs distinctions le mercedi 16 août 2006 au C.B.C.

"Soutien à la paix mondiale", "la paix n’est pas un mot mais un comportement" ou encore "le Burkina en paix, c’est notre souci". Voilà autant de refrains que reprenait la chorale à l’ouverture de la cérémonie de distinction des ambassadeurs de la paix du Burkina. Les conditions de la paix, dont plus spécifiquement les dimensions inter-religieuse et inter raciale ont été mises en exergue par les organisateurs de cette cérémonie.

Les personalités politiques, les communautés religieuses et la chefferie traditionnelle se cotoyaient dans une salle de conférences du C.B.C ornée aux couleurs représentatives de toutes les parties du monde. La recherche de Dieu et le patriotisme qui devraient sous-tendre toute démarche de recherche de la paix ont certainement guidé le scénario d’ouverture des travaux, à travers une invocation religieuse introductive et l’exécution de l’hymne national.

La famille, représente pour la Fédération le socle de la paix, car la paix en famille, entre enfants, entre parents et enfants et entre enfants et grands parents sont des conditions essentielles pour le maintien de la paix au niveau national et entre les nations. C’est la raison pour laqelle, de nombreux couples ont reçu la bénédiction pour le renouvellement des familles du révérend Eiji Tokuno, représentant et président continental de la fédération. Cette bénédiction consiste à rappeler aux couples les promesses intrinsèques du mariage à savoir la fidélité et la recherche du bonheur de l’autre.

Les messages de la co-fondatrice, Dr Hak Ja Han Moon et du fondateur, le révérend Dr Sun Myung Moon lus respectivement par le révérend Paterne Zinsou, directeur sous-régional de la fédération et le révérend Eiji Tokuno ont retenu l’attention du public et suscité les applaudissements de l’assistance. Ces messages d’amour et de paix prônent le rapprochement entre les peuples et un dépassement des frontières religieuses, raciales et ethniques.

La solution serait de" construire une voie royale pour la paix mondiale qui relierait un réseau d’autoroutes internationales lequel permettrait aux gens de voyager en voiture depuis le cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud jusqu’à Santiago au Chili et de Londres à New York à travers le détroit de Béring, reliant le monde comme une seule communauté" (extrait du message du révérend Dr Sun Myung Moon). L’un des récipiendaires, Idrissa Traoré, président de la Cour constitutionnelle, visiblement ému de cette distinction, avoue rechercher la paix non pas parce qu’il est président d’institution, mais tout simplement parce qu’il est avant tout un homme comme les autres.

Dans son message de remerciements et de félicitations, Marie Louise Nignan, ambassadeur de paix au Burkina, a souligné le rôle déterminant du révérend Dr Sun Myung Moon et de son épouse, du révérend Eiji Tokuno et du révérend Paterne Zinsou, pour le bon déroulement de cette tournée mondiale. Elle a félicité les nouveaux ambassadeurs de la paix et les a invités à "respecter les valeurs universelles et à les diffuser dans leur entourage, afin d’élargir le cercle de ceux qui rêvent d’un monde meilleur, d’un monde d’amour et de paix véritables". L’altruisme, l’humilité, l’amour des autres et placer Dieu au centre de tout projet, sont indispensables pour quiconque aspire à être en paix avec lui-même, avec les autres et dans le monde.

La Fédération pour la paix universelle est une Ong inter-religieuse et internationale qui oeuvre à la promotion de la paix dans le monde. Elle a été inaugurée le 12 septembre 2005 par le révérend Dr Sun Myung Moon, un fils de paysan. Né le 6 janvier 1920 en Corée du Nord, il débuta son ministère public en 1945, avant d’être interné pendant trois ans dans un "camp de la mort" de son pays.

Après sa libération par l’ONU en 1945, il entamera une tournée internationale de réveil évangélique au cours de laquelle il rencontrera les principaux dirigeants du monde avant de revenir dans son pays quarante ans plus tard, n’hésitant pas à embrasser les dirigeants qui l’avaient persécuté. Un grand geste de pardon et de tolérance, à la hauteur de la grandeur d’âme du père de la Fédération pour la paix universelle.


Les nouveaux ambassadeurs de paix du Burkina de haut rang :

Idrissa TRAORE, président de la Cour constitutionnelle

El Hadj Oumarou Kanazoé

Mamadou Djerma, grand chacellier

. Boureima Jérémie Sigué, directeur général des Editions "Le Pays"

Naaba Kiba

Henri Oubi Zala

Adèle Tiemtoré/Kambou


La Couronne de gloire*

Quand je doute des gens, je ressens de la peine,

Quand je juge les autres, c’est insupportable,

Quand je hais les gens, mon existence n’a plus de sens,

Alors que si je fais confiance, je suis déçu,

Lorsque j’aime, je suis trahi

Je souffre donc et me tiens la tête

Ai-je tort de me comporter ainsi ?

Oui, j’ai tort d’adopter pareille attitude ;

Car même si nous sommes déçus, nous devons continuer de croire,

Et même si nous sommes trahis, nous devons continuer à pardonner,

Mieux, nous devons apprendre à aimer tout le monde,

Même ceux qui nous haïssent.

Je demande donc à Dieu, le créateur de toutes choses visibles et invisibles, de poser sa main sur moi, sur mon coeur blessé

Afin que que je devienne un instrument d’amour, d’amour véritable et de paix.

Et si je sais accueillir avec sourire ceux qui me déçoivent,

Si je peux essuyer les larmes de ceux qui m’ont trahi et qui pleurent à présent,

Si j’apprends à aimer ceux qui veulent me détruire,

Je connaîtrai alors le goût de la victoire

et Je serai digne de porter Votre Couronne de Gloire !

Adapatation de "Crown of glory" du rév. Sun Myung Moon par Mme Nignan Patricia Louise, Ambassadeur de Paix (Burkina Faso)

Par Kéba Edouard TRAORE

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