Actualités :: Lutte contre l’insécurité : Djibrill Bassolé et les siens s’engagent...

En compagnie de son secrétaire général, du chef d’Etat major de la gendarmerie et du directeur général de la police, le ministre Yipèné Djibrill Bassolé a animé une conférence de presse dans l’après-midi d’hier 3 mars 2004. A cette occasion, il a affirmé la volonté des forces de sécurité de mettre hors d’état de nuire, tous les bandits qui troublent l’ordre public, quel qu’en soit le prix...

"Nous sommes au service des populations, quelqu’en soit le prix que nous payons. Nous veillons à leur sécurité et elles peuvent compter sur nous, nous faire confiance..."

Voilà le message que les forces de sécurité du Burkina Faso, par la voix de leurs premiers responsables, ont tenu à faire savoir à tous les Burkinabè, après les épisodes tragiques qui ont marqué ces derniers jours, la situation de sécurité publique au Burkina. Cela, à travers une conférence de presse qui a eu pour cadre la salle de conférence de la gendarmerie nationale, mercredi 3 mars 2004.

A cette occasion et face à la presse nationale, le ministre Djibrill Bassolé et ses collaborateurs du cabinet de la sécurité nationale, de la police et de la gendarmerie sont revenus sur la mort de Mlle Kouanda Assèta le 11 février 2004 et celle de Mlle Lengani Salma Jeanne Marie le 23 février 2004. Outre ces deux cas, ils ont parlé de l’assassinat du commissaire de Police Coulibaly et deux (02) de ses hommes qui effectuaient une intervention rapide pour porter assistance aux populations du village de Zaogo et qui sont tombés sous les balles de bandits qui s’étaient embusqués à proximité dudit village.

D’autant plus que toutes ces morts violentes qui prolongent de manière dramatique la liste des victimes du grand banditisme, ont profondément bouleversé les populations de nos villes et campagnes.
Des morts violentes à répétition qui ont endeuillé des familles ont provoqué chez les Burkinabè des inquiétudes et suscité des interrogations.

M. Bassolé a souligné que le chef de l’Etat et le gouvernement ont pris la pleine mesure de l’insécurité qui prévaut dans les villes, les villages ainsi que sur les axes routiers. C’est pourquoi, au titre du budget 2004, a-t-il annoncé, outre l’accroissement des effectifs, les forces de sécurité publique bénéficieront d’une dotation de moyens de déplacement rapide, d’équipements de protection, d’armes et de munitions, de matériel de liaison.

Ces moyens humains et matériels accroîtront de son avis, la capacité opérationnelle des unités de terrain pour leur permettre de mieux sécuriser les zones de leurs compétences territoriales.

Parallèlement aux renforcements des moyens de surveillance et d’intervention, la mise en œuvre très prochaine de la Police de proximité établira un partenariat entre les populations et leur police pour une véritable prévention de la criminalité.

Enfin, la criminalité transfrontalière étant une des causes de l’accroissement du banditisme au Burkina Faso, les services de sécurité appuyés par le Gouvernement renforceront la coopération en matière de sécurité avec les pays voisins, en particulier en vue de contrôler efficacement le trafic des personnes, la circulation anarchique des armes légères ainsi que le trafic des drogues, a par ailleurs affirmé le ministre de la Sécurité.

Après avoir félicité les forces de sécurité (police et gendarmerie) ainsi que la coopération policière entre le Ghana et le Burkina, Djibrill Bassolé et les siens ont dit qu’ils se battront pour mettre la main sur tous les auteurs de crimes commis au Burkina, tout en menant "la guerre" à toute tentative organisée ou pas, pour nuire à la sécurité publique.

Des échanges entre journalistes et gouvernance nationale de lutte contre l’insécurité, il a été également question de la police de proximité, de la nécessité de mieux équiper les forces de sécurité, des opérations coup de poing, du statut actuel des policiers, du développement du banditisme dans l’agglomération de Ouagadougou, des réactions des mouvements des droits humains face au développement du banditisme, etc.

A ce sujet, Djibrill Bassolé a entre autres dit que personne ne devrait au stade actuel, se complaire dans un rôle d’arbitre entre bandits et force de sécurité...

Ibrahiman SAKANDE Email :ibra.sak@caramail.com
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