Actualités :: Compaoré "travaille" à rétablir la confiance avec la Côte d’Ivoire

Le président burkinabé Blaise Compaoré a déclaré vendredi à Paris, à l’issue d’un entretien avec son homologue français Jacques Chirac, qu’il "travaillait" à rétablir la confiance avec la Côte d’Ivoire.

M. Compaoré, dont le pays est accusé par Abidjan de sourenir les rebelles contrôlant la moitié nord de la Côte d’Ivoire, a "salué la disponibilité des parties aujourd’hui à assumer leurs responsabilité vis-à-vis de l’accord de Marcoussis" sur la réconciliation nationale ivoirienne, signé en janvier 2003.

A la question de savoir si la confiance était revenue entre les deux pays, il a répondu : "nous travaillons à cela".

Il a aussi salué "la grande disponibilité de la communauté internationale, et en particulier des Nations Unies, pour accompagner le processus" après que les Etats-Unis eurent donné leur feu vert à un déploiement de quelque 6.000 casques bleus en Côte d’Ivoire.

Mais en dépit du réchauffement intervenu ces derniers mois entre les deux pays, le président burkinabé a exclu que son pays puisse fournir des troupes à la mission de paix de l’ONU.

"Nous sommes engagés avec toute la communauté internationale dans la mise en oeuvre de ces accords" de paix mais "pour l’instant je ne vois pas de mission particulière pour le Burkina Faso", a-t-il dit.

"Je pense que c’est mieux que les casques bleus soient organisés avec des pays hors de la zone", a-t-il estimé.

Selon la présidence française, M. Chirac "a rappelé la nécessité et l’importance de l’application pleine et entière des accords de Marcoussis", ajoutant que "les perspectives de déploiement d’une opération de maintien de la paix se précisent, ce qui contribuera à la mise en oeuvre de ces accords".

Blaise Compaoré a aussi dit espérer que l’application des accords permettra "aux Burkinabé comme à d’autres étrangers en Côte d’Ivoire de vivre comme avant". Plusieurs millions de Burkinabé vivent en Côte d’Ivoire mais, après le déclenchement de l’insurrection en septembre 2002, quelque 350.000 d’entre eux ont quitté le pays pour fuir brimades et exactions.

L’Elysée a indiqué que, outre la situation en Côte d’Ivoire, les présidents français et burkinabé avaient discuté de la préparation du sommet de la Francophonie qui se tiendra les 25 et 26 novembre à Ouagadougou.

Ils ont aussi évoqué l’initiative, annoncée par M. Chirac en octobre lors de sa visite au Mali, pour venir en aide aux millions de producteurs africains de coton appauvris par la concurrence des pays riches, ainsi que la prochaine conférence sur l’aménagement du fleuve Niger le 26 avril à Paris.

AFP

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