Actualités :: Marie Thérèse Drabo : "La corruption continuera si..."

La bonne gouvernance ressemble peut-être à un phénomène
de mode. Mais, c’est sans doute la formule magique qui, bien
exécutée, est en mesure de sortir un pays comme le Burkina
Faso de l’ornière du sous-développement.

Seulement, la bonne
gouvernance a celà de particulier, qu’elle est beaucoup plus
citée que mise réellement en pratique. Marie Thérèse Drabo, la
secrétaire exécutive de la bonne gouvernance a la lourde
charge, au sein de la Coordination nationale de la bonne
gouvernance présidée par le premier ministre, de faire la
promotion de la bonne gouvernance à travers celle du plan
national de bonne gouvernance (PNBG) dont le deuxième est en
pleine écriture.

Le Burkina Faso est-il un pays bien géré ? La
bonne gouvernance peut-elle faire bon ménage avec l’impunité
 ? Le Secrétariat exécutif de la Bonne gouvernance (SEBG) est-il
en mesure de critiquer l’action gouvernementale ? A quelle
sauce sera mangé le deuxième PNBG ? Ce sont, entre autres
questions, celles que nous avons abordées avec la secrétaire
exécutive de la bonne gouvernance.

"Le Pays" : Comment peut-on définir simplement la bonne
gouvernance, sans avoir recours aux grands concepts souvent
incompréhensibles pour le commun des Burkinabè ?

Marie Thérèse Drabo (SEBG) : La bonne gouvernance, c’est l’art
de gérer une entité donnée. C’est l’art de bien gérer les affaires
publiques afin de permettre au Burkina Faso de connaître un
développement appréciable. C’est par exemple faire en sorte
que les institutions démocratiques fonctionnent
convenablement. En matière économique, c’est faire en sorte
que l’argent public soit bien géré. C’est également faire en sorte
que l’administration publique soit performante et réponde à
l’attente des administrés pour lesquels elle a été mise en place.
C’est l’ensemble des mesures, lois, règlements, procédures et
mécanismes, qui sont mis en oeuvre pour parvenir à la bonne
gestion de la chose publique, c’est donc ce tout qui est qualifié
de bonne gouvernance.

Les affaires sont-elles bien gérées au Burkina Faso ?

Dans la mesure où la perfection n’est pas de ce monde, je dirai
qu’au Burkina, il y a des points de satisfaction en matière de
bonne gouvernance. Depuis 1991 nous sommes dans un Etat
de droit dans lequel la Constitution a permis de mettre en place
toutes les institutions que requiert une bonne gouvernance.
Nous avons une Assemblée nationale multicolore avec une forte
présence des partis d’opposition. Nous avons des organes
consultatifs comme entre autres le Conseil économique et
social (CES) et le Conseil supérieur de l’information (CSI). Nous
avons le Médiateur du Faso qui est une institution de médiation,
etc. A toutes ces institutions qui jouent bien leur rôle, il faut
ajouter le fait que nous avons une justice à laquelle on peut
recourir pour faire valoir ses droits. On peut donc dire que les
éléments essentiels d’une bonne gouvernance existent bel et
bien au Burkina Faso. Dans les autres domaines aussi,
c’est-à-dire, l’économique, le social, l’administratif, etc., les
institutions existent et fonctionnent bien. Toutefois, il faut
reconnaître que dans la marche d’un pays, il y a des hauts et
des bas, des points forts et des faiblesses. Et il faut que nous
soyons en mesure de décerner de bons points aux acteurs qui
le méritent, afin d’encourager la bonne gouvernance. Seulement
nous ne devons pas dormir sur nos lauriers. On peut faire
mieux.
C’est dans ce cadre que le Plan national de bonne gouvernance
a été évalué. Et nous en sommes arrivés à la conclusion que
nous pouvons encore aller de l’avant. Nous avons ainsi suggéré
d’améliorer par exemple la représentation des femmes au sein
du parlement. Il faut aussi noter que la pauvreté, qu’on dit de
plus en plus avoir un visage féminin, est une problématique qui
mobilise l’ensemble du peuple burkinabè au point
qu’aujourd’hui, nous avons un cadre de référence, le Cadre
stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP). C’est au sein de
ce cadre que toutes les institutions oeuvrent désormais en
synergie, pour lutter contre la pauvreté au Burkina Faso. Donc,
une meilleure représentation des femmes à l’Assemblée
nationale serait sans doute un grand pas dans la lutte contre la
pauvreté car, celles-ci seront plus nombreuses à réfléchir sur
leur sort.
Dans le Plan national de bonne gouvernance, on suggère aussi
que les différentes institutions rendent plus performantes leurs
méthodes de communication à l’endroit du public. Dans ce
sens, la situation a beaucoup évolué et des moyens de
communication inter-actifs et la création d’un site web
permettent au gouvernement de recueillir les avis du peuple sur
des questions cruciales. Il faut aussi que progressivement,
l’administration parlementaire soit plus performante, et se mette
au diapason de la modernité. C’est ce que fait l’Assemblée
nationale ces jours-ci, en intégrant fortement l’utilisation des
nouvelles technologies de l’information et de la communication
dans sa gestion.
Ces différents exemples que j’ai pris ne sont qu’un volet de la
pratique de la bonne gouvernance au Burkina Faso. Ce qui est
certain, c’est que la bonne gouvernance ne peut pas être
assimilée à un état statique. C’est difficile d’affirmer que tout est
parfait ou que rien ne va. La bonne gouvernance, c’est une
dynamique a nourrir, à encourager, en tenant compte des
aspirations du peuple et en impliquant fortement celui-ci dans la
geston de la chose publique.

Sans vouloir refroidir votre enthousiasme et la foi que vous avez
en la bonne gouvernance, nous voudrions tout de même citer
une ancienne personnalité de ce pays qui a dit que "la morale
agonise au Burkina Faso". Que ressentez-vous en tant que
secrétaire exécutive de la bonne gouvernance ?

Je ressens la même chose que la majorité des Burkinabè. Je
prends cette réflexion comme une sonnette d’alarme qui est
tirée afin de dire à chacun et à tous que la morale a pris un coup
au Burkina Faso. Généralement, quand on fait référence à
l’agonie de la morale, c’est pour faire allusion à la morale
économique, et inciter à la lutte contre la corruption. Du reste, le
gouvernement a déjà pris à bras-le-corps ce problème. Ce n’est
pas pour dire que par le passé, il n’y avait pas la lutte contre la
corruption. C’est pour mettre en exergue les efforts
supplémentaires du gouvernement face à l’ampleur du mal.
C’est dans cette logique que le gouvernement a créé une
structure aussi importante que la Haute autorité de lutte contre
la corruption (HALCC), pour coordonner l’action de toutes les
autres initiatives qui oeuvrent déjà sur le terrain de la lutte contre
la corruption. La corruption étant aussi un phénomène
transfrontalier, le gouvernement burkinabè compte élaborer une
politique de lutte dans ce sens, en accord avec ses populations
et en harmonie avec les politiques des autres pays et des
grands ensembles sous-régionaux, africains et mondiaux. Nous
sommes donc tous interpellés par ce genre de réflexion ("la
morale agonise au Burkina" ndlr) et le gouvernement s’attelle
déjà à jouer sa partition dans le sens de freiner le fléau, et dans
quelques années certainement, on pourra évaluer le chemin
parcouru. J’ai espoir qu’on aboutira à des résultats importants
en matière de lutte contre la corruption.

Nous aimerions bien partager votre espoir, mais l’impunité reste
une réalité au Burkina Faso et les justiciables n’ont toujours
pas confiance en leur justice. L’impunité peut-elle faire bon
ménage avec la lutte contre la corruption et la bonne
gouvernance ?

Dans le domaine de la justice également, la situation a bien
évolué. Après le forum national sur la justice qui s’est tenu il y a
quelques années, cette institution a procédé à une véritable
introspection en vue de redorer son blason, de corriger ce qui ne
va pas. A l’issue de ce forum, un Plan d’action national pour la
réforme de la justice a été mis en place. Parmi les volets de ce
plan je citerai par exemple celui qui renforce le rapprochement
de la justice du justiciable. Ceci signifie qu’il faut davantage de
tribunaux sur l’ensemble du territoire national. Il y a aussi le
volet qui recommande des actions pour redonner confiance au
justiciable par rapport à sa justice. Toutes ces actions sont déjà
mises en cours d’exécution avec l’appui de nos partenaires
techniques et financiers. Ce qui reste peut-être à faire, c’est de
renforcer encore la communication à l’endroit des populations
afin que celles-ci soient informées de tout ce qui est fait pour les
rapprocher de l’appareil judiciaire. C’est important, d’autant plus
que de nos jours, l’obligation de rendre compte est de mise. Les
institutions ont donc le devoir de faire savoir au public ce
qu’elles ont comme mission et les résultats auxquels elles sont
parvenues. Je peux vous affirmer que les institutions comme la
justice fonctionnent correctement. Si on parle de gens qui sont
en liberté et d’impunité, moi je peux rétorquer qu’il y a des fautifs
qui sont bel et bien en prison et qui payent pour n’avoir pas bien
géré les biens publics. Je parle en connaissance de cause car
j’étais à l’inspection d’Etat et sur la base de dossiers que nous
avons traités, nombre de fonctionnaires indélicats répondent
aujourd’hui de leurs actes devant la justice. Il faut toujours faire
le point de la situation au public, notamment à la presse, afin
que la vérité soit connue de tout le monde. Il faut reconnaître que
toutes les informations ne peuvent pas être portées sur la place
publique. C’est le cas par exemple de certains dossiers qui sont
en cours d’instruction ou sur lesquels des enquêtes sont
menées.

Parlant d’obligation de rendre compte au peuple, les
déclarations des biens de nos autorités, tant au début de leur
prise de fonction qu’à la fin de leur service, ne doivent-elles pas
être rendues publiques afin qu’à l’évaluation on puisse savoir
qui a acquis quoi honnêtement ? Ne serait-ce pas ainsi un
signe tangible et un garde-fou idoine de bonne gouvernance ?

C’est en effet un moyen supplémentaire qui pourrait renforcer la
transparence. Mais l’aspect principal que vise l’obligation de
rendre compte, concerne la gestion quotidienne des institutions.
Ainsi, quelqu’un qui s’intéresse à l’action gouvernementale doit
avoir la possibilité de vérifier le travail qui est fait au sein de
chaque ministère, les projets en cours, ceux déjà réalisés et
ceux à venir. La réforme globale de l’administration qui est en
cours, aborde la question et la pratique des rapports d’activités
est de plus en plus respectée. Au sein de chaque ministère, ces
rapports existent et c’est peut-être leur accessibilité qui pose
problème.

A y voir de près, ces rapports qui changent peu ou prou de
chose dans la vie des populations reflètent-ils la réalité ? Ne
sont-ils pas élaborés que pour les bailleurs de fonds et autres
partenaires au développement ?

C’est selon l’appréciation de chacun.

ça semble être aussi l’appréciation du Programme des Nations
unies pour le développement (PNUD), qui continue de classer le
Burkina Faso parmi les derniers pays en matière de
développement.

Je ne voudrais pas m’attarder sur le mode de classement du
PNUD. Notre gouvernement met en avant d’autres critères de
classement qui sont fonction des réalités propres au Burkina
Faso. Les critères du PNUD sont mondiaux et ne conviennent
pas toujours dans la classification de certains pays en
développement. La vie dans nos provinces par exemple est loin
d’être la catastrophe qu’on nous décrit. Des améliorations ont
été apportées tant dans le domaine socio-sanitaire que celui de
l’approvisionnement en eau potable. Dans mon village par
exemple, les enfants sont mieux alimentés, l’agriculture est
pratiquée de façon plus moderne et moins pénible pour les
cultivateurs, et ça produit plus de résultats. De même, les
grandes famines cycliques qui frappaient mon village ont
disparu. Il y a d’autres exemples, dans d’autres secteurs
d’activités, qui prouvent que quelque chose est réellement fait
pour améliorer les conditions de vie des populations. Il reste
maintenant à poursuivre les efforts et à faire mieux. Et c’est un
aspect sur lequel le gouvernement s’appuie.

Peut-on parler d’avancée réelle, quand les étudiants continuent
de manifester pour leur bourse et des conditions d’études
meilleures, alors que parallèlement les ministres, les députés
et des chefs d’institutions perçoivent des millions de francs de la
part de l’Etat, en don ou en prêt sans intérêt ?

Dans le même temps, on ne saurait non plus occulter toutes
les actions faites par le gouvernement pour le mieux-être des
Burkinabè. Je prendrai l’exemple simple mais pertinent des
séances gratuites de vaccination initiées par l’Etat. Les agents
de vaccination bien outillés rejoignent les enfants où ils sont,
dans les maisons, dans les champs, au marché,même dans
les zones les plus reculées, pour les vacciner. Le Programme
élargi de vaccination (PEV) prouve chaque année son efficacité
et c’est tout à l’honneur du gouvernement. Ce sont des actions
qui passent inaperçues peut-être mais qui sont très
importantes. On peut également rappeler que grâce à l’action
gouvernementale, il y a eu des moments où les salaires des
fonctionnaires ont été relevés.

Quel accueil a été réservé au PNBG par les partenaires au
développement du Burkina Faso ?

Le premier plan national de bonne gouvernance, qui est
toujours en cours d’exécution, se déroule avec l’ensemble des
partenaires que sont le gouvernement, le secteur privé, la
société civile et les partenaires techniques et financiers. Toutes
ces entités travaillent sur le PNBG, depuis son élaboration
jusqu’à sa phase d’exécution actuelle. Ce premier plan va
expirer bientôt pour laisser la place au deuxième PNBG que
nous sommes en train de concevoir, suivant le principe premier
de la bonne gouvernance qui veut que tout se fasse en
partenariat. Actuellement, nous sommes en train de nous mettre
d’accord sur certains points. Nous étions à une étape où les
partenaires techniques et financiers nous ont notifié leurs
préoccupations par rapport à ce deuxième PNBG qui est en
phase d’écriture. Nous oeuvrons donc dans la mesure du
possible, afin que ce Plan soit une fois de plus le fruit du plus
grand consensus.

Le deuxième PNBG aurait été rejeté par vos partenaires lors
d’une session tenue à Ouahigouya.

Nous étions à Ouahigouya pour la validation de ce deuxième
plan. C’est sur place que les partenaires techniques et
financiers ont fait une déclaration dans laquelle ils ont indiqué
des préoccupations à eux, qui devaient être prises en compte.
Nous avons ensemble décortiqué le Plan, point par point, et à
l’issue de cet atelier, le gouvernement est en train de revoir ce
plan afin de satisfaire, tant que faire se peut, les préoccupations
des partenaires.

Qu’attendez-vous des communicateurs que vous avez réunis à
Kaya au mois de janvier autour de la question de la bonne
gouvernance ?

Dans l’évaluation du premier PNBG qui prend bientôt fin, nous
avons relevé que les populations dans leur entièreté ne sont
pas au courant de cet outil. Elles ne sont donc pas informées de
tous les principes de bonne gouvernance et ne savent pas non
plus la part qu’elles doivent prendre comme acteurs dans la
bonne gouvernance. Il fallait donc combler cette lacune avant la
parution du deuxième PNBG. C’est dans cette optique que nous
impliquons les communicateurs afin qu’ils puissent mieux
informer les populations grâce à leurs différents médias. Pour
informer, sensibiliser et conscientiser, il faut que ces
spécialistes de la communication possèdent le bagage
nécessaire, et sur le PNBG et sur la bonne gouvernance de
façon générale. C’est pour cela que cet atelier de Kaya a été
organisé.

La bonne gouvernance n’étant pas que l’affaire de l’élite citadine,
comment comptez-vous atteindre les populations rurales ?

Un plan de communication a été conçu par un professionnel,
pour que dans les régions les plus reculées du Burkina, tout le
monde puisse être informé. Par le biais des régions, des
hauts-commissariat, des mairies, de la gouvernance
décentralisée, etc., nous allons pouvoir atteindre toutes les
couches et sur toute l’étendue du territoire national. Nous
passerons également par les structures comme les
associations de développement et ONG, mises en place dans
les villes et les villages par la société civile, pour amener et
renforcer les notions de la bonne gouvernance dans nos
campagnes. La finalité que nous recherchons, c’est que les
populations, qui sont les premières bénéficiaires de la bonne
gouvernance, jouissent des fruits du développement humain
durable.

Le secrétariat exécutif de la bonne gouvernance a-t-il les
moyens de sa politique ?

Aucune structure gouvernementale ne pourra affirmer qu’elle
possède tous les moyens qu’il lui faut pour sa mission. Le
SEBG n’échappe pas à cette situation de manque de moyens.
Né il y a seulement deux ans et demi, le SEBG est une structure
nouvelle qui n’hérite d’aucun moyen d’une autre structure qu’elle
aurait remplacée. N’étant pas seul dans le cas, le SEBG se
contente pour le moment des moyens qui sont à sa disposition.
Nous avons un local, quelques ordinateurs et nous disposons
d’un personnel qui, sans être assez étoffé, réunit les
compétences adéquates pour faire le travail. Nous avons des
économistes, des magistrats, des sociologues, des
communicateurs, etc. Nous continuons de rechercher des
moyens pour être plus performants et mettre continuellement
notre personnel au diapason de l’évolution de la société, en
mettant à jour les connaissances des travailleurs du SEBG.

Le SEBG étant une structure qui dépend du Premier ministère,
êtes-vous en mesure de critiquer les actions, surtout
mauvaises, de l’Exécutif ?

Nous ne sommes ni une structure d’exécution, ni une structure
de critique. Nous sommes une structure d’évaluation qui, deux
fois par an, examine l’état d’avancée de la bonne gouvernance
au Burkina Faso et donne les instructions nécessaires dans ce
sens. Au sein de l’organe décisionnel où siègent le
gouvernement présidé par le premier ministre, la société civile
et le secteur privé, ce travail est fait. Pour nous, il s’agit, non pas
de critiquer, mais de faire le point des acquis à sauvegarder et
de souligner les points négatifs pour que le gouvernement
puisse les corriger.

Avez-vous un appel à lancer ?

Je voudrais interpeller chacun de nous, c’est-à-dire chaque
Burkinabè et chaque ami des Burkinabè vivant au Burkina Faso.
La bonne gouvernance, c’est l’affaire de chacun et de tous. Le
SEBG n’est qu’une structure de coordination et de suivi. Tout le
monde doit oeuvrer sérieusement pour que la société évolue. Il
faut que le corrupteur renonce par exemple à donner de l’argent
ou tout autre avantage à une personne pour qu’il accomplisse le
travail pour lequel il est déjà payé. En retour, le corrompu doit
refuser également de prendre de l’argent ou tout autre avantage
d’une personne pour accomplir le travail pour lequel il est déjà
payé. Ainsi, la corruption pourra être endiguée. Par contre, le
système de corruption va se perpétuer si les grandes
déclarations lors des séminaires et sur les antennes, ne sont
pas accompagnées d’actes concrets de lutte contre la
corruption. Et chaque individu doit se dicter une règle de morale
dans cette logique sinon, la corruption avancera toujours.

Propos recueillis par Morin YAMONGBE
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