Actualités :: 43e Anniversaire des Forces armées nationales : la ville de Sya (...)

Les Forces armées burkinabè ont célébré du 28 octobre au 2 novembre 2003, leurs 43 années d’existence. Cette commémoration a donné lieu à plusieurs manifestations dont la grande parade du 1er novembre sur le boulevard Eboué qui a été présidée par le Premier ministre représentant le chef de l’Etat.

1er novembre 2003, l’Armée nationale du Burkina a soufflé ses 43 bougies et c’est Bobo-Dioulasso qui a eu l’honneur d’abriter les différentes manifestations entrant dans le cadre de cet anniversaire. Pour mémoire, c’est le 3 août 1960 soit deux jours avant la proclamation de l’Indépendance de l’ex-Haute-Volta que la première Assemblée nationale adoptait la loi N° 74/60/AN portant création de l’Armée nationale. Le Général Sangoulé Lamizana alors capitaine de l’armée française s’est vu confier la tâche de monter l’ossature de l’institution militaire. Célébrée de manière sobre au départ (une simple prise d’arme), la commémoration de cette date donne lieu maintenant à des manifestations sportives et culturelles en plus de la parade militaire, une occasion pour les forces armées de communier avec la population.

Ville cosmopolite où se côtoient plusieurs ressortissants de la sous-région, Bobo-Dioulasso ne pouvait qu’être le meilleur choix pour cette célébration placée sous le thème : " L’intégration sous-régionale pour la paix et le développement ". La ville de Sya, il faut le rappeler a également abrité jadis l’un des camps militaires les plus importants de l’Afrique de l’Ouest.

Et la présence du ministre congolais de la Défense, celles des fortes délégations venues de pays amis tels que le Bénin, le Ghana, le Mali, le Maroc et le Niger s’intègrent parfaitement dans ce thème dont l’esprit est de cultiver la fraternité et l’amitié entre les peuples et de raffermir la coopération militaire entre les différentes forces armées. La création des institutions communautaires et des organismes sous-régionaux participe à cette dynamique d’intégration qui se veut comme une alternative efficace au développement des Etats.

Les temps forts de la commémoration de ce 1er novembre ont été marqués par le message du ministre de la Défense, la remise des décorations et la grande parade militaire. Dans son adresse, le général Kouamé Lougué a témoigné toute la reconnaissance du Burkina aux pays qui sont venus magnifier ce 43e anniversaire. Il a saisi l’occasion pour dresser le bilan des actions qui ont menées par les Forces armées pendant ces dernières armées. Un bilan jugé globalement positif en dépit de l’insuffisance des moyens et au regard des activités menées dans le domaine de la formation du socio-économique, du maintien de la paix et de l’intégration sous-régionale.

Malgré ces acquis, les Forces armées entendent renforcer leur présence sur le terrain en menant entre autres des actions d’envergure dans la lutte contre les IST-VIH/Sida, en renforçant leurs capacités opérationnelles .

Au cours de la cérémonie, 56 officiers, sous-officiers et militaires du rang ont reçu les distinctions que sont : la Médaille d’honneur, la Médaille militaire, la Médaille commémorative et la Médaille de sapeurs pompiers.

Le bouquet final de cette cérémonie du 1er novembre a été la grande parade animée par les fanfares du Ghana, la Garde nationale et de la 2e Région militaire. Un effectif de 2 000 militaires ont pris part à ce défilé. Sous les airs de la fanfare de la Garde nationale, les pelotons du Bénin, ont ouvert la marche suivis du Mali, du Niger, du Sénégal, du Prytanée militaire du Kadiogo, de la Gendarmerie, des Armées de l’air et de terre. Les pelotons féminins de l’armée du Bénin ont fortement suscité l’admiration du public et l’allure martiale du peloton ghanéen a été fortement applaudi. Débuté aux environs de 9 heures 30 mn, le défilé prendra fin aux environs de 11 h 30 mn sur une note de satisfaction générale.

A l’issue de la cérémonie, le Premier ministre accompagné du président de l’Assemblée nationale et du ministre de la Défense ont rendu visite à l’hôpital Sourou Sanou aux personnes blessées la veille lors de la retraite aux flambeaux organisée dans le cadre de cet anniversaire.

Frédéric OUEDRAOGO


Plus de 200 blessés à la retraite aux flambeaux

La fausse note de ce 43e anniversaire des Forces armées nationales du Burkina Faso a été l’incident qui a émaillé la retraite aux flambeaux du 31 octobre. Incident qui a tourné au drame en faisant plus de 200 blessés par brûlure dont 13 cas graves. Fort heureusement, on ne déplore pas de pertes en vies humaines même s’il y a eu des brûlés à 80% et du 3e degré. Tout serait parti d’un feu émanant des torches utilisées pour la retraite aux flambeaux. La panique qui s’en est suivie a contribué à propager le feu et à faire de nombreuses victimes aussi bien militaires que civiles.

Ces blessés qui ont été rapidement pris en charge au niveau du Centre hospitalier national Sourou Sanou de Bobo-Dioulasso ont reçu la visite du premier ministre qu’accompagnaient, entre autres, le Président de l’Assemblée nationale et le ministre de la Défense. Visite pour exprimer la solidarité du gouvernement et des élus à ces malheureuses victimes et à leurs familles et pour leur souhaiter une " très bonne guérison dans de très bonnes conditions " comme l’a souligné le Premier ministre.


La fanfare ghanéenne crée la sensation

Au cours du défilé militaire du 1er novembre, la délégation ghanéenne a attiré l’attention de plus d’un spectateur à travers sa fanfare. Ses éléments, avec leurs instruments dont certains de dimensions gargantuesques ont tenu en haleine le nombreux public qui a effectué le déplacement du boulevard Eboué. Cette fanfare s’est mise en valeur au son d’une musique savamment orchestrée, par des pas de marche dessinant des figures diverses. Tout cela sortait de l’ordinaire et a été longuement applaudi par les officiels et la foule.

U.K.
Sidwaya

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