Actualités :: <B><I>"Une lettre pour Laye" </I></B>

Cher Wambi,

La Communauté musulmane fête ce dimanche 1er février 2004 la Tabaski, autrement dit l’Aïd-EI Kébir.
Etant donné que je ne pourrai pas être des vôtres à cette occasion, tu voudras bien souhaiter bonne fête à tous les fidèles du prophète Mohammed de Laye de ma part.

N’oublie surtout pas El hadj Issa qui ne manque jamais l’occasion de m’envoyer une pintade. J’aurais aimé pouvoir lui offrir le mouton du sacrifice, mais tu n’ignores pas que les temps sont durs à Ouaga.
Tu voudras bien le rassurer qu’au retour de son épouse de la Mecque, je me ferai le devoir de venir au doua.

A propos, dis-lui que les derniers pèlerins au nombre de 93 (30 inscrits sur la liste de la CNOPM et 63 amenés par des démarcheurs qui, soit dit en passant, détenaient les sous et les documents de ces pèlerins par devers eux) qui n’avaient pas pu embarquer le 21 janvier ont enfin quitté Ouagadougou le mercredi 28 janvier 2004 par un vol de la Compagnie Air Sénégal International, représenté au Burkina par « Zindi Voyage ».
J’espère qu’ils sont arrivés à bon port et que le pèlerinage se déroule normalement.
A eux tous, souhaitons bonne fête de Tabaski, bon pèlerinage et bon retour au Burkina.

- Conjoncture nationale oblige, cher cousin, je t’ouvre la page politique pour te dire que quelque deux semaines après le réaménagement ministériel, on se perd toujours en conjectures dans la cité sur le départ du général Kouamé Lougué du ministère de la Défense nationale. A-t.il été lâché, limogé, se demande-t-on en effet. Si pour certains sa tête a été offerte à Gilbert Diendéré, le colonel Golf, sur un plateau d’argent, des sources bien introduites soutiennent que le général du peuple ne supportait pas les pressions de diverses origines exercées sur lui, et avait manifesté au grand sachem le désir ardent de rompre les rangs.

Sentant venir les graves conséquences d’une éventuelle démission, l’enfant terrible de Ziniaré aurait pris les devants, avec la mesure du 17 janvier qu’on sait. Et pour accompagner Lougué dans sa retraite anticipée, qui d’autre que Raymond Edouard Ouédraogo de Korsimoro ?

Djiri Dakar, qui dirigeait le département de l’Environnement et du Cadre de vie, lui n’aura pas été démis, mais aurait vu sa demande de départ pour raison de santé exaucée. A ce qu’on dit, il aurait déjà fait ses valises pour occuper le département chargé du monde rural au Premier ministère. C’est le même poste qu’occupait Alphonse Bonou du "PAl Soumane Touré" avant d’accéder à la tête des Ressources animales.

Et vois-tu cher cousin, le cataclysme annoncé par les mauvaises langues et les oiseaux de mauvais augure après le remaniement a mille et une chances d’échouer. Car quoi que l’on dise, personne n’a intérêt aujourd’hui à ce que la maison prenne feu, après les répercussions dramatiques de la crise ivoirienne sur notre Faso.

Le général demeure donc le général à qui le colonel rend la ration quotidienne tel que nous l’enseigne la discipline des armées, et tout ira mieux pour le Burkina. J’apprends aussi que ces deux Kodos qu’on disait se regarder en chiens de faïence étaient ensemble samedi demier à un mariage, ce qui traduit en clair qu’ils ont les mêmes amis, les mêmes relations aussi bien dans les corps habillés que civils. Qu’en déduire ?



- Cela dit, retour à la tentative présumée de putsch révélée début octobre 2003 par le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Abdoulaye Barry, dont les conclusions tardent encore à tomber. D’aucuns craignent que cette sombre affaire prenne l’allure de celle des armes de destruction massive (ADM) que la coalition américaino-britannique cherche vainement depuis bien des mois dans l’Irak rasé de Saddam Hussein. En altendant, que sont devenus les présumés putschistes ? Question légitime, me diras-tu. Des rumeurs des plus folles couraient sur l’état de santé de Norbert Tiendrébéogo depuis qu’il a été interpellé et gardé à la gendarmerie dans le cadre du présumé putsch. C’est ainsi que pour pouvoir lui rendre visite, je suis allé à la Justice militaire pour obtenir le permis de communiquer qui est délivré tous les vendredis.

Le quitus en main, me voilà au camp Paspanga de la gendarmerie nationale. A l’ombre d’un arbre, j’aperçois deux jeunes gendarmes armes au poing qui surveillaient un homme en civil d’une cinquantaine d’années. Je ne le connaissais pas auparavant. Mais on m’apprendra plus tard qu’il s’agit du commandant Bernardin Poda.
Un peu plus loin, on m’indiqua là où est détenu le capitaine Bayoulou et, tout juste en face, le lieu de détention du président du FFS, Norbert Tiendrébéogo. Devisant tranquillement à l’ombre en compagnie d’un visiteur, il semble mieux se porter.
« J’ai été malade, reconnaît-il, je n’arrivais plus à mouvoir facilement mes doigts qui se raidissaient de sorte que même pour mettre les boutons de ma chemise, je prenais un temps fou. Depuis qu’un spécialiste m’a prescrit des médicaments, tout va pour le mieux".

A 72 heures du match Burkina-Sénégal à la CAN 2004, certains détenus étaient bien angoissés à l’idée de ne pas pouvoir suivre cette rencontre et les suivantes au petit écran. En effet, s’ils disposent de radios et de journaux, ils sont par contre privés de télévision sans vraiment qu’on sache pourquoi. Mais peut-être bien qu’après ma visite du samedi 24 janvier, le juge Francis Somda a enfin consenti à les pourvoir de téléviseurs !


- Cher Wambi, toujours au sujet de ce dossier de la tentative présumée de putsch, L’Observateur Paalga écrivait dans son édition n° 6065 du jeudi 22 janvier 2004 qu’Etienne Traoré, enseignant de philosophie morale et politique à l’université de Ouagadougou, avait été convoqué la veille à la gendarmerie "pour affaire le concernant ».

Il s’y est en effet rendu pour retirer une convocation du juge d’instruction militaire, le commandant Francis Somda, qui l’a entendu pendant 30 minutes. Après son audition, Etienne Traoré que j’ai approché m’a dit que tout s’était bien déroulé, en mettant l’accent sur l’extrême courtoisie du Juge instructeur.
Il n’a cependant pas voulu entrer dans les détails de l’audition. Il m’est cependant revenu que ce qui a valu au philosophe sa convocation, ce serait un voyage qu’il aurait effectué courant août 2003 à Accra et à Abidjan (pour des raisons familiales) peu avant que le capitaine Ouali Luther, l’un des cerveaux présumés du tout aussi présumé putsch, n’y séjourne à son tour.
De là à établir un lien entre ces deux déplacements, il n’y avait qu’un pas que les partisans du ...Iarge ratissage.. (dixit le procureur général Abdoulaye Barry) n’ont pas hésité à franchir, et ce, d’autant plus allègrement qu’au cours de son séjour ivoirien, Etienne Traoré aurait échangé avec des militants du FPI.

On raconte d’ailleurs que c’est un de ses camarades qui l’aurait « vendu » en même temps qu’on distillerait la rumeur, infondée selon l’Intéressé, de son départ éventuel du PDP/PS du professeur Joseph Ki-Zerbo pour l’UNDD de Me Hermann Yaméogo.
Soit dit en passant, J’apprends que le forum civique national qu’il a proposé il y a plusieurs semaines prendra véritablement corps dans les jours à venir.


- Cher cousin, serait-on en train d’assister à un scandale gravissime dans l’affaire PAI ?
C’est la question que je suis en droit de me poser après la lecture du communiqué de presse de la tendance Philippe Ouédraogo après l’audience du 22 janvier 2004 du tribunal administratif de Ouagadougou.
Ce jour-là en effet, l’avocat du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATO) qui est aussi celui de l’autre aile du PAl, celle de Soumane Touré, aurait exhibé un exemplaire du journal officiel (J.O.) du Faso qui se serait révélé être un faux. II serait en effet différent du numéro reçu par le procureur du Faso et de celui présent sur le site Internet du J.O. Conclusion : c’est un faux. Fabriqué par qui ? On ne devrait pas tarder à le savoir. Car si ce faux et cet usage de faux s’avéraient, ce serait très grave, et ceux qui l’ont utilisé devraient être punis à la hauteur de leur forfait. Car si on ne peut plus faire foi au journal officiel, on ne sait plus où on va.

Ce nouvel épisode dans la querelle de légitimité que se livrent depuis des années les frères ennemis du PAl rappelle d’ailleurs, pour nous autres journalistes, l’obligation qui est faite aux journaux de déposer chaque jour auprès du parquet un exemplaire de leur édition. Ça peut ressembler à une corvée, mais à l’heure des nouvelles technologies de l’information et de la communication où toutes les manipulations sont possibles, surtout sur les photos, cette précaution prend toute son importance en cas de litige.


- Ce n’est plus un secret, la campagne pour la présidentielle de 2005 au Moogho est bel et bien partie.
On en voudra à Salif Diallo, l’oeil et l’oreille de Blaise Compaoré, de l’avoir lancée très tôt, mais ça donne déjà du grain à moudre aux moulins de la classe politique. A propos, on me charge de te dire, et cela vaut aussi pour tout le village, qu’en février 2004 commencera le processus de révision des listes électorales.
Le fichier électoral réclamé à cor et à cri par l’opposition pour une plus grande transparence des élections à venir verra enfin le jour.

Pour réaliser, il ne faudra pas moins de dix mois aux -savants du Centre national de traitement de l’information (CENATRIN).
Ne soyez donc point étonnés que les partis politiques de l’opposition comme du pouvoir, écument d’ici là la brousse. C’est le moment ou jamais de mobiliser les troupes, les électeurs, afin qu’ils s’inscrivent massivement.
Que ceux donc qui jusqu’à ce jour n’ont ni acte de naissance, ni pièce d’identité se mettent en règle pour pouvoir remplir leur devoir civique le moment venu. Même si les « feuilles » vous font défaut, faites-le savoir à ceux-là que vous votez toujours. N’ont-ils pas reçu les subventions de l’Etat à cet effet ? Voici, en tout cas, venue l’heure des comptes.


- Comme tu le sais sans aucun doute, les Etalons du Burkina Faso sont actuellement en Tunisie où ils prennent part à la 24e Coupe d’Afrique des nations de football. Leur première sortie le 26 janvier demier contre les lions du Sénégal a été tout simplement honorable, ayant déjoué les pronostics des connaisseurs du ballon rond, en réussissant un nul parfait. Cet après-midi, ils évolueront contre les Aiqles du Mali.
Pour être sûrs de ce qualifier pour les quarts de finale, les poulains du coach Jean-Paul Rabier doivent impérativement contraindre les rapaces du Djoliba à baisser la tête.
En tout cas, ils ont le courage et la hargne qu’il faut, et toute la nation derrière eux pour chanter l’hymne de la victoire.

Vous surtout, à Laye, implorez bon Dieu et les ancêtres, afin qu’ils soient des nôtres en ce jour de vérité.
Ici à Ouaga, des prières ont déjà été dites dans les Eglises, les temples, elles mosquées tout au long de la semaine à la demande de l’Initiative nationale de soutien aux Etalons (INSE).
J’ai bon espoir qu’à l’issue des 90 minutes de jeu, en chœur, vous entonnez avec moi « Etalons, yaa but ! »


S’iI y a un Burkinabè qui se sera illustré de fort belle manière à cette CAN, je suis au regret de te le dire, cher Wambi, que c’est un chameau, pardon un Samo. Tu sais bien que c’est une espèce qu’il faut éviter soigneusement d’encenser de peur que ça ne lui monte à la tête comme le ..Ricard.. ou la -Gulness Light.. qu’on affectionne tant dans les environs de Toma et de Yaba. Rien à voir avec leur gnontoro.., m’a-t-on dit. Ce Samo-Ià, qui a fait tout de même notre fierté sur les bords de la Méditerranée, n’est autre que Lassina Paré qui a officié l’opposition Egypte # Zimbabwe dimanche dernier à Sfax.

Il a été tout simplement merveilleux. Les chroniqueurs sportifs à cette CAN sont unanimes que jusqu’à présent, il est le meilleur des hommes en noir, et lui prédisent déjà un avenir radieux en Coupe du monde. Mais je parie, cher Wambi, que si l’on fouille bien, ce Paré doit être un Kaboré, un llboudo ou un Ouédraogo. Parce que de Samo aussi lucide, je n’en connais point. Gageons qu’il saura demeurer le digne ambassadeur du corps arbitral burkinabè à cette CAN tunisienne.


- Cher Wambi,
Cela fait quelques mois que Je ne n’ai pas fait le point de l’évolution des mesures prises dans le cadre de la réhabilitation du marché Rood Woko, partiellement ruiné par des flammes le 27 mai 2003. Tu te rappelles qu’après l’incendie de ladite infrastructure, deux sites provisoires avaient été retenus pour accueillir les commerçants. D’abord le terrain de l’ASECNA, puis l’hippodrorne d’Hamdalaye au secteur 9 (Nonsin) de Ouagadougou. Sache donc que les locataires de Rood Woko, que ton neveu Zouwooko a baptisés les « sans domiciles fixes ou SDF", sont toujours installés sur le premier site d’accueil alors qu’il était initialement prévu un séjour de quelque trois mois.

Quant au second site, l’hippodrome, il est toujours en chantier. Le mardi 27 janvier dernier, Benoît Ouattara et Hyppolite Lingani, ministres respectivement en charge du Commerce et des Infrastructures, accompagnés de « Tebguéré », je veux dire le maire Simon Compaoré, étaient ensemble sur le lieu. L’objet de celle visite, présenter des boutiques témoins aux commerçants. Deux échoppes y ont été effectivement érigées.
Mais cher cousin, laisse-moi te dire qu’il y a quelque chose qui m’a tout de même paru curieux. Il s’agit de la nature des matériaux qui ont servi à la construction de ces boutiques. En tout cas, je t’informe que ce sont des matériaux dits définitifs et cela présage que les chevaux risquent de ne plus avoir accès à cet endroit. A cette allure, j’ai l’impression qu’en fait de site provisoire, comme on me l’avait fait savoir au départ, ça risque d’être un provisoire définitif. En d’autres termes, ton ami Zaïga ne pourra plus y aller trotter avec son cheval.

Par ailleurs, comme l’on dit souvent, le malheur des uns fait le bonheur des autres. S’il y a des gens qui ne se plaindront pas du tout, ce sont les riverains immédiats de l’hippodrome car pour la circonstance, les alentours ont été viabilisés. Cependant, je pense qu’il serait bon que ces aménagements couvrent tout le quartier, de même qu’il faut songer au bitumage de la rue 19.24 qui part de l’avenue de la Jeunesse jusque dans la zone de Rimkiéta.

En attendant, et dans l’espoir d’avoir été compris, je t’ouvre cher cousin le carnet secret de Tipoko l’Intrigante :


- On se rappelle que courant 2003, quatre députés du Congrès pour la démocratie el le progrès (CDP) avaient déposé sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, une proposition de loi relative à une réforme du code électoral. II s’agit de Christophe Dabiré, Fidèle Oui, Achille Tapsoba et de Véronique Kando,
Une initiative accueillie, on s’en souvient, par un tollé général émanant des partis politiques d’opposition de la société civile et de l’opinion nationale d’une manière générale. Car si, comme tout texte, l’actuel code électoral est perfectible, il a au moine le mérite d’être consensuel. D’où vient alors que ces messieurs et dames du CDP veuillent la réformer ?

On croyait d’ailleurs que face à l’accueil qui a été réservé à leur texte, Roch Marc ChrIstian Kaboré et ses camarades avaient classé leur affaire sans suite. Erreur ! On apprend en effet qu’un atelier de réflexion sur la réforme du code électoral devrait se tenir les 3 et 4 février 2004 à l’Assemblée nationale. Entre autres participants, on cite le nom du député Yarga Larba et des universitaires : Tall Moctar (DG de l’ENAM), Paul Kiemdé, Jean Yado Toé, tous enseignants de droit à l’université de Ouaga.

Après le gouvernement et la société civile, les députés veulent aussi s’engager dans la lutte contre la corruption. On annonce ainsi la création future d’un réseau de parlementaires contre ta corruption où tous les groupes devraient litre représentés.
A titre d’exemple, le CDP devrait être représenté par les députés Fidèle Oui, Véronique Kando, Bernard Nabaré, Christophe Dabiré, Maurice Dieudonné Bonanet, Blandine Sawadogo. Pourvu seulement que ce ne soit pas un effet de mode.


- Les usagers de certaines artères du secteur 19 (Nonsin) de Ouagadougou, dans l’arrondissement de Boulmiougou, ont dû être surpris de constater depuis le samedi 24 janvier 2004 des panneaux de signalisation. Il s’agit de l’œuvre d’un conseiller municipal dudit arrondissement, du nom d’Alassane Traoré qui, soucieux de la sécurité routière, a commandé une vingtaine de panneaux et les a fait implanter à des endroits où le traffic comporte beaucoup de risques. En tout cas, dans le quartier Ils sont nombreux à saluer l’initiative de cette autorité municipale. C’est en en effet un geste qui mérite d’être encouragé et espérons que d’autres personnes lui emboîteront le pas.


- Ce vendredi, il partir de 8H 00, le palais du Baloum Naaba, à Bilbalogho, secteur 2 de OUagadougou, refusera du monde, et pas n’importe quel monde. S’y rencontrent en en effet les dolotières du Kadiogo, les patrons du service des Impôts et du service d’hygiène. On imagine aisément que l’argent et la propreté seront à l’ordre du jour. . .
A ce que l’on dit, les dolotières pourraient revoir le prix de la calebassée à la hausse afin de pouvoir supporter les taxes jugées trop élevées, le fardeau du bois de chauffe, etc. .
Mais ce ne sera pas une raison pour les tanties Sabine, Jeanne-Marie, Antoinette, Gompoko, Yempoaka et autre Blandine qui luisent malgré tout, de refuser le traditionnel -Ienga- aux inconditionnels de la bière de sorgho germé.
Sinon, nous en connaissons qui n’hésiteront pas à marcher sur ces sacrés cabarets.


- L’hebdomadaire point de presse du gouvernement a lieu cet après-midi à partir de 17h dans la salle de conférences du ministère d’Etat chargé des Affaires étrangères et de la Coopération sous-régionale. A l’ordre du jour :

- la transformation des produits locaux et la création d’entreprises de transformation des produits locaux ;

- la fixation de l’âge de la retraite des agents de la Fonction publique ;

- l’institution d’un congé de fin de service ;
. le point sur le Hadj 2004.


- L’affaire de l’indélicat receveur du bureau de poste de Toussiana refait surface (cf. L’Observateur paalga du 7 au 9 novembre 2003). L’infâme receveur, on se rappelle, avait prétexté un besoin urgent d’aller aux toilettes pour prendre la clé des champs alors que les contrôleurs étaient en train de passer au peigne fin ses comptes. Une première évaluation faisait ressortir un trou de 7 millions de nos francs dans les coffres de la Caisse nationale d’épargne (CNE). Depuis, l’indélicat agent des postes était activement recherché par les forces de l’ordre mais en vain.

Aux dernières nouvelles, il semble en effet, qu’il a été appréhendé à la frontière avec le Ghana où il tentait de quitter le Faso. Une analyse poussée de ses comptes à Toussiana a montré que contrairement à la première évaluation, c’est plutôt un cratère de 20 briques qu’il aurait creusé dans les coffres de son service.
Notre bonhomme se trouve actuellement au frais à la prison civile de Bolomakoté à Bobo-Dioulasso où il attend que la justice statue sur son sort. Ce procès sera aussi l’occasion de voir si l’indélicat receveur a bénéficié de complicité dans sa forfaiture.
En attendant, un autre receveur a été affecté au bureau de poste de la douce localité de Toussiana. Il serait friand de viande de chien et amateur invétéré de dolo. Vous avez vu juste, il s’agit bel et bien d’un dagara.


- Mme Alice Ouédraogo fait partie des grosses pointures du monde des affaires de notre pays. Jusque-là un peu méconnue du commun des Burkinabè, ses récentes distinctions tant sur le plan national qu’international ont permis aux uns et aux autres de coller un visage à ce nom. Ainsi, au cours de l’année 2003, la PDG de la Résidence Alice située sur le boulevard Circulaire ou si vous préférez boulevard du Teng Sooba, a raflé à elle seule 3 prix dont 2 à "échelle continentale et mondiale. Si le monde des affaires semble plus ou moins être le domaine des hommes dans notre pays, Alice Ouédraogo aura su se frayer un chemin avec son groupe scolaire le Petit Poucet et son agence Armelle Voyage. Unique femme du Cercle des jeunes chefs d’entreprise, elle est en train de mettre en place une unité de fabrique de jus de fruit. Et ce, dans le souci de répondre à la ligne politique du Burkina qui est la transformation des produits agricoles au plan local.


- Le comité d’organisation du jubilé d’or du collège de la Salle informe tous les anciens lassalliens, qu’en raison de la fête de Tabaski qui a lieu le 1er février, l’assemblée générale initialement convoquée à cette date est reportée au dimanche 8 février à 15h à Jeunesse d’Afrique. L’ordre du jour qui portera sur le bilan des activités et la mise en place du premier bureau de l’Amicale des anciens, reste inchangé.


- AmbIance spirituelle et festive à Sâaba ce samedi 31 janvier 2004, et pour cause. On y célèbre en effet le jubilé d’or sacerdotal de l’abbé Barthélémy Ouédraogo. Lequel a été ordonné le 3 janvier 1954 à Ouagadougou par Mgr André Dupond.
Belle cérémonie de chants locaux en perspective, quand on sait qu’à côté de feu l’abbé Robert Ouédraogo, son cousin, Il fait partie de ceux qui ont porté haut le flambeau de l’inculturation au sein des communautés chrétiennes des paroisses où il est passé.
Il est l’auteur compositeur de la célèbre chanson « Yaaog yaa viugo » que la chorale de St-Camille exécute si merveilleusement. Heureux jubilé monsieur l’abbé .

Ton cousin Passek Taalé
L’Observateur Paalga

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