Actualités :: Santé sexuelle et reproductive : Huit pays de l’Afrique de l’Ouest partagent (...)

Ce lundi 5 juin 2023 s’est tenu à Ouagadougou, l’atelier régional du suivi des engagements sur les droits et santé sexuelle et reproductive organisé par le ministère de la Santé et de l’hygiène publique. Ce cadre de rencontre et d’échanges vise à contribuer à la mobilisation des Etats et au renforcement de la mise en œuvre des engagements pris lors du Forum génération égalité (FGE) pour la région de l’Afrique de l’Ouest francophone. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la santé Jean Claude Kargougou.

En septembre 2021, le Burkina Faso était élu co-leader de la coalition d’action « Autonomie corporelle : droits et santé sexuelle et reproductive. » Dès lors, ses actions sur le terrain devraient consister à fédérer les énergies pour une lutte plus efficace pour les droits et la santé sexuelle et reproductive. C’est donc pour tenir ce pari que se tient cet atelier, avec la participation de sept pays que sont : le Bénin, le Togo, le Sénégal, le Mali, le Niger, la Guinée et la Côte d’Ivoire.

La ministre de la solidarité, de l’action humanitaire Nandy Somé était elle aussi présente à la cérémonie d’ouverture

Les défis à relever dans ces pays pour ce qui est du sujet en cause sont nombreux. « Dans le domaine spécifique de la planification familiale, en 2022, les taux de prévalence contraceptives pour les méthodes modernes chez toutes les femmes, étaient inférieurs à 30% dans tous les pays du partenariat de Ouagadougou, allant de 8,4% en Mauritanie à 28,3% au Burkina Faso. La demande satisfaisante en planification familiale était également faible et inférieure à 50% dans six pays sur neuf, avec des écarts importants entre les pays. Les défis en droit et santé sexuelle et reproductive sont encore plus importants chez les adolescents et les jeunes. L’accès de cette frange de la population, la plus importante du reste aux services et à l’information sur la santé sexuelle et reproductive était limité » a résumé le ministre Jean Claude Kargougou.

« Ces obstacles constituent autant de défis pour la réduction des mortalités maternelle, néonatale, infantile et des adolescents dans nos pays, par ailleurs touchés par des crises multiformes aux conséquences humanitaires désastreuses » Dr Jean Claude Kargougou

Toutefois, ces défis quoiqu’importants n’ont pas empêché les pays de gagner du chemin. « Au Burkina Faso, l’une des grandes avancées concerne l’éducation des jeunes. Beaucoup de choses ont été faites et on note la redynamisation des espaces et des centres de santé scolaire et universitaire. Il y a également la gratuité des soins chez les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. C’est ainsi dans plusieurs pays et d’autres sont sur la lancée. Il y a en outre l’évolution des normes sociales. Nous sommes en Afrique de l’Ouest, donc nous avons les mêmes réalités. Nous ne faisons pas du copier-coller. Nous contextualisons en fonction de nos réalités. Le plus important c’est ce que nous voulons c’est-à-dire les soins de qualité, accessibles et disponibles » a laissé entendre Dr Euphrasie Aojami, présidente du comité régional de coordination, par ailleurs point focal du FGE au Burkina Faso.

« Quelques pistes d’amélioration ont été explorées. Il nous appartient en peu de temps de les enrichir les consolider » Dr Euphrasie Aojami

Ces avancées toujours sont loins des objectifs à atteindre et constituent selon le point focal, une invite à redoubler d’efforts malgré les multiples crises qui viennent compromettre quelques fois les moyens mis à disposition pour agir. « Nous, nous devons de faire mieux, de rationaliser, de digitaliser, de renforcer notre écoute des cibles pour atteindre les objectifs majeurs qui, eux, demeurent inchangés » a insisté Dr Euphrasie Aojami. « Nous n’avons pas le choix, c’est un devoir » dira-t-elle pour conclure.

Une photo de famille réunissant les acteurs qui prendront part à cet atelier qui durera 72h, soit du 5 au 7 juin 2023

Erwan Compaoré

Lefaso.net

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