Le samedi 13 mai 2023 a eu lieu, à Toma, la cérémonie de lancement du projet de formation au métier de tissage de 30 jeunes filles et femmes de la commune rurale de Kougny. L’initiative est de l’association Konwoma basée à Ouagadougou, mais intervenant dans la province du Nayala.
Pendant 28 jours, 30 jeunes filles bénéficieront du projet de formation des femmes et filles de la commune de Kougny en tissage. L’initiative est de l’association Konwoma, avec l’appui technique et financier du ministère en charge de la Culture du Burkina, à travers le Fonds de développement culturel et touristique.
La commune rurale de Kougny est reconnue dans le tissage et la teinture de pagnes traditionnels au Burkina. Cependant, force est de constater une faible production de la bande de cotonnades dans la localité. Cela entraîne de gros investissements ailleurs depuis plusieurs années, afin de pouvoir acquérir des bandes pour la teinture à Kougny. C’est pour pallier ce problème que l’association Konwoma a initié ce projet. « Au lieu d’aller acheter à Ouagadougou ou à Bobo-Dioulasso, nous pouvons former des jeunes filles et femmes qui vont produire sur place. Cela fera non seulement un gain pour eux, mais aussi une réduction du coût de la matière première », a expliqué Drissa Diakité, président de l’association Konwoma.
Selon le président de la délégation spéciale de la commune de Kougny et président de la cérémonie, Drissa Barro, « ce projet contribuera non seulement à améliorer leurs conditions de vie, mais aussi à renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble de ces femmes ». Il a donc invité les bénéficiaires à s’approprier les différentes connaissances qui leur seront enseignées en restant assidues à la formation et attentives aux différentes explications.
Prévue pour se dérouler à Kougny du 13 mai au 10 juin 2023, la formation a été délocalisée à Toma pour des raisons sécuritaires, Kougny s’étant vidé de sa population. « Les bénéficiaires seront formées selon le référentiel de formation en teinture et en tissage du Burkina », a assuré Suzanne Ki, formatrice et promotrice du centre Lawalèko Raïma textile du Nayala.
Y. I. K-Z
