Actualités :: Lutte contre la dégradation de l’écosystème au Burkina : Vers la validation (...)

Sous l’égide du ministère de l’Environnement de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement, l’Initiative la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) tient, ce vendredi 23 décembre 2022, un atelier de validation de la stratégie nationale 2023-2030 de l’IGMVSS au Burkina Faso. La validation de ce document permettra de prévenir, d’enrayer et d’inverser la dégradation des écosystèmes au Burkina Faso.

La désertification constitue un défi au Burkina Faso. La dégradation des écosystèmes productifs connaît aujourd’hui des proportions inquiétantes du fait des effets du changement climatique, conjugués aux mauvaises pratiques de production et d’exploitation des ressources naturelles. Pour y faire face, il était urgent d’adopter non seulement une approche multisectorielle et intégrée de gestion durable des terres sur le long terme, mais aussi de développer une forte collaboration entre les acteurs et les secteurs. C’est ainsi qu’est née l’initiative de la grande muraille verte au Burkina Faso à laquelle notre pays a adhéré en signant et en ratifiant la convention portant création de l’Agence panafricaine de la grande muraille verte, respectivement en 2010 et en 2015.

Les participants vont se pencher sur l’ensemble de ces piliers pour faire une adéquation avec les grands outils de planification adoptée au niveau national

En ratifiant cette convention, les ambitions du gouvernement sont claires. Il s’agit d’accélérer la mise en œuvre de l’initiative pour accroître l’envergure géographique des interventions sur la gestion durable des terres et de l’environnement afin de hâter la restauration de l’écosystème. Ce document, une fois la stratégie 2023-2030 de l’IGMVSS validée, donnera les coudées franches à l’IGMVSS, de mettre en œuvre les stratégies nationales et les plans d’actions spécifiques d’opérationnalisation des différentes politiques sectorielles du gouvernement.

Des piliers du document

Ce document, a expliqué le coordinateur national de l’IGMVSS, Adama Doulkom, aborde cinq piliers essentiels qui devront servir de boussole pour la construction des différents projets au niveau de la Grande muraille verte. Le premier pilier concerne la restauration des terres et des écosystèmes permettant d’améliorer la production et la productivité des terres et des écosystèmes. Le second axe scrute les chaînes de valeurs, notamment les produits forestiers non ligneux. La troisième direction examine les infrastructures résilientes au climat. La quatrième orientation se focalise sur le renforcement des capacités. Enfin, il y a un domaine, non moins important, qui inspecte la gouvernance, la recherche, les questions de suivi évaluation et de communication.

Le coordinateur national, Adama Doulkom a témoigné sa gratitude aux partenaires techniques et financiers qui accompagne l’Initiative

« Donc, les participants vont se pencher sur l’ensemble de ces piliers pour faire une adéquation avec les grands outils de la planification adoptée au niveau national parce que l’IGMVSS travaille dans une vision de synergie et de complémentarité », a-t-il indiqué. C’est le lieu pour le coordinateur national de l’IGMVSS de dire merci à l’ensemble des partenaires techniques et financiers, notamment à l’Association pour la promotion de la formation et de l’éducation à l’étranger et OBI international qui accompagne l’initiative depuis 2014.

Le ministre en charge de l’environnement, Augustin Kaboré, a rassuré que son département reste disposé à accompagner l’IGMVSS

Du reste, le ministre en charge de l’environnement, le colonel des Eaux et forêts, Augustin Kaboré, a soutenu que son département reste disposé à poursuivre les échanges avec les partenaires pour déployer les solutions dans la lutte contre le changement climatique, la dégradation des sols et pour le développement humain dans le cadre cette initiative. Dans cette perspective, il a informé que plusieurs projets sont en formulation avancée avec la FAO et d’autres partenaires. « Je vous exhorte à une analyse minutieuse du document afin qu’il exprime les préoccupations et les attentes réelles des communautés ainsi que les réponses idoines », a-t-il terminé.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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