ActualitésDOSSIERS :: Supposé exactions de l’armée burkinabè : Des panafricains invitent à se (...)

Le 10 novembre 2022, le gouvernement de la transition a été saisi par le Bureau pays du Haut-commissariat aux droits de l’homme (HCDH) pour des supposés « cas d’exactions » commises par l’armée burkinabé dans les zones de théâtre de combat dans le Soum. Dans le communiqué ci-après, la Fédération des Mouvements Panafricains du Burkina Faso (F.M.P./BFF) condamne les accusations dont les conséquences seraient de nature à « démoraliser les troupes combattantes de l’armée burkinabé engagée dans la lutte contre le terrorisme ».

« La Fédération des Mouvements Panafricains du Burkina Faso (F.M.P./BFF) est un regroupement de plusieurs organisations de la société civile burkinabé qui lutte pour la souveraineté totale et le développement durable des pays africains. Attachant du prix à la veille citoyenne pour une gouvernance vertueuse et aux questions de respect des Droits de l’Homme prescrites par la Déclaration universelle des droits de l’homme et de la charte africaine des droits de l’homme auxquelles le Burkina Faso est partie, la F.M.P./BF donne de la voix suite à la lettre du Bureau pays du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) adressée au gouvernement de la transition du Burkina Faso et faisant cas des exactions commises par l’armée burkinabé dans les zones de théâtre de combat dans le Soum.

- Considérant la constitution du 02 juin 1991 et la charte de la transition du 14 0ctobre 2022 à protéger tous les burkinabé et à garantir leurs droits fondamentaux,
- Considérant le rôle et les missions du HCDH à contribuer à la promotion et à la protection de tous les citoyens burkinabés à travers une assistance technique, des conseils et un soutien au gouvernement du Burkina, notamment dans le contexte d’une situation sécuritaire complexe dans le Sahel.

Considérant le caractère républicain de l’armée burkinabé à respecter les Droits de l’Homme et à protéger toutes les populations burkinabés sans distinction aucune,
- Considérant les preuves non constituées et notifiées dans la lettre de HCDH adressée au gouvernement de la transition du Burkina Faso à la date du 10 novembre 2022, dans laquelle le Bureau indique que « le 9 novembre 2022, vers 14 heures, le 14e Régiment Interarmées de Djibo aurait tiré des obus sur les villages de Holdé, Yaté, Ména Dabere-Pogowel, situés à environ 10 km du camp militaire du Régiment et de la ville de Djibo (province de Soum, région du Sahel).

Aucune des sources (contactées) n’a été capable pour l’heure, d’établir un bilan exact, mais disent qu’il y a eu plusieurs personnes tuées y compris des femmes et des enfants. Ils disent également craindre que les tirs ne se poursuivent aujourd’hui 10 novembre et les jours à venir » ;

- Considérant la portée d’une telle déclaration d’une telle organisation comme le Bureau pays du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) en temps de guerre aux yeux des pays du monde, la Fédération des Mouvements Panafricains du Burkina Faso (F.M.P./BF) regrette les propos infondés et basés sur des on dit, véhiculés par le HCDH et qui, ne font que faire la propagande des groupes armées terroristes.

La Fédération condamne avec fermeté cette forme de déclaration dont les conséquences seraient de nature à : démoraliser les troupes combattantes de l’armée burkinabé engagée dans la lutte contre le terrorisme afin de garantir le droit de vie à tous les burkinabé sans distinction aucune ; ternir l’image du caractère républicain de l’armée burkinabé sur le plan national et international, et effriter la confiance de l’armée burkinabé vis-à-vis de ses populations et de ses partenaires régionaux et internationaux.

Au regard de ce qui précède, la Fédération des Mouvements Panafricains du Burkina Faso (F.M.P./BF) invite le Bureau pays du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme(HCDH) et les organisations sœurs à se départir des manipulations des groupes armés terroristes qui disposent aujourd’hui de tous les moyens communicationnels et militaires pour saper les efforts de restauration de la patrie et le caractère républicain de l’armée burkinabé.

La F.M.P./BF demande au Bureau pays du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme qui, dispose des capacités techniques et logistiques pour surveiller et contrôler les actions de l’armée burkinabé sur le terrain des combats, à utiliser ce même canal pour fournir des renseignements nourris au gouvernement du Burkina Faso à mieux contrer les groupes armés terroristes qui endeuillent et privent sans cesse le droit de vie, le premier droit fondamental, aux femmes et aux enfants burkinabé.

La Fédération des Mouvements Panafricains du Burkina Faso (F.M.P./BF) reste attentive et suit avec intérêt, le respect des principes du droit humanitaire par les organisations internationales et se réserve le droit de poursuites judiciaires pour non assistance au Peuple Burkinabè en danger du terrorisme aux organisations habilitées à protéger, de concert avec le gouvernement, les citoyens burkinabés qui tombent chaque jour des balles assassines des terroristes.

Pour la Fédération des Mouvements Panafricains du Burkina Faso (F.M.P./BF),

Le Bureau Exécutif National ».

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