Actualités :: Burkina : La lenteur administrative est souvent perçue comme du chantage, (...)

La lenteur administrative au Burkina est une réalité à laquelle le citoyen se sent impuissant. Depuis des décennies, ce constat amer donne l’impression qu’aucun changement n’est possible. Dans cette tribune, Bamyam Jacob Tarpaga s’est réjoui des propos du président Traoré Ibrahim exhortant les secrétaires à « aller vite ».

« Sous d’autres cieux, rien n’explique cette lourdeur que nous pensons inutile. Cela plomb l’élan du secteur privé qui malgré la rude concurrence se voit écraser par ce poids souvent perçu comme monnaie d’échange et de chantage ; chose absurde que le chef de l’État a bien relevé et condamné.

Nous voyons en ce ton, l’assainissement et la dépolitisation du secteur public que nous encourageons de vive voix ; aussi, la probable fin du chantage dont beaucoup d’entreprises privées sont victimes et amener certains agents publics à « travailler ». Notre souhait est que cela soit suivi de près afin d’accélérer l’essor économique du secteur privé et par ricochet celui de notre pays.

Nous proposons à cet effet le recours aux technologies de l’information afin de réduire le fardeau administratif. Ainsi que, la possibilité d’effectuer des démarches en ligne pour gagner du temps et éviter d’avoir à se rendre sur un site physique pour retirer ou présenter un formulaire. De plus, on pourrait afficher les délais de traitement de tout dossier et permettre aux administrés d’avoir une réponse écrite expliquant les raisons de tout retard de traitement de leurs dossiers. Cependant nous saluons le courage et l’exemplarité des travailleurs soucieux des peines causées par ce laxisme cancérigène et qui s en démarque a travers leurs assiduité et leur dévouement au travail fait « vite et bien ».

Notre réflexion ne se limite pas seulement au fardeau qui pèse sur les entreprises, mais aussi sur le fardeau réglementaire qui pèse sur les particuliers faisant également l’objet de nombreuses récriminations et de de frustrations.

Bien que tout soit urgent au Burkina Faso, nous exhortant donc les nouvelles autorités à une politique publique rationnelle digne de ce nom qui tient en compte la contribution du secteur privé à l’essor économique et endiguer ce fardeau inutile qui constitue un frein réel pour notre développement. »

Bamyam Jacob Tarpaga, chef d’entreprise.

Lutte contre le chômage : Une politique inexistante
Homosexualité : Expression de la liberté, ou fléau social (...)
Putsch manqué en Mauritanie : Le Burkina aurait encore (...)
"On boit le sang de Blaise pour rien"
Les marchés de gré à gré : Quand le conseil des ministres (...)
Réforme globale de l’Administration publique : "Ça fait (...)
Gratuité des ARV : Placer le Burkina sous tutelle (...)
"Libérons les enseignants du primaire..."
Les Dépenses publiques improductives
Certains agents municipaux exagèrent ....
Opposition burkinabè : Chacun se cherche
Du roman au français : Pourquoi faut-il valoriser nos (...)
ONATEL : "Mauvaise manière de servir"
Humeur : des quartiers dans l’eau ; la faute de ces (...)
Les raisons de voter Blaise Compaoré
Entretien du chef de l’Etat avec la presse : Que de (...)
Voyage du petit Tamboura et autres aux Etats-Unis : La (...)
Réforme globale de l’administration publique : Le (...)
Conflits agriculteurs/éleveurs : Quelques éléments (...)
Gratuité des ARV : L’ONUSIDA fait une mise au point
La "Passion du Christ" de Mel Gibson : Une simple (...)

Pages : 0 | ... | 5187 | 5208 | 5229 | 5250 | 5271 | 5292 | 5313 | 5334 | 5355 | ... | 5397


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés