Actualités :: Mouvement SENS : Les jeunes s’engagent à lutter contre la corruption

Le Secrétariat national à la jeunesse du Mouvement SENS a organisé, le samedi 21 mai 2022 à Ouagadougou, un atelier de formation sur le thème « Sources et manifestations de la corruption : leçons pour une jeunesse politique incorruptible et incorrompue ».

Ils sont venus d’horizons divers pour prendre part à cette formation organisée par le Secrétariat national à la jeunesse du Mouvement SENS. Selon Me Guy Hervé Kam, coordonnateur du Mouvement SENS, cette formation sur la corruption est nécessaire, parce que le mouvement estime que la première marche de l’engagement en politique, c’est la lutte contre la corruption et la défense des valeurs d’intégrité et de dignité.

Les participants, membres du Mouvement SENS, sont venus de différentes villes pour prendre part à la formation.

« Nous voulons renouveler la classe politique avec des acteurs qui s’engagent à servir et non à se servir. Nous avons aussi appelé les jeunes qui prenaient beaucoup de distance avec la politique, certains par crainte de se salir. Nous leur avons dit d’intégrer le mouvement parce que la question de la corruption, des mauvaises pratiques, ce n’est pas une fatalité, on n’est pas obligé de la faire. C’est pourquoi, au début de leur engagement, nous avons estimé qu’il était utile et important de les sensibiliser à la question de la corruption (…), pour qu’en toute connaissance de cause, ils s’éloignent de cette pratique pour être les nouveaux hommes politiques que nous voulons construire, que nous voulons former », a expliqué Me Kam.

Au cours de la formation donnée par le Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC), les participants se sont familiarisés avec la notion de corruption et ce qu’elle renferme, ses différentes formes et les variantes que la corruption peut prendre. Ils ont également pris connaissance des causes et des facteurs qui peuvent être à la base des pratiques de corruption. « Ce qui est important en tant qu’acteurs qui veulent impulser le changement, c’est de voir les conséquences de ces pratiques sur la société individuellement et collectivement », a indiqué Issouf Paré, secrétaire chargé des études et des enquêtes au REN-LAC, formateur du jour.

Issouf Paré, secrétaire chargé des études et des enquêtes au REN-LAC.

Il a également fait un focus sur la corruption électorale, son ampleur et ses manifestations au Burkina Faso, mais aussi sur le dispositif juridique et institutionnel en matière de lutte contre la corruption.

Il dit espérer qu’à l’issue de la formation, ces jeunes s’engageront véritablement à lutter contre ce phénomène qui gangrène la société. « Nous attendons des participants (…) qu’à l’issue de la formation, ils comprennent les enjeux que cela représente pour notre société et s’engagent dans la lutte contre la corruption parce que c’est l’affaire de tout le monde. Il faut une synergie de tous les acteurs : les politiques, la société civile, la presse, la population de manière générale », a laissé entendre Issouf Paré.

Arlette Kagambega s’est engagée à lutter contre la corruption.

Yacouba Belem, étudiant en droit, et Arlette Kagambega, étudiante en anglais à l’université de Ouahigouya, tous deux membres du Mouvement SENS, et leurs camarades se sont engagés, à l’issue de la formation, à lutter contre la corruption. « Je suis engagée à lutter contre cette pratique, à former mes camarades. Je partagerai ce que j’ai appris à cette formation pour qu’ensemble, nous luttions contre la corruption », a indiqué Arlette Kagambega. C’est d’ailleurs ce que leur a demandé le coordonnateur du mouvement, qui souhaite que ce que les participants ont appris soit répercuté auprès de leurs camarades qui n’ont pas assisté à la formation.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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