Actualités :: Embargo de la CEDEAO : L’APP/Burkindi appelle tous les peuples à la « (...)

Quatre jours après les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali, les désapprobations et soutiens continuent de fuser. Par la déclaration ci-dessous parvenue à notre rédaction, l’Alternative patriotique panafricaine/Burkindi (APP/Burkindi), parti qui prône le panafricanisme, s’interroge sur la posture des Chefs d’État et appelle tous les peuples à la solidarité active avec le Mali.

L’APP / BURKINDI SOUTIENT LE PEUPLE MALIEN DANS SA LUTTE CONTRE L’INSECURITE ET POUR SA SOUVERAINETE PLEINE ET ENTIERE !

Le 9 janvier 2022 à Accra, les chefs d’États de la CEDEAO et de l’UEMOA ont pris contre le peuple malien des mesures d’étouffement, amplifiant les mesures déjà prises le 12 décembre 2021 à Abuja, au motif d’un désaccord sur la durée de la transition.

Outre les mesures drastiques de fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali, de suspension des transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et le Mali, de gel des avoirs de la République du Mali dans les banques centrales de la CEDEAO, de suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la CEDEAO (BIDC et BOAD), les chefs d’États ont décidé de l’activation de la « force en attente de la CEDEAO ».

Très clairement, la CEDEAO est prête à l’asphyxie et l’agression militaire d’un pays frère déjà en guerre contre le terrorisme et le séparatisme.

De quel côté se situent les Chefs d’États de l’UEMOA et de la CEDEAO et pour quels intérêts sont-ils mobilisés ? Eux qui n’ont jusque-là jamais évoqué l’activation de la force en attente de la CEDEAO pour venir en aide aux peuples de la communauté confrontés aux graves problèmes tels que : terrorisme meurtrier, répression sanglante pour des 3e mandats anticonstitutionnels, fraude électorale massive et mal-gouvernance qui affame les populations. La plupart de ces chefs d’États ont pour spécialité de jeter en prison celles et ceux qui s’opposent ouvertement à leur dictature à peine déguisée et leur mauvaise gouvernance.

Cette posture de la CEDEAO fait écho au communiqué publié le 23 décembre 2021 par 16 pays européens opposés à la décision du Mali d’engager une coopération militaire avec la Russie. En prenant de telles mesures iniques contre le peuple malien, les dirigeants de la CEDEAO défendent des intérêts éloignés des attentes des peuples Africains.

La signature du Président KABORE sur cette déclaration de guerre contre le peuple frère du Mali est inadmissible. Lui qui s’est maintenu au pouvoir par une vaste et honteuse corruption électorale ; lui qui est incapable d’assurer l’intégrité du territoire national du Burkina Faso, la sécurité de son peuple en proie à des assassinats de masse et des déplacements massifs de population.

1 Le peuple malien debout a massivement contesté et combattu le régime d’Ibrahima Boubacar KEITA, au prix du sang de plusieurs de ses enfants. Le peuple malien debout a massivement participé aux Assises nationales de la refondation qui ont proposé un chronogramme au Conseil national de la transition. Le peuple malien est souverain et à ce titre peut et doit décider librement de son organisation et de sa destinée.

L’APP / Burkindi dénonce ces mesures d’étranglement du peuple frère du Mali et appelle les parties prenantes à la retenue et au dialogue dans le seul et unique souci de l’intérêt du peuple malien.

Le peuple du Mali et tous les peuples d’Afrique ont les mêmes intérêts, la même soif de liberté et de progrès. Il est urgent d’unir toutes les forces de progrès d’Afrique pour soutenir le peuple malien face à cette tentative de dislocation en cours depuis plus de 8 ans.

L’APP / Burkindi apporte son soutien indéfectible au peuple malien et appelle tous les peuples du monde à la solidarité active.

Nan lara, an sara !
Par le Peuple, pour le Peuple !

Pour le Bureau Exécutif National
Le Président
Adama COULIBALY

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