Actualités :: Burkina/vie politique : Le MPP a enregistré 1 964 adhésions individuelles, de (...)

La direction politique nationale du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) a animé la dernière conférence de presse de son mandat, ce lundi 20 septembre 2021, pour aborder le congrès extraordinaire du 24 au 26 septembre qui devra, entre autres, voir le renouvellement de l’organe dirigeant du parti.

C’est donc une sorte de bilan de la vie du parti, que Simon Compaoré, président du parti, et ses camarades ont dressé à quatre jours du congrès, rendez-vous capital pour les "orangers".

Les conférenciers ont agencé la vie du MPP en trois grandes périodes. La première période commence à la création du parti, le 25 janvier 2014, avec pour président, Roch Kaboré. C’est cette direction qui va conduire le navire aux élections du 29 novembre 2015 (présidentielle et législatives) qui ont vu la victoire du candidat du parti, Roch Kaboré, et une majorité (relative) à l’Assemblée nationale (55 députés sur 127).

La deuxième étape est celle qui a consisté à, dès lors, passer le témoin de la présidence du parti à une autre personne. C’est l’arrivée de Salifou Diallo (jusque-là vice-président) à la faveur du congrès de mars 2017 (il était devenu président par intérim du parti depuis l’élection de Roch Kaboré). Une présidence qui va s’estomper par son décès, le 19 août 2017. S’ouvre la troisième étape de la vie parti, une période d’intérim assurée par Simon Compaoré (vice-président) jusqu’au congrès de mars 2020 où il s’est vu confirmer à la tête du parti.

L’un des défis de cette nouvelle direction politique était donc de réussir les élections couplées de novembre 2020 et ce, dans un contexte national difficile. Un challenge "brillamment relevé", en améliorant le score du candidat réélu (57,74% contre 53, 46% en 2015) et en engrangeant un député de plus par rapport aux législatives précédentes.

De g.à d. : Moussa Boly, Lassané Savadogo, Simon Compaoré et Bindi Ouoba.

"Les oiseaux de mauvais augure avaient commencé à faire les funérailles..."

"C’est ensemble que nous avons travaillé, dans un contexte difficile, parce que ne remplace pas Salifou Diallo qui veut, mais qui peut. Nous avons juré sur sa dépouille de relever le défi, pour qu’il soit content de nous. Je pense que c’est ce qu’on a tenté ensemble et Dieu merci... Ce n’est pas de la suffisance, mais nous sommes heureux parce que des défis ont été relevés. Nous avons gagné des élections qui étaient capitales pour nous, parce qu’on prédisait qu’on allait prendre suffisamment de l’eau ; les oiseaux de mauvais augure avaient commencé à faire les funérailles de notre parti. Mais avec Dieu...", a retracé le président du MPP, dans une posture de réplique à ceux qui doutent de la santé du parti.

A titre d’illustration, Simon Compaoré apprend que de 2018 à 2021, le MPP a enregistré 1964 adhésions individuelles (517 en 2018, 266 en 2019, 727 en 2020 et 454 en 2021).

"Lorsque vous comparez, de la création du parti le 25 janvier 2014 à ce jour, nous avons au total 173 départs (démissions), dont 80 auto-exclus (parce qu’on avait arrêté une stratégie qui disait que si vous allez vous positionner sur une liste pendant les élections, autres que les listes du MPP, vous vous excluez). Donc, il y a des camarades qui ont joué à ce jeu, ils se sont auto-exclus. Malgré tout cela, vous voyez que nous sommes bien portants, nos bases continuent de s’élargir et nous en sommes fiers", brandit M.Compaoré.

Parlant des cas d’indiscipline, les conférenciers ont expliqué que de nombreux militants sanctionnés ont, par des écrits, fait amende honorable.

Aussi, "ceux qui ont demandé à revenir au MPP après l’avoir quitté pour d’autres partis politiques, on peut les évaluer à des milliers de personnes", appuie le secrétaire exécutif du parti, Lassané Savadogo, qui explique que leur réintégration implique pour la direction du parti, une démarche de prudence, une analyse pertinente de leurs dossiers.

O.L.

Lefaso.net

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