Actualités :: Réconciliation nationale au Burkina Faso : Le Mouvement pour la Paix, (...)

La question de la réconciliation nationale a été au cœur de la campagne électorale de la présidentielle du 22 novembre dernier. Tous les candidats en appelaient à une union des filles et fils autour de la mère patrie le Burkina Faso. Après les résultats ayant désigné le candidat Roch Marc Christian KABORE vainqueur au premier tour, place à la mise en œuvre de cette promesse de campagne.

C’est ainsi que pour joindre l’acte à la parole, le Président du Faso a procédé à la création d’un ministère d’Etat qui lui est directement rattaché. Mieux, il confia ce portefeuille à Zéphirin Diabré président de l’UPC, et désormais ex Chef de file de l’opposition politique. Toutefois, une interrogation s’impose : Quel processus pour quel résultat ?

On ne doit pas réinventer la roue

L’actualité politico-sociale de ces vingt dernières années montre à souhait si besoin en était que la nation burkinabè a mal à son vivre ensemble. De la fronde sociale en passant par la situation sécuritaire, les conflits communautaires et le non jugement de certains dossiers emblématiques, la paix et la cohésion sociale ne tiennent qu’à un file. Le tissu social est profondément fragilisé.

Fort de cela, il est impérieux, de l’avis du MPIDA, que Zéphirin Diabré, chargé de cette lourde tâche s’appuie sur les résultats des travaux du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) ainsi que du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS) afin d’établir l’état des lieux. Aussi, serait-il opportun pour lui de rencontrer les autorités politiques, coutumières, religieuses, les forces vives et toutes les couches socioprofessionnelles avant la tenue de la grande « messe » pour traiter de la question. Mais cela suffira-t-il ?

Contribution sincères de tous les acteurs…

Zéphirin Diabré à lui seul ne saurait réussir la mission de nous réconcilié. Tous les acteurs que nous sommes, à quelque niveau que nous soyons devons en toute honnêteté et intégrité participer à son succès. Ainsi, nous aurons fait œuvre utile pour nous même et pour les générations à venir. Du reste, peu importe l’agencement du triptyque vérité, justice, réconciliation, l’avènement d’une nouvelle nation et d’un nouveau contrat social, à l’issu de ce processus, dépendra fortement de la sincérité des acteurs, avec en tête le ministre d’Etat Diabré.

Pour le MPIDA
Le Président
Soumïla TRAORE

Burkina / Gouvernance : Toute justice doit être défendue, (...)
Burkina / Politique : Le CDP s’insurge contre la (...)
Burkina : Le Chef de l’Etat lancera ce 23 janvier 2024 (...)
Burkina Faso/Réforme constitutionnelle : « Le corollaire (...)
Burkina : Le gouvernement de transition dénonce une (...)
Newton Ahmed Barry condamné pour diffamation : « Je n’ai (...)
Burkina/Révision constitutionnelle : « La barrière (...)
Burkina / Révision constitutionnelle : « On peut conclure (...)
Réforme constitutionnelle : Le Pr Soma invite le Conseil (...)
Burkina : Le Conseil constitutionnel acte la (...)
Réforme constitutionnelle : "Le Conseil supérieur de la (...)
Réforme constitutionnelle : La Société burkinabè de droit (...)
Le Premier ministre Kyelem de Tambèla : « Les Burkinabè (...)
Fonctionnement du Cabinet de la Primature : Plus de 4 (...)
Burkina : « Je suis homme politique, mais je reconnais (...)
Présidence du Faso : Le Chef de l’Etat annonce la traque (...)
Burkina : L’APP/Burkindi rend un vibrant hommage aux (...)
Reconquête du territoire : Le gouvernement reconduit la (...)
Burkina : Voici les biens du Premier ministre
2023 au Burkina : Sans l’action des partis politiques, (...)
Burkina : Le PPS demande à Ibrahim Traoré de s’impliquer (...)

Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 12495


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés