Actualités :: Législatives du 22 novembre 2020 : Le NDI et ses partenaires passent au (...)

Ouagadougou a abrité le jeudi 11 mars 2021, un atelier de restitution de l’analyse genre à des élections tenues au Burkina Faso. 4e atelier du genre, après 2012, 2015, 2016, il permettra au cadre de concertation des organisations intervenant sur le genre et la participation citoyenne des femmes, ainsi que du National democratic institute (NDI) de présenter les résultats des dernières élections de novembre 2020 sur la place réservée aux femmes lors de ces consultations électorales.

La problématique de la participation des femmes à la gouvernance politique au Burkina Faso demeure préoccupante malgré les avancées constatées au plan juridique avec l’adoption de la loi 010-2009/AN du 16 avril 2009, portant fixation de quota aux élections législatives, municipales ; puis sa relecture en 2020. En effet, les femmes demeurent sous-représentées aussi bien dans les instances législatives que gouvernementales, nationales que locales, malgré plusieurs efforts de plaidoyers et de luttes permanentes des acteurs et actrices.

Aussi, la tenue des dernières élections législatives de novembre 2020 donne l’opportunité de faire le point de l’évolution de la démocratie au Burkina Faso et d’analyser le comportement des acteurs, ainsi que des résultats des élections. Pour ce faire, le cadre de concertation des organisations intervenant sur le genre et la participation citoyenne des femmes avec le soutien financier du National democratic institut (NDI) a conduit une étude sur l’analyse genre de ces élections législatives.

La directrice du NDI Aminata Faye Kasse et le chargé de mission Yacouba Zina , au ministère de la promotion de la femme

Pour la coordonnatrice du cadre de concertation, Martine Yabré, c’est une étude qui se veut un référentiel pour servir de base argumentaire pour les prochains plaidoyers. Mais également, une opportunité pour chaque acteur de comprendre l’intérêt d’une telle réalisation qui vise à relancer le débat sur la relecture ou l’amélioration des textes de lois électorales en l’occurrence, la loi 003-2020/AN portant fixation de quotas et modalités de positionnement des candidates aux élections législatives et municipales au Burkina Faso. Cela, afin de garantir une prise en compte réelle des intérêts des femmes et des hommes dans les processus électoraux.

Pour Mme Yabré, la loi burkinabè sur le quota genre fait référence à l’un à ou l’autre sexe sans distinction. Cependant le pays des Hommes intègres reste encore minoritaire à légiférer sur la question, afin de créer les conditions favorables pour une plus grande participation des femmes à la vie politique.

Une problématique importante

Pour la directrice résidente du NDI, Aminata Faye Kassé, la participation politique des femmes reste une problématique importante, car il s’agit selon elle d’une question de démocratie et de développement. Les femmes sont toujours confrontées au manque d’opportunités pour gagner plus d’influence aux niveaux des instances de prise de décisions.

Les participantes à l’atelier de restitution

Aussi pour Mme Kassé, les processus électoraux sont représentatifs et inclusifs et doivent garantir la participation équitable de tous les citoyens, y compris les femmes. A travers cette étude, dira-t-elle, les participantes auront un aperçu de l’efficacité de la législation, tout en mettant en exergue les difficultés et les insuffisances relevées dans la mise en application et pourront ainsi proposer des pistes de solution pour une meilleure promotion des droits des femmes en politiques.

Pour le chargé de mission, Yacouba Zina, représentant le ministre de la promotion de la femme, le développement humain durable n’est possible que lorsque les femmes et les hommes sont impliqués de façon équitable dans le processus de développement. Aussi dira-t-il, il est admis que la participation équitable des hommes et des femmes à la vie politique est un principe cardinal de la démocratie dans un Etat.

Martine Yabré, la coordonnatrice du cadre de concertation qui a conduit l’étude

C’est conscient de cette réalité que les autorités burkinabè ont décidé de corriger les inégalités structurelles, notamment en adoptant la stratégie nationale du genre 2020-2024 pour servir de cadre de référence en matière de genre par le vote de la loi 003-2020/AN du 22 janvier 2020. Pour M. Zina la tenue des élections qui a constitué un test d’efficacité permet à travers l’analyse genre du cadre de concertation d’apprécier de manière pratique le contenu de la loi et éventuellement de faire des propositions aux autorités compétentes pour sa relecture.

J.E.Z
Lefaso.net

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