Actualités :: Assemblée nationale : C’est parti pour la 1re session ordinaire de l’année (...)

Encore appelée session des lois, la première session de l’année 2021 s’est ouverte en présence de plusieurs personnalités nationales et invitées venues de « pays frères », à savoir le président de l’Assemblée nationale du Bénin et le président du Conseil national de la Transition du Mali. C’est un discours sous fond de bilan de la législature précédente et de perspectives pour la VIIIe législature que le président de l’institution, Alassane Bala Sakandé, a, à l’occasion, livré en cet après-midi de mercredi 3 mars 2021.

Selon le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, cette session consacre à la fois la première rentrée parlementaire de l’année 2021 et la toute première rentrée parlementaire de la VIIIe législature de la IVe République.
« Bien que désigné par les citoyens d’une circonscription électorale et sur une liste de sa formation politique, le député, une fois installé, est contraint au devoir d’ingratitude à l’égard de son électorat et de sa famille politique. Le pacte électoraliste avec ces derniers ne peut prospérer sous l’empire du mandat représentatif qui gouverne désormais le député. Mais que l’on se comprenne bien. En me permettant cette piqûre de rappel, je ne vous incite pas à couper les ponts avec vos électeurs aux moyens de véhicules aux vitres teintées, de numéros de téléphone masqués, de clôtures surélevées et de chiens méchants qui dissuadent tout visiteur. Sinon, vous le savez bien, les électeurs ont la mémoire vivace et la rancœur tenace ! Le parlementarisme de proximité auquel j’appelle de tous mes vœux et qui doit être le leitmotiv de cette 8e législature, implique que les élus soient en contact avec leurs concitoyens, tiennent des rencontres publiques, répondent si possible aux multiples sollicitations (qui ne sont pas que financières) et fassent remonter les préoccupations des citoyens vers les sphères de décisions nationales », a-t-il campé en rappel de cette disposition constitutionnelle qui évoque les exigences liées au mandat du député.

« Le député, une fois installé, ne doit pas être prisonnier des intérêts particuliers, locaux ou catégoriels. Dans l’exercice de sa mission, il ne doit se déterminer que par rapport à sa vision de l’intérêt général. L’intérêt général ne doit pas être compris ici comme un simple concept philosophique ou politique dont usent et abusent les technocrates besogneux et autres charlatans des bons mots juste pour se donner bonne conscience. Non ! L’intérêt général, c’est quelque chose de concret, c’est quelque chose qui a du sens, c’est quelque chose qui se vit. Quand les lois que nous votons ont un réel impact sur l’autonomisation et la responsabilisation de la femme, alors nous sommes au service de l’intérêt général. Quand les lois que nous votons, élargissent l’horizon de l’insertion professionnelle et économique de la jeunesse burkinabè, alors nous sommes au service de l’intérêt général. Quand les lois que nous votons permettent au paysannat burkinabè de vivre dignement et décemment de son labeur, alors nous sommes au service de l’intérêt général. Quand les lois que nous votons ne transigent pas avec les règles de la gouvernance équitable des ressources publiques, alors nous sommes au service de l’intérêt général », a dispensé Alassane Bala Sakandé, en ce premier pas pour nombre de députés.

Le Président de l’Assemblée nationale du Bénin a rendu un hommage à la combativité et à la résilience du peuple burkinabé.

Entre bilan de la VIIe Législature et les perspectives du présent mandat

Dans une sorte de regard rétrospectif, le président de l’Assemblée nationale a rappelé que la VIIe législature a vu l’institution présider trois Parlements communautaires. Il s’agit de l’Union parlementaire africaine (UPA), du Comité Inter-parlementaire G5 Sahel (CIP-G5 Sahel) et de l’Union parlementaire des Etats Membres de l’OCI (UPCI, dont le mandat court toujours, en principe, jusqu’en juin de cette année 2021).

« Toujours au cours de cette même législature qui s’est achevée, notre Parlement a fièrement porté la voix du Burkina Faso au sein des Organisations interparlementaires dont il est membre », énumère-t-il.

Le Président du Conseil national de la Transition du Mali est également revenu sur les défis politiques auxquels fait face son pays.

Pour la VIIIe Législature qui vient de démarrer, le président de l’Assemblée nationale dit attendre une nouvelle impulsion « à la diplomatie parlementaire versus parlementarisme de développement et de proximité » dans un nouveau contexte marqué par la pandémie du Covid-19, en renforçant la crédibilité du Burkina au sein des Parlements. « Pour ce faire, j’invite l’ensemble des députés qui représenteront notre institution dans ces Parlements communautaires à travailler en bonne intelligence avec la direction en charge de la coopération en vue de marquer positivement la présence de notre Parlement sur la scène Internationale pour le rayonnement de notre pays », encourage Alassane Bala Sakandé.

De gauche à droite : Le Président de l’Assemblée nationale du Bénin, le Premier ministre burkinabé, le Président Bala Alassane Sakandé et le Président du Conseil national de la Transition du Mali.

Plusieurs projets seront examinés au cours de cette session, précise-t-il. Il s’agit entre autres du projet de loi portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel ; du projet de loi portant loi d’orientation du tourisme au Burkina Faso ; du projet de loi portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

O.L
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