Actualités :: Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du (...)

Le projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier est sur la sellette. Pendant que les grandes firmes pharmaceutiques sont en rupture de stock des vaccins dont les effets secondaires ne sont pas totalement maîtrisés, les autorités burkinabè, à l’instar de celles de l’Afrique, ouvrent grandes les frontières sanitaires en vue de leur introduction. Le danger est grand au vu des informations véhiculées par d’éminents scientifiques de transformer l’humain en cobaye. Tribune.

François Rabelais est formel : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». D’entrée de jeu, soyons clairs. Je ne suis ni pour, ni contre le vaccin mais, mon sens intellectuel m’exige l’acceptation de la contradiction dès lors que le problème se pose à plusieurs niveaux mais plus spécifiquement du côté scientifique. Le développement de la science de la santé depuis l’ère de la pénicilline à nos jours a toujours été confronté à une perpétuelle confrontation inter-scientifique pour aboutir à ce que nous avons aujourd’hui comme qualité de santé. Alors, pourquoi dans le cas spécifique de la Covid-19 on refuse systématiquement le débat contradictoire ?

Les GAFA (Google-Amazone-Facebook-Apple) sont prêts à censurer toutes critiques contraires à la logique des pro-vaccins. Les scientifiques les plus coriaces, qui ont osé contredire le « tout-vaccin », ont subi les courroux des autorités politiques de leur pays ou l’OMS. Le cas du Pr Didier Raoult en est la parfaite illustration. Pour commencer, posons des questions simples : Pourquoi vouloir vacciner le monde entier avec un vaccin créé à la va-vite sous un protocole qui fait appel à l’ARN-messager que les vaccins conventionnels ? Pourquoi vouloir vacciner les humains pour une maladie dont on guérit ? CP (nom d’emprunt) a été contrôlé positif il y a de cela quelques mois, mais il a pris en charge ses soins à base de plantes et a été guéri. Pourquoi les plus grands virologues refusent de prendre ce vaccin si et seulement si, il est sans conséquence sur la santé humaine ?

Des conséquences sur la fertilité et les sujets de plus de 75 ans

Dans sa vidéo de 8 minutes 32 secondes diffusées sur verité-covid19.fr, Frédéric Chaumont affirme : « Le vaccin, une fois injecté, n’aura pas d’effet dans l’immédiat. Ce n’est que plus tard que vous mourrez de paludisme, du Sida (au cas où les antirétroviraux ne vous sauveront pas), ou de n’importe quelle autre maladie contre laquelle votre système immunitaire ne pourra plus rien faire ».

A sa suite, le 16 janvier 2021, Alexandra Henrion-Caude, généticienne, spécialiste de l’ARN, ancienne directrice de recherche à l’INSERM, fondatrice de l’Institut Simplissima et membre du comité Ethique Îles de France sur TVL, à l’émission « Le Samedi Politique », a remis clairement en cause le vaccin de Pfitzer et partant tous les vaccins anti Covid-19 à ARN. « Je connais l’ARN et tout ce qui l’entoure. L’administrer à des individus sains est tout simplement de l’ordre de la folie » (sic).

Elle explique : « Le but est d’injecter une information génétique dans votre corps comme ce fut le cas pour les tomates OGM, par exemple. Dans le cas du vaccin contre le virus, l’information génétique est un virus. Et, on dit à l’organisme de produire des protéines de virus. Nous sommes dans l’expérimentation la plus totale car, nous ne connaissons pas les effets secondaires qu’ils pourraient y avoir à court, moyen ou long terme. »

Parlant de la pharmacovigilance introduite en France, elle est sceptique. « J’espère qu’ils prendront en compte la dimension pharmacocinétique, la pharmacodynamique, les effets toxiques sur le génôme, sur l’ADN, etc. » Si en France, le Gouvernement peut avoir un budget sanitaire assez colossal pour faire face à ces effets secondaires, le doute est très grand quant à la capacité du Burkina Faso et des pays africains de faire face à ces problèmes lorsqu’ils surgiront. 2,7% de personnes parmi celles vaccinées du vaccin de Pfitzer en France seront dans l’incapacité de travailler, d’effectuer des activités quotidiennes normales, selon le Centre de Contrôle (CDC) français. La généticienne va plus loin en affirmant que l’efficacité du vaccin de Pfitzer n’a pas été « évaluée dans la population de plus de 75 ans. Les vacciner, c’est les traiter comme des cobayes. »

L’avocat de Didier Raoult compte porter plainte pour le fait qu’on administre le vaccin à des personnes de plus de 75 ans. Cerises sur le gâteau, comment faire confiance à une firme (Pfitzer) qui a été condamnée à payer une amende de 2,3 milliards de dollars de dommages et intérêts « pour une communication marketing frauduleuse sur 13 médicaments en 2009 ? » (Journal Le Monde du 2 septembre 2009). En outre, le vaccin risque de faciliter « l’émergence de nouvelles variantes. »

Pour clore, Alexandra Henrion Caude affirme qu’il existe plusieurs traitements possibles contre la maladie (le duo macrolide-zinc, l’hyvermétine, etc.). Elle est formelle : « La vaccination a un certain nombre de problèmes. L’ARN peut devenir ADN ; l’ADN peut s’intégrer aux génomes. » Et, la généticienne de s’interroger : « Comment je sais que Pfitzer sait qu’il y a un risque ? C’est qu’ils ont traité les patients HIV (VIH) à part. Qu’ont les patients HIV ? Ils sont immuno déprimés et porteurs d’un rétrovirus qui donnent la redactransmitase. Et cette redactransmitase est capable de transformer l’ARN en ADN. D’où le risque de transmission aux générations suivantes ». Clair et net. (https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-covid-vaccin-la-geneticienne-alexandra-henrion-caude-nous-dit-tout).

Que faire ?

L’abbé Jean Emmanuel Konvolbo a fait une bonne analyse sur le sujet tout récemment. Ce qui m’intrigue, c’est le silence de nos scientifiques africains en général et burkinabè en particulier.

Se taire, c’est être coupable. La logique veut que ceux qui ont créé le vaccin soient les premiers à se l’administrer. Le PDG de Pfitzer, Albert Bourla, ayant dans un premier temps refuser de prendre le vaccin sorti de son propre laboratoire s’est retracté face au tollé suscité par ses affirmations en disant qu’il le fera lorsque les circonstances le permettront.

Le Pr Luc Montaignier qui a découvert le virus du Sida en 1981 et Prix Nobel de la médecine devant l’éternel, affirme : « Je ne prendrai pas le vaccin car, je préfère me faire soigner si je tombe malade. La Covid-19 se soigne. Donc, je ne vois pas la raison de prendre le vaccin. » Au vu de toutes ces preuves scientifiques quant à l’incertitude face au vaccin, l’Afrique en général et le Burkina Faso en particulier doit prendre ses responsabilités.

L’enquête parlementaire initiée par l’Assemblée nationale en 2020 a tracé les sillons : « La formation et la motivation des agents de santé, l’élargissement du dépistage, la promotion d’une meilleure implication de la médecine traditionnelle et alternative dans la lutte contre le Covid-19 en mettant en place un dispositif d’appui financier et logistique de soutien à la recherche, l’élaboration d’un projet de loi d’urgence tenant compte de toutes les situations d’urgence au Burkina Faso ». Nos chercheurs cherchent et trouvent. Nos traditherapeutes aussi.

J’ai été surpris que lors du Sommet de Davos, le président en exercice de l’UA, Cyril Ramaphosa critique « le nationalisme » dans la distribution des vaccins. Si l’on veut promouvoir l’intégration panafricaine, devant un tel enjeu, un tel défi sanitaire, l’Afrique doit mettre ensemble ses chercheurs et ses tradipraticiens pour trouver un remède efficace à ce virus. En méditant cette citation, continuons à porter nos masques, à laver nos mains à l’eau, au savon et/ou au gel hydroalcoolique et à respecter les distances barrières : « La vie, qui a en partage la tempérance, le courage, la sagesse, ou la santé, est plus agréable que celle où se trouvent l’intempérance, la lâcheté, la folie ou la maladie. » Platon.

Daouda Emile OUEDRAOGO
Ouedraogodavid597@gmail.com

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