Actualités :: Vœux du corps diplomatique au chef de l’Etat : Plus de solidarité en (...)

Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu vendredi 9 janvier 2004 en fin d’après-midi, les traditionnels vœux de nouvel an des chefs de mission diplomatique et des représentants d’organisations internationales et interafricaines. La cérémonie s’est déroulée au palais de la présidence en présence des présidents d’institutions et des membres du gouvernement.

Après les corps constitués et le personnel de la présidence, c’était vendredi 9 janvier 2004 au tour des chefs de mission diplomatique et des représentants d’organisations internationales et interafricaines accrédités au Burkina, de présenter les traditionnels vœux de nouvel an au chef de l’Etat, Blaise Compaoré. Et comme il sied en pareilles circonstances, les porte-parole de chacun des groupes ont présenté tour à tour au président du Faso, leurs vœux de santé, de paix pour lui et les membres de sa famille. Ils ont tous loué les efforts du Burkina dans l’amélioration des conditions de vie des populations.

Ainsi, le porte-parole des organisations internationales, M. Christian Lemaire, a souligné sa satisfaction quant à la qualité exceptionnelle des rapports qu’entretiennent les agences du système des Nations unies avec leurs partenaires nationaux dans le cadre de la mise en œuvre de leurs programmes respectifs.

L’année 2003 a été, selon lui, particulièrement difficile, non seulement pour les Nations unies, mais aussi pour tous les peuples et tous les Etats épris de paix et de sécurité.

Les nombreux événements malheureux qu’a connus l’année 2003 n’ont pas permis à son avis aux dirigeants et aux peuples de ce monde, de se pencher sur d’autres préoccupations plus immédiates et plus concrètes.

Toutefois, en dépit de ces difficultés, l’organisation des Nations unies a continué son combat pour la paix et la sécurité internationale, contre la pauvreté et la misère qui sèment la détresse dans certaines régions du monde. Selon lui, l’année 2004 s’annonce encore comme une année de grands défis pour le Burkina. Le système des Nations unies se félicite de l’engagement du gouvernement à organiser une table-ronde générale pour le début de l’année 2004 qui permettra de porter ces différents défis au devant de l’ensemble des acteurs de la vie économique et sociale burkinabè, dira-t-il.

U regard critique sur les préoccupations majeures

Pour le doyen du corps diplomatique, l’ambassadeur du Sénégal, Cheikh Sylla, c’est en Asie que se sera déroulé l’événement majeur de l’année 2003 : la guerre en Irak. Ce conflit a mis a nu, selon lui, de profondes divergences sur des questions essentielles de principe et de pratique au sein des Nations unies faisant de 2003, une année de questionnements.

"Comment faut-il désormais comprendre le concept de souveraineté nationale ? Dans quelle situation l’usage de la force est-il admissible et qui devrait en décider ? Quel sens donner au concept de recours préventif à la force et qu’elle peut en être la portée’’ soulignera le diplomate sénégalais.

L’ambassadeur Cheikh Sylla estime que la crise irakienne, en suscitant des questions de cette nature, fournit en même temps à la communauté des Nations, l’opportunité d’y répondre et de repenser en profondeur le mécanisme qui régit notre sécurité collective.

Le diplomate sénéglais a dit la disponibilité de leurs pays respectifs à soutenir le Burkina dans la réalisation de ses objectifs de développement. Blaise Compaoré, en réponse à tous ces vœux, s’est réjoui de l’opportunité qui s’offre à lui de se retrouver avec les représentants de pays amis, non pour sacrifier seulement à une simple traditionnelle mais aussi pour ensemble porter un regard critique sur les préoccupations majeures de notre temps. Le chef de l’Etat a dit comprendre les vœux des représentants de pays amis du Burkina comme étant l’expression de leur engagement exceptionnel aux côtés du peuple burkinabè. Outre les vœux de santé et de paix qu’il a formulés à leur endroit, Blaise Compaoré a souhaité que l’année 2004 soit également une année de raffermissement continu "de nos relations de coopération’’.

Pour Blaise Compaoré, le dialogue politique est la vertu cardinale qui constitue le socle sur lequel le Burkina inscrit et construit au quotidien son action tant au Burkina que dans ses rapports avec ses partenaires bilatéraux et multilatéraux.

Le président du Faso a affirmé au corps diplomatique qu’au cours de l’année écoulée, le Burkina a manifesté son attachement à l’intégration et à l’union des peuples africains, seules voies pour réussir l’insertion des pays du continent dans l’économie mondiale. "Au nom de ces principes cardinaux qui nous ont guidés dans notre action diplomatique, nos efforts se sont portés en 2003 sur la promotion du développement économique et social communautaire ainsi que sur la recherche de la paix et de la sécurité, si indispensables à la stabilité et au progrès de notre sous-région’’, a indiqué Blaise Compaoré. Evoquant les tensions larvées et les crises ouvertes qui ont secoué le monde dont l’Afrique, il a souligné que le Burkina a joué sa partition en soutenant fermement toutes les initiatives et les mécanismes de résolutions des conflits par le dialogue politique et la concertation.

Le chef de l’Etat a soutenu que le temps est venu pour l’ONU d’opérer les mutations profondes et les réformes qui s’imposent pour une réalité mais aussi pour servir efficacement la paix et la stabilité dans le monde. C’est pourquoi il a émis le souhait que la responsabilisation de tous les continents au sein de l’organe dirigeant soit effective et que les attributions d’un tel organe, au-delà des questions de sécurité militaire, prennent en compte les préoccupations majeures principalement économique et sociale de l’humanité.

"J’ai espoir que 2004 nous offrira de multiples occasions aux plans bilatéral et multilatéral de consolider notre détermination commune à œuvrer pour plus de solidarité’’, a souhaité Blaise Compaoré.

Etienne Nassa (etienne-nassa@yaooh.fr)
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