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Présidentielle au Burkina : « Il faut le changement et l’arrivée d’une nouvelle génération, capable de redonner espoir », implore Marcel Tankoano du M21

23 juillet 2020, 08:59, par Ka

Il faut le changement et l’arrivée d’une nouvelle génération, capable de redonner espoir », implore Marcel Tankoano du M21. Merci à O.H.L et à Marcel Tankoano pour cet interview bien pensé et bien écrit, une réflexion simple et limpide.

Malheureusement Marcel m’a devancer, car j’attendais les investitures définitives des deux candidats qui viendront de l’UPC et du CDP pour parler de l’alternance politique de notre pays avec sa jeunesse.

Je suis totalement d’accords avec le titre de cet interview : Car, j’aurai bien voulu que l’UPC présente comme candidat un jeune Somé ou Yaméogo : Et le CDP un jeune du parti moins connu qu’un Eddie avec sa puissance d’argent. L’alternance avec la jeunesse allait être automatique mais prématurée. Pas comme ce que Salif Diallo voulait que son parti prépare des jeunes pour la relève, comme il avait préparé les Achille Tapsoba, Anicet Pooda, Adama Compaoré, une équipe qui gagne du CDP pour la relève, et que François Compaoré a mis son projet a l’eau. Mais son rêve se réalisera comme à confirmer un sage de son parti disant qu’ils sont entrain de préparer des jeunes pour la relève. L’égoïsme des responsables des deux partis d’opposition les mettront en retard pour l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse.

Marcel, le vieux Ka vous a suivi pendant le refus du tripatouillage de l’article 37. Vous êtes nos héros comme disait Miriam Sankara, surtout vous du M21, Le CAR, Balai Citoyen, et tant d’autres dont votre nombre a fait la différence. Mais après la transition, voyant quelques jeunes dévier de leur idéologie, je confirme que ‘’’’Passer la main à une autre génération ne suffira pas, car chacun tentera d’assurer ses arrières sous les nouvelles mains.’’’’

Marcel, crier comme vous le dites aujourd’hui de passer à une notre génération ne suffit pas. Il faut les préparer comme le Baobab à recommander les sages de son parti : Et je trouve que c’est nécessaire, malgré que je n’aie pas eu les mêmes visions de la politique Burkinabé que salif Diallo.

Car pour moi, ‘’’’que chacun respecte la constitution pour permettre à la génération future de s’assumer. Il n’y a aucun péril en la demeure, sauf le respect du jeu démocratique et de la parole donnée.

Et ce que je vais avancer ne regarde que moi. Je dis ici que malgré nos frères déguisés en terroristes, nous tuent comme des mouches pour déstabiliser le pays en mettant les bâtons dans les roues du programme présidentiel de Roch Kaboré, et surtout le virus qui a ébranlé tous les programmes des dirigeants de ce monde, Roch Kaboré a tenu parole en liquidant quelques dossiers des crimes impunis qui empoisonnent la réconciliation nationale, et mérite en mon âme et conscience de terminer ce qui lui reste à faire pour les cinq ans à venir.

De toutes les façons je me méfie de ceux qui prétendent, sans en avoir fait la preuve, détenir les solutions aux problèmes du Faso. Car, dans un monde où il faut seulement apprendre à gagner sans avoir raison, il vaut mieux de préparer la nouvelle génération qui vont prendre le volant de notre destin. Autour de nous des jeunes politiques se réveillent et sont de plus en plus dans l’élan démocratique et la défense des convictions personnelles. Ici les cinq ans à venir, les partis politiques les feront connaitre au peuple, car il y a le Choix.

Et au regard des quatre coins du pays (nord-sud- Ouest- Est), il existe plus d’un millions de jeunes intellectuels pour succéder au Président Kaboré et faire mieux que lui. Ce n’est pas une affaire de super homme. La gestion d’un pays recommande une gestion participative, l’amour du prochain et surtout en mettant en avant l’égalité des chances.

Pour les élections à venir, a part Roch Kaboré qui demande à finir ce qu’il a commencé, ou le jeune Tahirou Barry en gestation mais pas encore prêt pour prendre le volant des affaires de l’état, aucune personnes des deux partis politiques avec Zépherin Diabré ou Eddie n’auront peine a avoir la confiance du peuple, surtout pas le CDP un parti entièrement tourné vers le passé, sans aucune base idéologique, hormis un très malsain "culte de la personnalité" que même les marxistes-léninistes les plus enragés ont abandonné. Car un candidat comme Eddie l’argent en poche confond le Burkina comme lui il veut, et pas le Burkina que les Burkinabé veulent.
Quand a Zépherin Diabré, à voir de prêt, son problème c’est qu’il fait partie de ces politiques peu courageux, qui n’initient rien, comme se laisser manipuler en tant qu’un chef d’opposition, laissant chacun sortir et dire ce qu’il veut, mais qui est très alertes pour donner le rêve aux autres qui osent. L’histoire politique du Burkina impose un réveil, et cela dans tous les domaines d’stratège de culture politique. Ceux comme Eddie ne sont que des rêveurs. Si seulement ils savaient encourager ce réveil et cette prise de conscience comme ils savent faire les achats de conscience, on y gagnerait, car après tout, ils ne manquent pas de talents. Ce que veut le peuple Burkinabé pour les années à venir c’est une gouvernance intelligente, transparente, honnête, inclusive, démocratique, respectueuse de l’environnement et des populations, qui considère tout un chacun comme égal de l’autre.

Conclusion : La difficulté des politiques Burkinabé, se caractérise par l’absence de culture politique. La plupart des personnalités dans les partis politiques, certains ne sont pas ou n’étaient pas des militants politiques engagées, mais des cadres universitaires recrutés pour occuper des responsabilités dans les instances des partis. Le militantisme n’est pas spontané, mais un engagement. Car, il n’existe pas de générations spontanées.

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