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14 juillet 2020, 03:43, par Sene
Lorsqu’un soleil froid haut perché
Lance son rire infâme,
C’est pour annoncer le dernier acte
Du théâtre de la vie.
Rideau ! Le jour baisse ses voiles
Vastes ombres proue sur la cité.
Les ténèbres s’installent dans le cœur des hommes ;
Comme l’épée glisse dans la poitrine du vaincu.
Quant à moi, entre quatre murs,
Le spleen me frappe dans l’âme.
Sur le verglas de mes songes, mes pensées
Glissent vers les éthers
Pour mourir dans les trous noirs
De ma conscience sépulcrale
Où les anges de la mort, de leurs mains
Trempées dans le fiel, les cueillent.
Quant je ressuscite de mes songes,
Il neige sur les quais du Doubs
Voila Besançon, emmaillotée
Dans un vaste suaire blanc.
L’homme, une fois encore, aura trompé
La gueuse.
Mamadou SENE
Lorsqu’un soleil froid haut perché
Lance son rire infâme,
C’est pour annoncer le dernier acte
Du théâtre de la vie.
Rideau ! Le jour baisse ses voiles
Vastes ombres proue sur la cité.
Les ténèbres s’installent dans le cœur des hommes ;
Comme l’épée glisse dans la poitrine du vaincu.
Quant à moi, entre quatre murs,
Le spleen me frappe dans l’âme.
Sur le verglas de mes songes, mes pensées
Glissent vers les éthers
Pour mourir dans les trous noirs
De ma conscience sépulcrale
Où les anges de la mort, de leurs mains
Trempées dans le fiel, les cueillent.
Quant je ressuscite de mes songes,
Il neige sur les quais du Doubs
Voila Besançon, emmaillotée
Dans un vaste suaire blanc.
L’homme, une fois encore, aura trompé
La gueuse.
Mamadou SENE