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Yobi Barry : Le parcours d’une battante

2 juillet 2020, 10:00, par Ka

Ayant suivi l’histoire des bonnes notes de Yobi Barry relater par le Dr. Sondé dont les critiques et autocritiques pleuvaient sans arrêts a l’époque, et sur ce chemin à tambour battant au PMK, je voudrai d’abord dire merci au Dr. Sondé et toutes ou tous qui encadrent cette jeune fille, ainsi que Lefaso.net, qui nous montre un exemple de bonté et de réussites miraculeuses parmi tant d’autres dans notre société primaire et silencieuse.

Les critiques De Paul Kéré, de Boro, et de notre ami Kôrô yamyélé nous interpellent a toute et a tous de prendre consciences de nos actes dans ce bas monde.

Oui Chers lectrices et lecteurs une fois encore, Lefaso.net et ses analystes nous montre à travers celle- là, ou le développement de Tampiiri et le Zan-Boko, que le Burkina est très riche par sa culture d’humanisme.

Et les critiques des trois internautes cités en haut m’interpelle à demander au Dr. Paré et son équipe de nous abreuver des analyses comme celle-là pour réveiller les consciences des uns et des autres, afin de nous solidariser pour que notre société primaire ne soit plus mise à l’écart.

Merci Kôrô Yamyélé pour l’exemple des parents comme celui de Yoby Barry qui ne permettent pas leurs enfants d’aller à l’école Française, surtout les filles. Et l’histoire du Dr. Sondé et sa protégée n’est pas rare dans notre société primaire et silencieuse.
L’histoire dont je me permets de vous raconter, les jeunes journalistes de Lefaso.net à la trempe de Norbert zongo à ne citer que S.Tiga et OHL ainsi que d’autres, peuvent fouiller et en faire des analyses enrichissantes.

Quand on parle des actions comme celle du Dr. Sondé au milieu de la société primaire et silencieuse de notre pays, en voilà une dont j’ai vu, et plusieurs enfants de diverses ethnies de notre société primaire ont bénéficié et jouissent de nos jours d’une existence imaginaire.

Tout a commencé dans les années 1992 quand un humaniste de renommé Edmond Kaiser fondateur d’un organisme d’aide à la population primaire à travers le monde appelé ’’’’Terre des Hommes,’’’’ crée une aile de son organisme appelé Sentinelle pour secourir les enfants vulnérables. Dans ses projets phares, un est d’opérer et réparer les enfants souffrants du Noma : Une maladie qui a été testé par les chercheurs Nazis d’Adolf Hitler dont l’OMS refusait de pousser les études de cette maladie du nom donné par les Africains Bec de lièvre. L’équipe de Sentinelle a décidé de sauver des personnes abandonnées par leur famille a cause d’une maladie qui était considéré à l’époque comme une malédiction dans notre société. Et une loi règlementant les sorties des enfants du Burkina Faso pour des soins à l’extérieur a permis au ministre de la santé et de l’action sociale de l’époque, un ministre devenu un super ministre de nos jours a autorisé les sorties des enfants vulnérables d’aller se soigner hors du Burkina.

Ils ont commencé par les photographiés par un photographe et les services Sociaux des ministères de santé du Burkina et du Niger, les recensaient pour les opérer en Europe, et qui se fait de nos jours dans le continent. Trouvé ces enfants dont leurs familles les cachent ou les envoient hors des villages était une tâche difficile.
Au Burkina ils ont commencé par une fillette en accord avec le service social du ministère de la santé. Mais amener un enfant qui ne sait pas lire ni parlé une autre langue que le Mooré ou Dioula en dehors de leur famille était un dilemme.

C’est pourquoi en Suisse, a Genève précisément ou les premiers enfants atteints du Noma ont été opérés et réparer des lèvres et joues, l’action sociale de l’époque a suggéré qu’un Burkinabé soit le parrain de ces enfants, et aussi les trouver des familles d’accueils pour leur rétablissement avant le retour au Burkina : Il fallait un volontaire parmi la diaspora Burkinabé en Suisse bien installé avec des moyens qui pourra volontairement les suivre, en Suisse comme au Burkina jusqu’à leur guérison totale.

Paix à son âme Ludovic Tou qui a donner les coordonnés de notre ami, Sibiri G. Kaboré aux responsables de Sentinelle pour qu’il soit parrain et traducteur de ses enfants arrivant en Suisse pour être opéré. Ce dernier très humaniste comme le Dr Sondé accueille les deux nouveaux arrivants en Suisse en qualité de traducteur et personne de suivi, un ordre de mission accordé par Sentinelle lui a été donné. Cet homme quand il raconte l’histoire de ces enfants, d’abords à l’aéroport au milieu des passagers avec une personne qui a perdu la moitié de des lèvres, ou un trou dans les joues, surtout se promener après dans les magasins avec avant l’opération pour les initiés de la vie en Europe, les regards des Européens donne un tort moral à ne pas imaginer. Et sibiri avec les familles d’accueil l’ont vécu avec humilité.

Je me rappelle que la femme de Sibiri nous raconta avec son excellence le feu L.Tou que le garçon en voyant pour la première fois le Lac, à demander si on ne pouvait pas emmener cette eau dans son village ? Ce couple a suivi volontairement les enfants opérés dans les familles d’accueil en tant que traducteur et accompagnant.

Un autre ordre de mission a été donné à Sibiri par Sentinelle de suivre ces enfants jusqu’à dans leurs village, lui qui avait des moyens de s’y rendre régulièrement au Burkina. Une fillette opérée et rentré dans son village a côté de Zorgho après l’opération, sibiri en lui rendant visite a vu que l’opération s’infectait, et dans l’assiette a mangé de l’enfant rien que du son du mil. Immédiatement il fait un rapport au ministre de la santé et Sentinelle ainsi qu’à la direction provinciale de l’action sociale, dont quelques jours après, la fillette est retourné en Suisse et par une demande de Sibiri, une infirmière du centre médicale de Zorgho à accompagner la fillette, tous les habitants de Toessin près de Zorgho et l’équipe de soins du centre médicale de Zorgho peuvent témoigné la présence de sibiri et de sa femme dans ce village pour récupérer la fillette : Réopérée la fillette fut confié à sa famille d’accueil, cette famille a même créer un ONG pour aider le village de la fillette, elle est devenu de nos jours une brillante étudiantes épanouie en Suisse. Les rapports du travail fait gratuitement par un homme humaniste nommé Sibiri G. Kaboré peuvent êtres trouver dans les archives de l’action Sociale du ministère de la santé, au centre de soins de Zorgho, de Tougri ou le Dr. Kafando avec les responsables de l’action sociale peuvent témoignés. Celles ou ceux qui sont les premiers opérés du Noma a Genève et soutenu volontairement par Sibiri G. Kaboré peuvent aussi témoignés en lisant ce que j’écris. Puisque Tiougo, Blandine, Barkissa, Issaka, sont devenus, entrepreneurs, étudiantes, belle femme et mère de famille dans notre société dont on ne parle pas. Sibiri en evoquant cette histoire avec moi, il me dit, tu vois Kayouré, le ministre de la santé et de l’action sociale dont j’ai été plusieurs fois en 1994 a son bureau pour suivre ces enfants est devenu un super ministre, et il est venu en Suisse avec une délégation, parmi la diaspora dans une ambassade que j’ai demandé, soit à Anatole Tiendrebéogo, ou à Blaise Compaoré pour la Suisse, il ne m’a même pas remarqué. Oui mon ami Vérité No1, tu diras que cet homme doit être décoré comme tu demandes pour le Dr. Sondé. D’autres ont profité de ses actions pour l’être, mais grâce à un honnête fonctionnaire de l’état Burkinabé qui sert son pays avec un bon cœur, ce jeune au ministère des affaires étrangère dont sibiri loue sa franchise, a permis qu’on le décore. Et moi je te joins à toi mon ami Vérité No1, pour dire à qui de droit, que le Dr. Sondé mérite ce que tu demandes.

Qui l’aura cru en rencontrant l’entrepreneur Tiougo, qu’on le cachait et il fallait être un crac pour convaincre sa famille de l’opérer ? Qui l’aura cru en voyant cette brillante étudiante en Suisse que dans son village a Toessin on la cachait à cause de ses lèvres arrachées par le Noma ? Qui l’aura cru en rencontrant une belle femme avec sa famille nommée Blandine à Bobo qu’elle était la risée de tout son quartier ? Oui il y a tant de ces histoires imaginaires dans notre société primaire et silencieuse a raconté.


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