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Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

28 mai 2020, 22:06, par Marie

Il faut se dire que ces gens-la ne le font pas dans le pragmatisme ; s’ils se rendaient au Nord sensibiliser leurs frères, cousins et parents divers qui se plaisent a terroriser le pays, ils feraient œuvre d’utilité publique et rendraient un grand service a la Nation. Mais hélas, pour eux, c’est plus facile de s’asseoir à Ouagadougou, ameuter la presse et faire du bruit sur des supposés executions sommaires de parents. Quelles activités mène cette organisation au Nord pour sensibiliser les populations ? Quoi qu’eut dit le Procureur, ils auraient eu à en redire. La critique est aisee mais sans issue. Or une sensibilisation des populations et de leurs parents auraient eu de bien meilleurs résultats. Et autant que d’aucuns l’ont relevé, ces gens sont muets quand d’autres populations innocentes sont massacrees dans les églises, marches, mosquées. Que les fds sautent sur les mines. Dès qu’il s’agit d’un de leur groupe ethnique, hop la, ils sortent les microphones et accusent. Et puis c’est curieux, leurs parents qui refusent de témoigner et d’aider les fds deviennent bien bavards avec eux quand il s’agit d’accuser les forces de l’ordre et les autorites. Et puis, le plus cocace, ils parlent d’armes de guerres qu’ils auraient vues entre les mains de civiles. Dites, leurs parents qui endeuillent le Faso au 4 coins le
font-ils à main nue ? Ce sont des terroristes lourdement armés, n’est ce pas ? Ce collectif s’est il une seule fois rendu chez eux au Nord pour dénoncer cet état de fait ? Donc, il faut que les autres ne s’arment pas pour se protéger, mais qu’ils se laissent massacrer par les autres lourdement armés ? Je suis fondamentalement pour un état de droit dans lequel chacun a la liberté de son opinion, est libre de son expression. Mais cette liberté individuelle doit s’exprimer dans les limites du contrat social qui garantit la paix sociale, le bien être du plus grand nombre. Or il devient de plus en plus evident que ce collectif menace la paix sociale et fait déborder sa liberté d’expression sur les limites du contrat social. L’essence même du contrat social est que chaque individu en contractant accepte le postulat que nul n’est au dessus de la loi. Par conséquent, sa dissolution ne devrait pas être illégale. La filiation ou appartenance ethnique les rend d’emblée partisans et donc subjectifs. L’émotivité dans ce cas de figure prend le dessus sur la raison. Ce qui est très humain et l’on peut comprendre. Cependant, ce qui ne sera pas acceptable c’est que l’émotivité d’un tiers gangrène l’unité nationale et rende impossible la paix sociale. Certes, certes, l’on ne saurait affirmer une absence totale de bavures dans les zones rouges. Cependant, couler le moucheron et avaler le chameau ne rendra service à personne.


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