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Chine-Burkina Faso : « Donner du poisson et apprendre à pêcher », la vision stratégique selon l’ambassadeur LI Jian

29 mai 2020, 10:53, par Ka

‘’’A’’’ mes lectrices et lecteurs, voilà ce que j’ai répondu a notre internaute qui écrit qu’en Anglais.

Leiw : J’ai dit ce que je pense dans mon auto critique. Et si l’Afrique depuis son indépendance reste embourbé dans son développement, la grande partie des fautes reposent sur nos dirigeants aux gosiers larges qui ne pensent qu’à leur petite personne, au lieu de penser aux intérêts de leurs peuples.
Les dirigeants Chinois depuis 1972 ont su corrigé ces fautes : C’est pourquoi de nos jours la Chine se présente a la porte de la première puissance du monde. Alors que l’Afrique essaie de faire la même chose comme la Chine, au lieu de toujours tendre la main pour quémander.

Et je vous dis mon cher Leiw, que nous pouvons avec toute la richesse du sous-sol de notre Continent dépassé la Chine, mais il manque la bonne volonté de nos décideurs. Sankara avait voulu tracé le chemin de cette volonté, surtout qu’elle soit une réalité : Mais il a été éliminé par les parasites et paresseux du Continent. Si les Africains voulaient développer leur Continent, l’imitation comme utilise la Chine pour conquérir le monde n’est pas interdite. Mon cher Leiw, je vous donne un exemple : Pour que le Burkina se développe, il faut donner des moyens aux cultivateurs, sauf la population primaire peut développer un pays si on la donne des moyens. Et la Coré du Nord l’a compris il y a longtemps que pour dynamiser la production agricole, il faut la mécaniser avec des machines produites sur place, c’est-à-dire fabriquer les tracteurs eux-mêmes, et non les recevoir comme au Burkina, et au bout d’une année, on les voit moisir dans les champs à cause des pannes et manques des pièces de rechanges. Pour cela, la Coré du Nord a trouvé la solution, ‘’’l’imitation qui n’est pas interdite :’’’’ En 1956 quand la Coré du Nord recevait de l’Union Soviétique leur premier tracteur agricole, il fut démonté pièce par pièce, et un appel fut lancé à tous les forgerons du pays pour imiter chacun la fabrication d’une pièce. Et un nouveau tracteur fut créé avec des milliers de pièces de rechanges.

C’est ce que l’idéologue Thomas Sankara voulait pour toute l’Afrique, ‘’’consommé ce qu’on fabrique sur place.’’’’

Pour terminer mon cher Leiw, Ayant côtoyé et travailler avec l’idéologue et visionnaire le capitaine Thomas Isidore Sankara, je ne cesse pas de dire dans ce forum de Lefaso.net, ’’’qu’aujourd’hui plus qu’hier, le mythe Sankara est plus vivant que jamais. Il a défié le temps à tel point que l’enfant de tout l’Afrique paraît aujourd’hui comme le chemin pour beaucoup de Burkinabè et de jeunes Africains. Mais force est de constater que même si ses idées sont toujours célébrées, l’homme n’a apparemment pas encore eu d’héritier politique à sa taille, capable de chausser ses bottes et se hisser à la hauteur des espoirs qu’il avait suscités.’’’ Heureux de vous lire internaute Leiw.


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