Godefroy Bazié, journaliste à la retraite : « Un journaliste, c’est la reconnaissance du public, et non celle de l’autorité ou des politiciens »

Un vrai passionné ce grand frère. Ceux qui ont vécu à l’internat au CNARO à Ouahigouya le confirmeront, il avait la passion du métier depuis cette époque. La première chose que j’ai remarqué et retenu de lui dès notre premier contact en octobre 1976, c’était une mallette bourrée de romans policiers dont il ne séparait presque jamais.Nous l’avions surnommé Francis Coplan. Il lisait tout le temps et partout. Oui, jusqu’aux toilettes . Et je n’exagère pas. Tout le préparait, je crois, au journalisme. Je me souviens encore de ses commentaires-reportages lors de nos matches inter classes. Il n’avait pas beaucoup à envier aux pros. C’était déjà dans le sang, Go a réussi sa carrière professionnelle sans forcer comme on le dit, parce que, comme Obélix, il était tombé dans la marmite de la potion tout petit. Homme très travailleur et plein d’humour, il savait vous accrocher à ce qu’il disait. Go, entre nous, prends un petit repos et reviens vite parce que tu as encore beaucoup à donner. Quand il présentait à la radio comme à la télé, j’avais la fierté de dire aux gens que je le connaissais et que nous avions fait l’école ensemble.. Bravo à toi GO !