Gestion du Covid-19 : « Si les gens n’arrêtent pas de mentir, le pays risque de plonger dans le chaos », dixit Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier confidentiel
16 avril 2020, 01:57, par
Sidpawalemdé Sebgo
Ah ok. On comprend mieux l’origine de, disons, l’inimitié de ce journaliste pour le coordonnateur du CORUS.
Il faut avouer que les deux cas cités, celui de mme la député et de Marvin S. sont assez troublants et font penser "qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de Tengandogo". De trois choses l’une :
1°) Les concernés sont bien décédés du Covid-19 et non seulement le travail de suivi, de confinement, de désinfection n’a pas été fait, mais on devrait pouvoir justifier le diagnostic à la famille qui a été privée de deuil et d’obsèques ;
2°) En réalité aucun test n’a été fait mais ils ont été "assimilés" en tant que cas "probables" mais dans ce cas aussi le protocole aurait du être respecté.
3°) Les intéressés ne sont pas décédés du Covid-19, les gens le savent mais les ont comptabilisés comme tels quand même.
Une question demeure : Quelles sont les raisons qui peuvent amener des gens à déclarer des décès comme étant dû au Covid-19 alors que ce n’est pas le cas ? Violente question....
Cependant, le fait que M. Bama considère que le coordonnateur participe à une entreprise de désinformation ne saurait justifier l’attaque personnelle en "exigence déraisonnable" concernant le décès d’un malade à la porte de sa clinique privée.
Nul n’est sensé être partout à la fois, et fut-il professeur, sa seule présence ne garantit pas qu’un malade ne mourra pas. Si on commence à faire ce genre de procès à nos médecins on ne s’en sortira pas.
Courage à Ladji Bama qui lève de nombreux lièvres avec des faits assez concrets pour que le grand public comprenne quand quelque chose ne va pas. Même moi j’ai compris !
Ah ok. On comprend mieux l’origine de, disons, l’inimitié de ce journaliste pour le coordonnateur du CORUS.
Il faut avouer que les deux cas cités, celui de mme la député et de Marvin S. sont assez troublants et font penser "qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de Tengandogo". De trois choses l’une :
1°) Les concernés sont bien décédés du Covid-19 et non seulement le travail de suivi, de confinement, de désinfection n’a pas été fait, mais on devrait pouvoir justifier le diagnostic à la famille qui a été privée de deuil et d’obsèques ;
2°) En réalité aucun test n’a été fait mais ils ont été "assimilés" en tant que cas "probables" mais dans ce cas aussi le protocole aurait du être respecté.
3°) Les intéressés ne sont pas décédés du Covid-19, les gens le savent mais les ont comptabilisés comme tels quand même.
Une question demeure : Quelles sont les raisons qui peuvent amener des gens à déclarer des décès comme étant dû au Covid-19 alors que ce n’est pas le cas ? Violente question....
Cependant, le fait que M. Bama considère que le coordonnateur participe à une entreprise de désinformation ne saurait justifier l’attaque personnelle en "exigence déraisonnable" concernant le décès d’un malade à la porte de sa clinique privée.
Nul n’est sensé être partout à la fois, et fut-il professeur, sa seule présence ne garantit pas qu’un malade ne mourra pas. Si on commence à faire ce genre de procès à nos médecins on ne s’en sortira pas.
Courage à Ladji Bama qui lève de nombreux lièvres avec des faits assez concrets pour que le grand public comprenne quand quelque chose ne va pas. Même moi j’ai compris !