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Essais cliniques contre le COVID-19 : Dr Issaka Sondé dénonce une arnaque à propos de l’Apivirine et propose des solutions pour le CLORAZ

6 avril 2020, 18:13, par un autre Dr

Cher Dr Sondé
Votre analyse n’est pas objectif. Vous plaidez pour l’essai Chloraz et vous dénigrez l’essai Apivirine.
Comment vous faire comprendre qu’à la date d’aujourd’hui, l’essai Chloraz n’est plus une urgence. Dans les pays comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal, ont -il attendu les conclusions d’un essai comme Chloraz pour s’engager dans les soins des patients à l’aide de la chloroquine ? NON ! Donc l’essai Chloraz n’est pas ni indispensable ni urgent comme vous le prétendez. Demande à tes chers maîtres les investigateurs de Chloraz, il te le diront. Si le Burkina Faso attendait encore les conclusions ce cet essai avant de passer au traitement à la chloroquine, l’essai Chloraz serait urgent. Mais le Pays a déjà opté pour la chloroquine donc nos chers maîtres ont été obligé de changer le design de leur essai qui n’est plus urgent.

Pour l’Essai Apivirine, au lieu de dire que « Le promoteur de l’Apivirine a intelligemment exploité la perche tendue par les autorités du Burkina Faso », il faut dire que « les autorités et chercheurs burkinabè n’ont pas été intelligent pour conclure l’essai Apivirine avec son promoteur ». Accusons notre pays, les autorités de nos pays, nos chercheurs de n’avoir pas réussi à négocier avec un individu ou une équipe du Bénin. Cessons de penser que c’est cet individu qui n’a pas été sincère. Autrui ne peut pas être à la base de mes malheurs plus que moi !
J’ai participé des essais cliniques dans le passé ici au Faso. nous avons toujours demandé dit ceci à nous partenaires du Nord : « nous acceptons de participer à cet essai à condition que (c’est bien sur une des conditions) si votre produit candidat (produit à tester) est démontré efficace, il faut qu’il soit financièrement accessible à nos populations qui de façon volontaire ont accepté de prendre le risque de tester son efficacité ». Ceci est donc un élément du contrat.
Ici tes chers maitres ont manqué de vigilance. Ils devait dire à leur partenaire du Bénin que le prix du produit ne devrait pas aller au déla de 2.500 FCFA pour le Burkina Faso même s’il veut augmenter au Bénin ou ailleurs.


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