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Histoire du Burkina Faso : « Ma part de vérité », le premier mémoire de l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo

27 janvier 2020, 20:04, par Ka

Sans la vérité de tout en chacun, il n’y a pas de vérité mon honorable modérateur. Essayer d’être flexible dans ses propos qui trace la vérité est de raccourcir les choses et qui rend la vérité fade. Mais je vais essayer, car, ceux qui me lisent depuis plus de dix ans sur ce forum meritent mieux que des raccourcis.

’’’’A’’’’ l’internaute Amoless black power : J’ai eu l’occasion de feuilleter le livre. Et ce que je peux te dire, en ayant côtoyé Thomas Sankara et notre révolution, certains n’ont n’rien compris de cette révolution, comme quelques-uns dans cette analyse qui divaguent. ’’’’La révolution d’août 1983 était une révolution qui présentait un double caractère, elle était une révolution démocratique voulu par ces initiateurs, et populaire voulu par le peuple.’’’’’’ Ceux qui n’ont pas compris la racine de la révolution, sache qu’elle avait pour tâche primordiale la liquidation de la domination et l’exploitation impérialistes, l’épuration de la campagne de toutes les entraves sociales, économique et culturelle qui maintiennent dans un état d’arriération. De là découle vraiment son caractère démocratique.
Toutes les idées de cette révolution sont venues d’un groupe et téléguidé par un représentant nommé Thomas Sankara qui ajoutait ce qu’il faut là où il fallait, et qui pimentait le tout, et était épousé par son frère d’arme Blaise Compaoré. Et j’attends que JBO revienne avec sa part de vérité sur le CNR du couple Sankara-Compaoré. Si de nos jours certains se permettent de sortir le mot manipulateur, c’est qu’il n’a pas compris ce que Thomas disait a ses pairs du continent ’’d’avoir le courage politique de rompre franchement avec ce qui a fait son temps, pour s’autoriser l’exploitation d’autres voies susceptibles d’ouvrir un véritable dialogue entre les peuples.’’ Et tout ce qu’il disait dont on considère comme de la manipulation, était l’objectif de la révolution démocratique et populaire.

Thomas Sankara avait raison de dire que le passé n’est pas une maladie honteuse, mais il est préférable de soigner l’avenir. Aujourd’hui en feuilletant ce livre, d’autres oublient leur passé catastrophique pour soigner leur présent, car les morts n’ont pas la parole. Mais comme je le répète toujours dans ce forum, ’’’les bonnes idées du visionnaire et valeureux Thomas Sankara l’ont rangé résolument aux cotés de tout un peuple d’un continent qui lutte pour la conquête de ses droits naturels. Pour cela, le voilà porté dans l’histoire par les voies réservées aux chevaliers de la liberté et aux hommes de progrès comme Lumumba et autres, dont certains ont échappé a la mort n’auront pas. Encore une fois cher internaute Amoless black power, Merci de me lire.


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