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Attaque dans le Sanmatenga : La réaction du président Roch Kaboré

22 janvier 2020, 13:08, par Dibi

C’est nouveau. Les décrets de journées de deuil national se suivent et se ressemblent. On souhaiterait s’en passer vu l’ampleur de la crise sécuritaire.
Culturellement, nous savons pleurer nos morts ! Mais ce que nous ne savons pas, c’est de tuer au nom de sa Foi même révélée par le livre et des prophètes imposteurs qui imposent de nouvelles attitudes et prescriptions contraires à nos traditions de tolérances.
Mais les Nègres sont ce qu’ils sont. Ils invoquent à tout bout de champ, non leurs ancêtres oubliés, mais des Dieux de l’Etranger quand ils sont confrontés aux systèmes de dominations étrangères qu’ils sont incapables de vaincre au plan politique, économique et culturel.
Mieux et souvent, les classes dominantes en leur sein se mettent à la remorque et au service de ces entités étrangères religieuses et politiques pour mieux les dominer, les exploiter et les mépriser par le racisme. Je n’en dirai pas plus !
Dans son communiqué, le Président nous parle de la cruauté de nos ennemis. Bien dit !
Mais nous ne savons rien de leur identité ! Qui sont-ils ?
Et pourquoi nous en veulent tant, pour semer la mort de masse parmi nos populations rurales, innocentes dans le Gourma, le Lorum, le Sourou...?
Quelles sont leurs buts de guerre ? Démanteler l’unité du pays ? Prendre le pouvoir et pour quel type de gouvernance corrompue théocratique ? Laïque ? D’émergence néolibérale prédateur classique ? Ou révolutionnaire populaire ?
De tout cela, rien n’est dit ! Encore moins de leur influence-infiltration réseautique au sein des masses.
Dans le Gourma, dans le Boussouma, le Lorum, le Soum ou ailleurs, l’Etat est superposé à des entités quasi-féodales dont il fait la promotion et qui classiquement, sont sensées enracinées et informées au sein des masses. Il a lui même ses réseaux d’information là, ses services dédiés, qui s’ils ne sont pas vérolés par le double jeu, l’incompétence et l’irresponsabilité au sein des institutions de défense et de sécurité, devraient montrer, dans le contexte, leur efficacité et utilité. Mais devant les faits, on peine à comprendre quoi que ce soit ?
Que se passe t’il, dans ce beau pays qui est le nôtre, si la vérité n’est pas dite ? Si les choses et notre mal n’est pas nommé ?
Y a t-il encore une société civile vivante et debout dans ce pays et qui se tait, face à ces scènes de massacres en plein jour sur nos marchés mêmes réguliers ?
Y a t-il encore des intellectuels critiques et lucides dans ce Burkina-Faso qui fut du temps de Thomas Sankara, un phare pour toute l’Afrique ?
Quel est le nom de ces tueries de masses qui endeuillent quotidiennement notre peuple, pendant que la classe politique entière s’amuse dans l’organisation du folklore électoral néocolonial à venir ; et que valideront l’Union Européenne, l’ONU, l’UA, la CEDEAO et la Baco-cratie du CFA-ECO, même si le pays tout entier tombait dans un gouffre sans fin ou se suicidait !
Na an lara, an sara !
La Patrie ou la mort !


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