Eddie Komboïgo, président du CDP : « Notre objectif ultime est la reconquête du pouvoir d’Etat en 2020 et le retour honorable des exilés dans un climat apaisé »

Eddie le pouvoir de 2020 au Burkina ne s’achète plus, mais s’arrache dans les urnes. Oubliez Blaise Compaoré un ancien chef d’état comme J.B Ouédraogo, S. Zerbo, S. Lamizana, Maurice Yameogo. Si vous voulez le pouvoir, confiez votre espoir à la jeunesse : Malheureusement au CDP, être jeune est un handicap très grave, il vaut mieux être vieux et sénile et même très retors pour y avoir la moindre chance.

Dans cette sortie d’Eddie, je suis rassuré quand je lis certains commentaires : En effet la mauvaise est une des qualités ou les défauts les mieux partagés ici-bas ! Sans parti pris, comment peut-on comparer le Burkina sous votre règne sanguinaire et notre Burkina actuelle où même si tout n’est pas parfait loin de là, il n’y a pas des personnes qu’on brûle dans des voitures, ou des éléments d’un régiment qui tirent sur tout ce qui bouge.

27 ans de règne, le constat était amer ! le verre était pleine pour un peuple traumatisé par les crimes gratuits, la corruption à ciel ouvert. ‘’Pour le peuple, 30 ans après, le constat est doux !... le verre est donc à moitié pleine pour toutes et tous !... Entre vous autres qui voudraient la continuité avec un ancien président introverti et un président mouta mouta qui se bat pour sauver le pays des terroristes déguisés par nos propres frères, y a pas match !... car le pays avance !...

Eddie il est inutile de nos jours d’utilisé l’épineuse question du pardon et de l’oubli pour berner le peuple : Car, la constante sous-jacente de la représentativité pose problème. ‘’Qui représente qui, qui parle au nom de qui ? Qui légitime qui ? Les rescapés comme vous de l’ancien régime, qui représentez-vous en réalité ? Dans ce Burkina non réconciliée telles sont les questions étouffées qu’il faut répondre avant de rentrer dans les urnes a la fin de cette année.

Non Eddie, le jour et la nuit ne sont pas à comparer : Il en est de même entre le diable et l’ange, entre les anciens tripatouilleurs des articles de loi et la jeunesse qui veut une alternance politique saine. Comment voulez-vous sans la justice laissé venir librement au Burkina une personne qui, après avoir tué et pillé son propre pays pour s’enrichir, même changé de nationalité, veut maintenant se faire passer pour le "réconciliateur en chef" ou le "sauveur" de notre pays. C’est de la manipulation tout simplement ! Le pyromane d’hier qui se prétend aujourd’hui pompier, veut encore tromper son peuple. C’est seulement en Afrique qu’une personne de ce genre peut prétendre s’installer encore à la présidence.

Ici je dis de grâce au peuple Burkinabé, ouvrons les yeux et apportons notre pierre à l’édifice pour avancer tous ensembles, ne soyons pas dans le déni : Le Burkina mérite mieux en 2020 que de retourner avec un régime dont les crimes et la corruption étaient son objectif de développement.