Guillaume Soro après son retour manqué en Côte d’Ivoire : « C’est bien fait pour ma gueule ! »

Ah bon ? C’est bien cela qui s’est passé à bord ton avion ; pardon, je veux dire ton avion privé ? Donc, si je comprends bien, au-dessus du Niger, momentanément, on a fait de toi un vilain SDF ? Pourtant, tu as une maison à Ouaga dans laquelle, d’ailleurs, on y a trouvé des armes puissantes assez pour équiper un bataillon. Il fallait atterrir chez toi, à Ouaga, puisque tu y as cousu une maison dans laquelle tu allais vivre en sécurité absolu eu égard les armes qu’il y a dans cette maison-là. C’est vrai, et ç’aura été triste d’ailleurs, car les militants de ton GPS n’auront pas y été pour t’acclamer à coup de sifflets assourdissants d’une part ; de l’autre part, tes amis d’antan burkinabè, eux, ils croupirent en prison, n’auront pas y été non plus pour t’accueillir à l’aéroport de Ouagadougou si tu avais élu d’y atterrir. Qu’importe, à ta descente d’avion à l’aéroport de Ouaga, tu te seras offert un taxi en douceur jusqu’à ton domicile, t’y seras relaxé et peut-être, aura téléphoné Rock pour lui dire qu’enfin, te voilà au bercail. Au lieu de tout cela, non seulement tu as survolé ton domicile, tu as accepté que les Ghanéens te traitent comme un véritable voyou alors que tu es un homme d’état, ancien PAN de la CI, autrefois chef de la moitié de ton pays ; bref, comme aiment le dire nous les ouest africains, tu n’es pas n’importe qui deh. C’est intriguant n’est-ce pas, que tu aies oublié que tu as une maison à Ouaga, qu’à un moment donné, Ouaga fut ton coin préféré de chut où tu menais la vie la plus belle que ce monde puisse offrir. Comme si cela ne suffisait pas, pour retourner en Europe, tu as encore survolé le Burkina et tu ne t’es toujours pas rappelé de ta maison, de tes amis burkinabè, l’hospitalité de chez nous, d’autant même que nous avons nous aussi des Senoufous chez nous. Moi, honnêtement, je pense que tu as raté une belle occasion de te faire respecter par quiconque qui est à la source de tes déboires présentement. Bon, laissons passer ce qui est passé, faisons un dépassement, faisons table rase de ce que toi-même tu t’es imposé en oubliant que tu aurais été bien accueilli au Burkina.

Maintenant que j’ai joué ce rôle clé en te rappelant de tes biens immobiliers à Ouaga, l’hospitalité mossi et non pas celle des Samos, car ta maison se trouve à Ouaga chez nous les mossis, je te prie de refaire tes bagages, on t’enverra notre avion présidentiel où que tu sois, afin que tu puisses rentrer à Ouaga. Si tu as besoin de la nationalité, je jure que nous y travaillerons afin que tu sois un vrai burkinabè.

Finalement, militant burkinabè de GPS, je te conseille de ne plus jamais accepter qu’on t’humilie de la sorte dans la sous-région ouest africaine ou ailleurs au monde alors que tu sais que tu as, non seulement des amis à Ouaga, mais aussi des biens immobiliers où tu seras tranquille, très tranquille. Voilà !!!