Lutte contre le terrorisme : La France arme ses drones au Sahel

Encore une superchérie de la France. L’expérience des drones français armés de l’armée française a eu lieu au Niger, non en France comme les essais nucléaires en Algérie et à Tahiti, non à Bordeaux, Nice, Strasbourg... les conséquences de ces armes sont supportées par d’autres peuples.
A quel jeu de dupe veut jouer le gouvernement français avec les pays du G5 ? Si les forces Berkhane, la force Gourion et les informations des services de renseignements civils et militaires, la France n’arrive pas à lutter sérieusement les groupes terroristes au Sahel, la logique serait qu’elle se retire militairement de ses pays. Aucun pays aussi puissant soit-il militairement n’est pas arrivé à mettre fin à la nuisance des groupes terroristes. On sait le fiasco étasunien en Afghanistan, en Irak, en Syrie ; en Libye... Il est tendu que les dirigeants de ces pays pensent que leurs pays ne peuvent être des terrains où les armées occidentales expérimentent leurs armées de destruction massive.
Les drones armés entrent dans la manipulation des dirigeants du G5. Ces machins vont renforcer les actions d’exaction des forces armées étrangères dans les villages. Il n’y a pas de doute de ceux qui vont les contrôler. Les armées du Sahel resteront des spectateurs. On ne peut écarter qu’un jour, elles soient victimes de ces machins, sortis de jeu d’enfants, mais mortels.
Leur arrivée dans l’espace Sahelo-saharien renforce les arguments de la jeunesse et d’une partie de la classe politique, qui demandent le départ des militaires étrangers non seulement dans les pays du Sahel, mais aussi du continent.
Ce ne sont pas les drones armés qui vont redorer l’image négative des armées étrangères dans les sociétés sahéliennes.