Commémoration du 11-Décembre : « Les Burkinabè se connaissent-ils réellement les uns les autres ? », s’interroge Poé Naaba Tanga, ministre du Mogho Naaba
10 décembre 2019, 17:15, par
Prince Sanmatenga à Montpellier France
C’était mon avis et je suis d’avis avec mon oncle Poé Naaba sur le rôle et la place de la chefferie dans la gouvernance des sociétés modernes au Burkina. C’est vrai que les sociétés étaient authentiquement bien organisées avant que le Blanc n’arrive. Mais le problème est que avec l’arrivée du blanc les sociétés traditionnelles ont perdu leurs valeurs d’organisation, leurs valeurs tout court. Pour etre une force de proposition aux régimes modernes établis, il faut justement que la chefferie traditionnelle reviennent à ces valeurs. Si non, la chefferie ne pourra pas se confondre aux régimes modernes, adopter des valeurs modernes aux détriments des valeurs traditionnelles et pouvoir proposer quelque chose de mieux aux gouvernants modernes. Norbert Zongo dans son journal l’indépendant avait caricaturé des chefs traditionnels lors du congrès du parti au pouvoir alignés à la maison du peuple avec des plats pour prendre à manger. Il avait dit que surement c’est pas de quoi manger qui leur manque si non un chef traditionnel ne devrait pas faire ça. Les sociétés traditionnelles ont perdu les repères de la sagesse et de la dignité qui sont les solutions aux problèmes de la vie, puisque selon Baboanga, l’homme c’est des problèmes donc la vie aussi. Seuls nos comportement authentiques peuvent nous amener à accompagner sérieusement les pouvoirs modernes, si non c’est gâté y a longtemps.
C’était mon avis et je suis d’avis avec mon oncle Poé Naaba sur le rôle et la place de la chefferie dans la gouvernance des sociétés modernes au Burkina. C’est vrai que les sociétés étaient authentiquement bien organisées avant que le Blanc n’arrive. Mais le problème est que avec l’arrivée du blanc les sociétés traditionnelles ont perdu leurs valeurs d’organisation, leurs valeurs tout court. Pour etre une force de proposition aux régimes modernes établis, il faut justement que la chefferie traditionnelle reviennent à ces valeurs. Si non, la chefferie ne pourra pas se confondre aux régimes modernes, adopter des valeurs modernes aux détriments des valeurs traditionnelles et pouvoir proposer quelque chose de mieux aux gouvernants modernes. Norbert Zongo dans son journal l’indépendant avait caricaturé des chefs traditionnels lors du congrès du parti au pouvoir alignés à la maison du peuple avec des plats pour prendre à manger. Il avait dit que surement c’est pas de quoi manger qui leur manque si non un chef traditionnel ne devrait pas faire ça. Les sociétés traditionnelles ont perdu les repères de la sagesse et de la dignité qui sont les solutions aux problèmes de la vie, puisque selon Baboanga, l’homme c’est des problèmes donc la vie aussi. Seuls nos comportement authentiques peuvent nous amener à accompagner sérieusement les pouvoirs modernes, si non c’est gâté y a longtemps.