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Attaques terroristes : Djibrill Bassolé réagit aux accusations portées contre lui par des responsables de la majorité présidentielle

10 décembre 2019, 08:57, par Ka

Cher internaute ‘’’’dazi,’’’ merci de me lire : Ne t’inquiète, « de façon générale je me méfie de ceux qui prétendent, sans en avoir fait la preuve, détenir les solutions aux problèmes des autres comme HUSSEIN. C’est ainsi que prospèrent tous les accros de l’ancien régime depuis le 31 Octobre 2014 : Des faux supporteurs de Blaise Compaoré, pourtant ce sont ces supporteurs baptisés ‘’’son entourage’’’ qui ont causé sa chute. A présent n’ayant plus rien a remplir leur gosier, ils versent leur haine sur les internautes de bonne foi pour se soulager. Quelle honte !
Internaute ‘’’Le Chat’’’ je confirme : Avec cette sortie du gendarme Djibril Bassolé, tout le problème c’est de savoir si c’est de la sincérité ou si c’est de la farine. Personnellement, je ne fais aucune confiance à ce gendarme autre fois lechait les pieds de son mentor Blaise Compaoré et son frére François jusqu’à tout faire pour etouffer le dossier de l’assasinat du valeureux Norbert Zongo. Comme tu le dis internaute ‘’Le Chat’’ reecoutons les conversations du gendarme Djibril Bassolé et son ami le rebelle SORO au moment de leur coup d’etat a la maternelle ! Ici je reproduit une partie de leur conversation repris par les reseaux sociaux et la presse écrite :
SORO : Allô
BASSOLE :Oui Allô
SORO : (...)
" Oui je vous ai dit que ça peut pas marcher, Diendéré c’est un vaurien il y a personne la-bas et qu’ il fallait avoir de la retenue, ta ta ta.... Tu as voulu envoyer le président dans le coup."
J ai dit Amed , écoute, le président m’a dit de ne pas me mêler de cette affaire. Il m’a retiré le dossier. C’est toi qui gère maintenant, donc moi je
suis au carreau, je ne dis plus rien.
BASSOLE : oui oui
SORO : il dit " bon c’est bouclé, il ne faut pas que vous allez vous tromper. C’est Bouclé, c’est Rock. Maintenant je vais te protéger. Parce que Salif dit que c’est toi qui a fait ça. Toi, BASSOLE et mayaki....c’est vous vous avez fait ça".
J’ai dit : " Hamed, mayaki est au Quatar, Moi je suis à Abidjan ici. J’ai trop de problèmes pour faire quelque chose.
Mais ton salif là, faut lui dire moi Guillaume soro, je dis : quand il était dans le désert de Compaore là, quand il venait à Abidjan moi je lui donnais l’argent pour manger. Maintenant qu’il croit que je suis dans désert là c’est là il veut tirer sur l’ambulance ! Ok y a pas de problème !!!
Il dit non non il va arranger ça.
BASSOLE : mais Hamed a eu cette posture ?
SORO : mon cher je peux même t envoyer des mails où il est allé chercher Dr Focan du Cameroun qui devrait financer Rock. Il a connecté Rock avec Pierre Fakhoury, ils ont monté les dossiers financiers pour financer la campagne de Rock.
Et tous ça, c’est dans le dos d’ALLASSANE et lui il ne sait pas.
C est moi je sais. Je n’ai pas voulu dire à ALLASSANE parce qu’il va croire que je m’acharne. Mais j ai dis ça à Ibrahim.
Hamed a mis la pression sur le président pour qu’ il reçoive les Rock, mais le président a refusé.
BASSOLE : ahhhh par rapport à la solidarité fraternelle, il n’est pas un exemple reluisant.
SORO : alors maintenant j’ai laissé respirer Diendere. Je suis moi même rentré dans la danse. Tu sais que quand j’étais là-bas, tous les soldats qui étaient de ma sécurité. Ils se relayaient, ils se relayaient.
Donc je les ai pris en groupe de 10 20, 10, 20 pour leur parler et leur donner un peu l’argent.
BASSOLE : Ça c’est bien
SORO : Je vais continuer encore. Lá j’ai demandé à certains de leurs chefs de travailler sur leur salaire.....
Je vais voir certains chefs, on va cotiser pour assurer ça.
Je veux que toi aussi tu vois. Parce que quand on donne l’argent aux grands chefs souvent ca descend pas.
BASSOLE : ça descend pas, c’est ça. Hummm
SORO : ce que je te propose, d’ici 48heures , j’aurai un peu de fond, je peux déjà t’envoyer quelque chose pour que toi aussi tu puisse rentrer dans la base même si tu te fais connaitre par 6 ou 10.
BASSOLE : tout à fait
SORO :maintenant on travaille comme ça d’abord.
1 - ça va remonter le moral du Général s’il voit que ses enfants sont chose..........
2 - que les enfants refusent de desarmer catégoriquement et bien au contraire si on voit qu’ il y a une possibilité pour frapper, on frappe.
BASSOLE : Hun huntout à fait
SORO : mais cette fois là il ne faut pas qu’on frappe de façon isolée !
BASSOLE : voilà !! Et puis...et puis. surtout il faut frapper de sorte que les dégâts qu’on va causés feront que les choses ne puisse plus redevenir à la situation antérieure. Que cette transition soit obligée de s’en aller.
SORO : tout à fait. Moi ce que je voyais, comme je connais pas bien le rapport de force. On me fais des rapports mais toi tu es sur le terrain tu connais mieux.
Je te propose qu’on frappe en haut quelque part là-bas, on récupère un commissariat, une gendarmerie, eux ils vont fuir........
On me dit que l’armée est autour de Ouagadougou .
Puis on frappe à un autre bout là-bas ; l’armée va vouloir se réorganiser pour aller vers là-bas parce que si un centimètre carré est occupé, elle est obligée d aller se battre.
Et au moment ils décollent, on frappe dans un autre coin. Ça va les paniquer.
Et le RSP sort maintenant en deux temps.
Ceux de Pô avancent sur 50 km. L’autre attaque des cibles fortes dans la ville. Cela va les désorganiser. Et puis on fait la communication à outrance.
" Ooh la situation se dégrade au nord du Burkina, au sud, à l’Est...le Kafondo va fuir...
BASSOLE :
SORO : Ceux qui sont dans la ville, ils frappent les cibles c’est à dire qu’on a l information que X ou Y est là on va là-bas et on frappe brutalement.
Une fois que c’est fait on prend le truc, on t’installe.
On va nous menacer quelques jours Mais après on est déjà assis. On va faire comment ? Ils sont obligés de discuter avec nous.
BASSOLE : oui oui ils sont obligés de faire avec.
Soro : Est ce que tu as quelqu’un a qui je peux faire passer les moyens pour que toi tu puisse......?
BASSOLE : Absolument. Je vais t’envoyé par SMS deux contacts téléphoniques. Que ça soit l’un ou l’autre, il suffit de leur indiquer comment ça marche ils vont suivre.

SORO. : Mais il y a deux personnes là-bas en tous cas quand on va finir cette affaire j’espère que tu vas accepter que moi je règle ça. Salif Diallo et un certain sherif.
BASSOLE : ahhnnn
SORO : Non non BASSOLE, ces gens là ne peuvent pas vivre et vous allez rester tranquille.
C’est à dire que quelque soit ta bonne volonté, ceux-là ils vont pas être vivants et le Burkina sera tranquille.
Est ce que tu crois que nous pourrons arriver à faire ce que nous sommes entrain de faire si Tagro et IB vivaient ?
C’est que tous les deux jours, ils allaient faire un coup d’Etat
BASSOLE :
SORO : Tu m’envoie les contacts et au plustard mardi je vais t’envoyer
Vraiment on m’avait dit qu’ il avait des compensants mais je savais pas que.........
SORO : est ce que tu as un mail sécurisé ?
BASSOLE : non
SORO : Quand on va se voir je vais te montrer des documents.
Tu sais BASSOLE. Je l’ai infiltré. (Ndlr Ahmed Bakayogo).
Il a envoyé son petit frère, d’ailleurs le coup l’a suppris là-bas.
Son petit frère est parti avec un émissaire chez Rock pour voir les modalités du financement de sa campagne, mais comme il est intelligent il dit qu’ il va donner un peu un peu à chacun (les deux candidats ) parce qu’il a vu aussi zephirin Diabre
Moi comme je croyais pas que les élections allaient se tenir donc je suis resté tranquille.
Et puis BASSOLE la crise qui a commencé là faut pas croire que c’est pas une affaire de 2 ou 3 mois Hein ! Toi même tu as fait l’accord politique de Ouagadougou, tu sais au moins.
SORO : Tu vois.
BASSOLE : Moi même je vais voir mes gens là pour qu’ils commencent à parler de ça.
(...)
SORO : Voilà...
BASSOLE : OK. Merci Président
SORO : Allez, porte toi bien
BASSOLE : Merci


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