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Burkina : La NAFA condamne "les propos calomnieux et diffamatoires" de Clément Sawadogo à l’encontre de Djibrill Bassolé

30 novembre 2019, 02:40, par Africa

Bonsoir Internaute Ka,
Je vous remercie d’avoir porté une attention à mon post malgré. En retour, voici mes opinions sur le verbatim que vous avez bien voulu partagé.
1). Dans ce verbatim de la supposée conversation du Général Bassolé avec Guillaume Soro PAN/RCI au moment des faits , j’ai cherché en vain la tête et la queue de l’histoire. Ce verbatim me fait regretter davantage l’absence de toute déposition de Soro à ce propcès à cause dit-on, des arrangements diplomatiques qui ont conduit nos autorités à passer l’éponge. Ce verbatim ressemble plutôt à un scenario de film fiction amateur dans lequel un général d’un corps d’élite (gendarmerie) de notre pays, reçoit des instructions par téléphone d’un rebelle répenti devenu PAN, le but étant de monter un plan de déstabilisation en installant une rebellion armée dans le pays ! C’est surréaliste.
2). Internaute Ka, si cela est vraiment avéré que Soro a agi ainsi , je pense que le ministre Clément Swadogo et tous ceux qui continuent de pointer du doigt le Général Bassolé comme étant le commanditaire de tout ce qui nous arrive aujourd’hui, devraient aussi instamment réclamer au Président du Faso et au ministre des affaires étrangères de lancer un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro. Car, des deux, il est le seul en liberté sans avoir été entendu encore moins, fait une déposition. Si cela est fait, l’opinion publique commencera à les croire. Autrement, continuer à cracher sur un homme déjà terressé par la maladie et privé de sa liberté, cela ne grandit personne, encore moins le pays.
3). Pour finir, la proposition de saisir la Justice pour déposer une plainte contre le ministre Clément Sawadogo est totalement inappropriée pour deux raisons  :
a). La Justice de ce pays a d’autre choses à faire que de se laisser permanemmant distraire par des dossiers de dérapages verbaux. Dans les Démocraties avancées, les dérapages involontaires et parfois calculés pour faire le buzz sont des occasions de débats qui, en fin de compte, permettent de se fixer les limites à ne pas dépasser afin de préserver la paix et la cohèsion sociale.
b). En plus, il semblerait que le Burkina entier compte moins de 1 000 magistrats, soit environ 1 pour 20 000 justiciables . En outre, il existe une forte attente des justiciables pour vider certains gros dossiers, pour un meilleur encadrement de l’activité économique, etc.. Avons-nous les moyens humains, financiers et matériels pour jouir des privilèges de l’Etat de droit au delà de ces aspects fondamentaux ?


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