Insécurité : Les Etats-Unis déconseillent à leurs ressortissants de se rendre au Burkina

Mon ami SOME : Quand tu parles de ta déception avec Roch et son MPP, beaucoup comme toi y compris ton ami Ka font partie du club des déçus. Personnellement Roch Kaboré a son arrivé au pouvoir n’a pas repris radicalement les objectifs de la transition, s’il avait gardé les acteurs de la transition nous n’en serons pas là de nos jour. Pour moi il n’a jamais été trop tard, car j’ai vu des régimes se lever à la fin de leur mandat. C’est pourquoi je participe en observant les choses évoluées.

Je savais aussi qu’une manière générale, le MPP aurait tout intérêt à s’interroger de manière lucide sur ses propres carences et manquements et d’y trouver des solutions au lieu de se murer dans le silence comme toi SOME ne cesse de le répéter a Roch Kaboré. Ton constat des échecs de Roch Kaboré à la tête du pays sont visibles, mais pas aussi décevant car des réalisations faites par le régime sont aujourd’hui visibles. Et comme tu as remarqué, d’autres essayent de tout saboter. C’est pourquoi Je suis d’accord avec toi que des sicaires en profitent pour tirer la couverture que seulement de leur côté.

Et depuis le 31 Octobre 2014 si tu as remarqué, le jeu politique au Burkina se résume en Haine et Vengeance de deux camps mortellement opposés, et pour moi, la seule possibilité de sauver notre pays, est de quitter ce face-à-face mortel des deux protagonistes du soulèvement populaire par la voie démocratique, en renvoyant dos à dos ces deux groupes qui sont la majorité et l’opposition qui polluent le peuple. Pourtant nous sommes devant la porte des élections, et une chose est certaine pour le peuple Burkinabé, tous ces politiciens d’appareil qui prétendent le fauteuil présidentiel qu’il soit de la majorité ou de l’opposition, quelques uns ont fait sur le terrain des réalités concrètes, et la preuve de leur incompétence et de leur mauvaise gouvernance. C’est donc évident que pour eux, "les défis à venir s’annoncent difficiles". En d’autres termes, ce n’est plus en flattant l’électeur au dernier moment qu’on obtiendra sa voix lorsqu’il le faudra. Le Burkinabé après le régime Compaoré est intelligent, il ne vote pas pour n’importe quel enfariner.