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Politique : « Un vrai militant doit savoir que se battre ne veut pas dire bander ses muscles. C’est dans la tête que ça se passe », Moussa Boly, 5e vice-président du MPP

21 octobre 2019, 17:32, par WEND-YAMBA

Bonjour ! J’ai lu cette interview et je voudrais m’y prononcer. Je suis de la même commune que le papa BOLY Moussa. Quand il a été élu député en 1997, nous étions tous fiers. C’était après un mandant de députation de la maman LEGMA Fatimata (1992-1997). Ce n’est pas du régionalisme, mais nous étions vraiment fiers de voir deux enfants de notre localité accéder à ces postes de député. Madame LEGMA a fait un mandat et Monsieur BOLY en a fait deux. De bonnes choses, ils en ont fait pour la province et pour notre commune. Mais ce que je déplore c’est le volet négatif de leurs actes qui ont contribué à multiplier par zéro tous leurs efforts. En effet, ces deux leaders politiques de notre commune (puisque jusqu’à présent leurs noms sont toujours sur les lèvres des vieux et des jeunes) ont passé leurs temps à s’accuser mutuellement, se jetant dans des coups fourrés, privilégiant la division plutôt que l’union des fils et filles de la commune. Pour qui connaît la commune de Diabo dans la province du Gourma, ces deux noms resteront graver dans les livres de l’histoire de cette commune. Mais, aujourd’hui quand on fait une analyse croisée des actions qu’ils ont posées pour le développement de la commune, je dirais presque rien. Tous deux ont semé la division entre villages. Et la dernière des actes négatifs à souligner est l’immixtion de la famille du papa BOLY dans les questions de chefferie à Diabo créant ainsi deux bonnets dans beaucoup de villages et mettant à rude épreuve la cohésion sociale dans la commune. Une question au papa BOLY : que faites-vous pour résoudre ce problème de chefferie que vous et votre défunt père ont créé dans la commune ? Mon premier contact avec vous m’a fait garder de vous une image de quelqu’un de rancunier et de rancœur. En 2009, un frère et moi, délégués par l’association pour le développement de notre village, sommes venus chez vous à domicile vous remettre une demande de soutien. En retour, au lieu de nous encourager pour l’initiative de mettre en place cette association, vous nous avez renvoyés en 1997, aux élections législatives en nous disant ceci : votre village a été le seul dans le département de Diabo où j’ai eu moins de voix. Si ce n’était pas à cause du chef de village, vous n’auriez pas votre école primaire. Nous sommes donc restés, mon frère et moi, à écouter ce message pendant au moins deux heures. Alors, cher papa, que voulez-vous que nous retenions de vous ? Aujourd’hui à Diabo, j’y vais, j’observe les événements, j’analyse et je sais que vous y avez allumé un feu et qui risque tôt ou tard de détruire entièrement notre chère commune. Avec l’âge aujourd’hui, je voudrais vous prier sincèrement d’y retourner, de vous réconcilier avec la population pour qu’ensemble nous puissions éteindre ce feu qui est entrain de consumer petit à petit notre commune. C’est un cri de cœur d’un de vos petits frères qui vous a toujours admiré malgré vos défauts. Aidons-nous !


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