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CDP : Blaise Compaoré demande à Eddie Komboigo de « rapporter » les sanctions

15 octobre 2019, 10:23, par Ka

Mon ami SOME : Depuis la création de Lefaso.net nous sommes là pour dénoncer ce qui ne va pas avec bonne foi à nos décideurs. Il y eu nos détracteurs dont notre vérité qui blesse mais ne tue pas qui nous en veulent, et dans un de tes messages tu disais à ces personnes qu’ils savent là où nous trouver et peuvent venir nous voir, et nous sommes toujours là. Car, Dénoncer les choses qui ne vont pas n’est ni une offense ni une atteinte à la sécurité nationale. Bien au contraire, c’est une aide vers la perfection (qui, quoi qu’il en soit, n’est pas de ce monde...)
Mon ami SOME, je confirme de ce que tu avances en disant, ’’’’’cette tactique marchera parce Roch aura laissé faire comme il a toujours laissé faire. Sinon cette intervention sonne la fin de blaise. Et devrait même mettre à mal cette fameuse traite d’amitié Cote d’ivoire Burkina... Mais tous on sait que.... La faute à qui ?’’’’

Oui mon ami SOME, nous savons qui est le fautif. ’’Mais de toi à moi, je puis te dire que ce président mouta a mouta a quelques tours dans son sac pour se défendre devant son peuple en cas où ! Car, à sa prise de pouvoir en 2015, il savait qu’un peuple meurtri par les crimes gratuits, la corruption à ciel ouvert, le chômage galopant que eux les collaborateurs d’un introverti qui ne se laissait pas guidé ont conduit le pays là où il se trouve, Roc Kaboré ‘’faisait attention au poids des mots, surtout prononcés devant un peuple qui prend à la lettre et au sens propre ce qu’il entend.’’

Aujourd’hui l’introverti Blaise Compaoré ne peut passer par aucun filet pour revenir paisiblement au Burkina sans passé par la justice, car Roch Kaboré a pris de l’avant en précisant ceux-ci, qui s’adresse surtout à Blaise Compaoré ou toutes ou celles, ou ceux qui sont en exiles doré pourtant ont fait des coupes réglés pour détruire le pays qu’ils n’échapperont pas à la justice.

Voilà ce que Roch Kaboré promettait a son peuple : ‘’’’Nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes (les) affaires sensibles pour aider notre peuple à se réconcilier avec son histoire, pour ramener la paix des cœurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’œuvre de construction nationale", a
déclaré M. Kaboré dans un discours radiotélévisé à la veille de la célébration du 57e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso.

"La réconciliation nationale reste un enjeu majeur que nous devons réussir, dans l’intérêt supérieur de la nation", va-t-il dit.

La justice militaire, une juridiction d’exception, doit solder une longue série de dossiers, dont principalement ceux du putsch manqué de septembre 2015 et de l’assassinat du "père de la révolution" burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui porta l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir en 1987.

Également en instance, le dossier du journaliste d’investigation Norbert Zongo, tué en 1998 avec trois compagnons, a connu une évolution avec la mise sous contrôle judiciaire de François Compaoré, frère du président déchu Blaise Compaoré, poursuivi pour "incitation à assassinats".

Mon ami SOME, si je dis que ce président mouta mouta dont j’en veux de n’a pas suivi radicalement les objectifs de la transition pour planter solidement l’alternance politique voulu par le peuple et sa jeunesse le 31 Octobre 2014, a des tours dans son sac pour surprendre tout le monde au moment venu, c’est que déjà ces promesses de faire dire le droit sont en bonne voie. Surtout il apprit par ce qui est arrivé avec l’introverti Blaise que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute.

En tant que l’aîné du premier Burkinabé qui est son excellence Roch Kaboré, je considère que cet homme a un courage dont je n’aurais jamais été capable. Quelqu’un ne peut pas avoir pris tant de coups, avoir subi tant de haine, avoir été harcelé de cette façon, avoir été humilié de la sorte, et tenir encore debout, dressé face aux adversaires et aux ennemis ! Il faut reconnaître aux gens ce qu’ils sont. Et un homme qui a de telles performances, a forcément les moyens de tenir un pays. Parce que tenir un pays, c’est aussi être capable de rester debout face aux tempêtes. Devant les magouilles des grandes puissances, les pressions extérieures et crises qui éclatent à l’intérieur, les frondes extérieures, il faut que le leader soit debout. Car s’il baisse les bras, le pays plie l’échine.

Et le conseil que j’ai a le donner au dernier virage des elections de 2020 et j’espere que ses chargés d’affaire qui me lisent a la présidence lui transmettront, ‘’’’c’est de respecter la séparation des pouvoirs judiciaires et exécutifs. Qu’il ne se laisse pas influencer par ceux qui n’ont jamais respecté, ni la République, ni ses lois, en se considérant comme les dieux sur terre. Ils peuvent en massacrer massivement, ils trouveront toujours des imbéciles pour venir faire leurs louanges macabres. Si Roch cède en laissant revenir impuniment dans le pays ces sicaires, il risque de retourner le peuple contre lui. Qu’il s’en lave les mains comme Pilate. Il appartiendra a la justice Burkinabé d’assumer le non transfert de ces criminels. On a trop fait d’arrangements morbides. Les Burkinabés n’accepteront jamais que leur droit et justice soient bafoués. Nous avons vu un chef rebelle sauver par des arrangements diplomatique, qui aujourd’hui son propre pays lui refuse un passeport vert.

Ici, beaucoup diront que j’en veux a Blaise Compaoré, si je l’en veux, c’est qu’il s’est laissé volontairement être victime d’un mauvais entourage, durant la dernière décennie ayant précédé sa perte du pouvoir en 2014, suite à l’insurrection populaire. Un entourage qui s’est essentiellement livré, à des querelles mesquines civilo-militaires de succession, chacun croyant être le dauphin indiqué du président Compaoré, et aujourd’hui ils vont au bord de Lagune le mentir en le allant caressant le dos pour des miettes et se frotter après les mains.

Mais comme j’ai l’habitude de le dire dans mes critiques fondées : ‘’’La démocratie et l’état de droit vont de pair. Donc l’impunité et la démocratie sont incompatibles. Tôt ou tard, ceux qui se sont livrés à des exactions ou à des mises en coupe réglée de notre pays et pensent s’en tirer à bon compte (par exemple par l’exil doré ou pas) finiront par être rattrapés et payer pour leurs méfaits. Merci à toi mon AMI SOME de me lire.


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