Utilisation des pesticides : « Le légume qu’un insecte n’a pas touché n’est pas non plus bon pour un humain », dixit Manoé René Sanou

En matière de contrôle des pesticides au Burkina, je dirais que c’est un échec lamentable de notre Ministère de tutelle. Les conditions d’obtention d’un agrément est inadmissible, très fastidieux, voir confuse. Dites simplement qu’il faut avoir un diplôme d’agriculture pour prétendre avoir un agrément ; si non aucun commerçant ne peut remplir vos conditions. Si vous vous adressé aux commerçants, pourquoi demander un diplôme et CV ? Quelqu’un qui se trouve à Kangala, dans la brousse de Orodara ne pourrait rien face à vos conditions inadaptées comme celle du code des personnes et de la famille dont personne n’est prêt à respecter.
Organiser des sessions de formations sur la connaissance des pesticides dans les régions, délivrer des agréments aux bénéficiaires de cette formation à des coûts raisonnables,...
Pour cette histoire d’agrément, il revient au Ministère en charge de l’agriculture d’assurer la démarche depuis le plus petit village du Burkina avec les techniciens de l’agriculture à la base jusqu’au sommet.Si un individu se lève quel qu’en soit son statut et son lieu de résidence ne parviendra jamais au bout d’un an voir plus.
Faites une enquête et vous verrez les conditions d’obtention d’agrément constitue un frein, donc les gens contournent vos règles.