Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Marche -meeting du 16 septembre à Ouagadougou : Retour sur une demi-heure sous une avalanche de gaz lacrymogènes
16 septembre 2019, 20:19, par
Bougoum Masga
J’ai toujours été de ceux qui ont défendu nos compatriotes policiers, même quand la majorité les condamnait. Nous les avons soutenu quand ils demandaient des armes de guerre pour affronter sur un même pied d’égalité les terroristes. Nous avons porté leurs cris pour plus d’équipements comme si c’était pour nous-mêmes qu’on se battait. Nous avons défendu les policiers contre les affectations punitives de leur hiérarchie. Nous les avons enfin soutenu quand ils ont décidé de quitter Djibo malgré l’avis contraire de cette même hiérarchie, ou autrement dit, quand ils ont refusé d’obéir aux ordres reçus.
Et voilà qu’aujourd’hui ce sont ces mêmes policiers qui s’associent et obéissent à leurs propres bourreaux pour disperser une marche qui pourtant avait dans ses revendications une meilleure considération pour eux. Des gens qui sortent marcher pour vous et vous les gazez ?! Quelle trahison...
C’est une véritable déception qui m’anime en ce moment ; je suis profondément déçus des policiers.
Comme Sankara l’a dit : « l’exclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort. Cet exclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère. »
Et bien chers policiers, comme vous ne vous êtes pas révoltés pour vos véritables défenseurs, souffrez de ne plus être aussi soutenu dans vos prochaines réclamations.
Moi je me lave les mains de vos combats, et sachez que je ne suis pas le seul.
J’ai toujours été de ceux qui ont défendu nos compatriotes policiers, même quand la majorité les condamnait. Nous les avons soutenu quand ils demandaient des armes de guerre pour affronter sur un même pied d’égalité les terroristes. Nous avons porté leurs cris pour plus d’équipements comme si c’était pour nous-mêmes qu’on se battait. Nous avons défendu les policiers contre les affectations punitives de leur hiérarchie. Nous les avons enfin soutenu quand ils ont décidé de quitter Djibo malgré l’avis contraire de cette même hiérarchie, ou autrement dit, quand ils ont refusé d’obéir aux ordres reçus.
Et voilà qu’aujourd’hui ce sont ces mêmes policiers qui s’associent et obéissent à leurs propres bourreaux pour disperser une marche qui pourtant avait dans ses revendications une meilleure considération pour eux. Des gens qui sortent marcher pour vous et vous les gazez ?! Quelle trahison...
C’est une véritable déception qui m’anime en ce moment ; je suis profondément déçus des policiers.
Comme Sankara l’a dit : « l’exclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort. Cet exclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère. »
Et bien chers policiers, comme vous ne vous êtes pas révoltés pour vos véritables défenseurs, souffrez de ne plus être aussi soutenu dans vos prochaines réclamations.
Moi je me lave les mains de vos combats, et sachez que je ne suis pas le seul.