Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Taxe sur les véhicules à moteur : un plus pour le budget des collectivités
10 octobre 2019, 11:57, par
Alex
La taxe sur les véhicules à moteur est une taxe très mal réfléchie dans un pays où la quasi totalité des routes urbaines et rurales sont impraticables. Prenez le seul cas de Ouagadougou où les quartiers sont inaccessibles, par manque de routes. Les usagers passent leur temps à casser leurs véhicules sur des routes honteuses, indignes d’une capitale. Ce ne sont pas les collectivités qui réparent ces véhicules lorsqu’ils sont endommagés par le mauvais état des routes. Le bon sens recommanderait une taxe pour l’entretien des routes ou des contributions volontaires solidaires pour l’aménagement des voiries. C’est cela entrevoir une politique de développement clairvoyante. Au Faso, on cherche à mettre que des taxes sans tenir compte de leur pertinence. Parce que beaucoup de véhicules rentrent dans le pays, il faut mettre des taxes. Mais ces véhicules circulent où et dans quelles conditions ? Quand on a un véhicule de fonction où on ne paie ni carburant, ni frais de réparation au garage, on ne peut que prendre de telles mesures. Mais cela dénote de la vision piteuse du développement de notre pays. Avant d’initier de telles taxes bidon, il faut au moins rendre praticable les voies d’accès des quartiers. Il n’y a pas un seul quartier de Ouagadougou (hormis ouaga 2000) où les gens peuvent rentrer tranquillement chez eux. C’est quelle histoire d’instaurer une taxe pour des véhicules qui n’ont pas de routes où circuler ?
La taxe sur les véhicules à moteur est une taxe très mal réfléchie dans un pays où la quasi totalité des routes urbaines et rurales sont impraticables. Prenez le seul cas de Ouagadougou où les quartiers sont inaccessibles, par manque de routes. Les usagers passent leur temps à casser leurs véhicules sur des routes honteuses, indignes d’une capitale. Ce ne sont pas les collectivités qui réparent ces véhicules lorsqu’ils sont endommagés par le mauvais état des routes. Le bon sens recommanderait une taxe pour l’entretien des routes ou des contributions volontaires solidaires pour l’aménagement des voiries. C’est cela entrevoir une politique de développement clairvoyante. Au Faso, on cherche à mettre que des taxes sans tenir compte de leur pertinence. Parce que beaucoup de véhicules rentrent dans le pays, il faut mettre des taxes. Mais ces véhicules circulent où et dans quelles conditions ? Quand on a un véhicule de fonction où on ne paie ni carburant, ni frais de réparation au garage, on ne peut que prendre de telles mesures. Mais cela dénote de la vision piteuse du développement de notre pays. Avant d’initier de telles taxes bidon, il faut au moins rendre praticable les voies d’accès des quartiers. Il n’y a pas un seul quartier de Ouagadougou (hormis ouaga 2000) où les gens peuvent rentrer tranquillement chez eux. C’est quelle histoire d’instaurer une taxe pour des véhicules qui n’ont pas de routes où circuler ?