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Tirs au Camp Guillaume Ouédraogo de Ouagadougou : Le Premier ministre appelle au calme et à la sérénité

24 août 2019, 11:07, par caca

Cher PM, la situation est grave et le pays s’enfonce dans un libre geôle de l’enfer. L’expression ressentie colérique du camp Guillaume Ouédraogo ne devait pas être réduit à un mouvement d’humeur. Le camp Guillaume Ouédraogo est le camp mère de notre armée, si là-bas les soldats manifestent leur émotion vive par des tirs de sommation, l’heure est grave et le syndrome de mutinerie de 2011n’est pas à exclure. La retenue est une bonne, mais au moment la colère a été exprimé, la sagesse demande à élargir la réflexion. Pourquoi à la veille de la fin des plaidoiries des avocats de la défense une attaque terroriste d’envergure touche cette unité au front ? Pourquoi cet retentissement de colère du camp Guillaume Ouédraogo se fait avant la clôture de la plaidoirie des avocats de la défense au procès du putsch ? Rien ne doit être négliger, mais posez vous des bonnes questions ? Je ne dis pas d’accuser l’ex-régime sans preuve et sous l’effet de l’émotion, mais essayer de comprendre le moral de l’armée depuis les événements de 2014 ?
Quand on sait le rôle des deux généraux de la MACA dans la formation de nos soldats, il y a quoi à se demander ? En psychanalyse, le retour du refoulé est toujours une indication majeure d’un mal-être profond, qu’il faut une analyse approfondie afin de faire remonter la cause du trouble. Ce tir de sommation du camp Guillaume Ouédraogo ne traduit pas seulement le ressenti colérique à l’attaque terroriste de Koutougou, mais révèle le mal profond de l’armée en général.


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