Dr Awalou Ouédraogo, Directeur général de l’ENAM : « Aucun énarque ne sera remis à la Fonction publique pour intégration sans avoir validé le stage militaire »
25 août 2019, 01:31, par
Jerkilo
Très bonne vision et initiative (en ce qui concerne la formation militaire des agents publics). Mais pour qu’il y ait un changement qualitatif, il faut que le sommet de l’Etat adopte cette vision et l’étende à tous les niveaux. Car la pratique actuelle est que chaque chef d’Etat, de gouvernement et département ministériel, dès sa prise de pouvoir ou sa nomination bouleverse le système de sa structure ou de son organisation par des nominations de complaisance à caractère politique ou ethnique. Les responsables de l’Etat (président, ministres, etc.) n’aiment pas des collaborateurs innovateurs, avec un esprit critique, mais des agents "aplat-ventristes", des valets prêts à exécuter les ordres de leurs supérieurs hiérarchiques, sans "murmure".
Cette vision, pour avoir un impact suffisant et visible, doit s’étendre à toutes les écoles de formation et à toute la hiérarchie de l’administration publique centrale, déconcentrée et décentralisée. Les burkinabès sont imprégnés jusqu’à la moelle de l’esprit du Nam (aussi bien au sommet qu’à la base).
Très bonne vision et initiative (en ce qui concerne la formation militaire des agents publics). Mais pour qu’il y ait un changement qualitatif, il faut que le sommet de l’Etat adopte cette vision et l’étende à tous les niveaux. Car la pratique actuelle est que chaque chef d’Etat, de gouvernement et département ministériel, dès sa prise de pouvoir ou sa nomination bouleverse le système de sa structure ou de son organisation par des nominations de complaisance à caractère politique ou ethnique. Les responsables de l’Etat (président, ministres, etc.) n’aiment pas des collaborateurs innovateurs, avec un esprit critique, mais des agents "aplat-ventristes", des valets prêts à exécuter les ordres de leurs supérieurs hiérarchiques, sans "murmure".
Cette vision, pour avoir un impact suffisant et visible, doit s’étendre à toutes les écoles de formation et à toute la hiérarchie de l’administration publique centrale, déconcentrée et décentralisée. Les burkinabès sont imprégnés jusqu’à la moelle de l’esprit du Nam (aussi bien au sommet qu’à la base).