Attaque de Koutougou : « le Burkina Faso ne cédera pas une partie du territoire, dussions-nous tous y laisser notre vie » (Message du président du Faso)

M. Le Président, et si pour une fois vous vous décidiez à traquer les corrompus et les voleurs qui privent nos forces de défense et de sécurité d énormes ressources qui auraient pu servir à renforcer l effort de guerre ? Regardez autour de vous : les fonctionnaires des douanes, des impôts, des marchés public, etc, sont les plus riches du secteur public. Comment voulez-vous que nous puissions nous mettre en ordre de bataille avec autant d injustice ? Autre chose, M. le Président : faites semblant d’instaurer un minimum de rigueur dans ce peuple. À Ouagadougou il y a trop de débits de boissons, qui ouvrent à tout vent. Nous nous amusons trop, nous aimons trop les plaisirs. Comment voulez-vous que nous puissions faire face à des gens aussi déterminés que ces terroristes si nous continuons à nous comporter comme si tout allait bien ? Autre chose, Monsieur : une artère importante comme la voie qui passe devant Yalgado ne peut pas prendre plus de 3 ans pour être construite alors que l’entrepreneur a encaissé d’enormes avances de démarrage. Combien de vies humaines et d argent cela fait-il perdre au pays ? Pourquoi ne sanctionnez-vous pas ? Pourquoi ne dites-vous rien ? Vous comprendrez alors M. le Président que ceux qui nous attaquent et tuent nos parents bénéficieront de plus en plus de sympathie de certains de vos compatriotes de plus en plus désabusés, tant que vous continuerez à vous complaire dans votre léthargie légendaire. On ne vous demande pas d’inventer la pierre philosophale. On ne vous demande même pas d aller au front, les Burkinabé vous demandent seulement, sans sectarisme, de poser les actions qui les mettront en phase avec vous. Faites votre propre analyse, M. le Président, et dites-moi si j ai tort. Cela étant dit, vous êtes mon commandant en chef et je vous soutiendrai dans tout ce que vous entreprendrez pour le salut de ce pays et l avenir de nos enfants. Vive le Burkina Faso ! Danton.