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Ana Maria Chongo Torreblanca, ambassadrice de Cuba au Burkina : « L’héritage de Thomas Sankara est vif en Amérique latine, pas seulement à Cuba »

20 août 2019, 17:25, par Ka

A vous deux HUG et Sacksida merci de me lire : Si depuis plus de dix ans je prends de temps à temps quelques minutes à apporter ma contribution aux analyses de nos sites des réseaux sociaux d’information, c’est pour aider la nouvelle génération de pouvoir implanter solidement une alternance politique saine de leur générations sans les crimes gratuits ni la corruption à ciel ouvert. Les valets de l’impérialisme qui sont nos premiers dirigeants après nos indépendances ont toujours porté fièrement les ruses, les dictats, la corruption et surtout le copier-coller du système colonial comme leur bonne gouvernance.

Mais pour nous autres avec une autre vision de pouvoir émerger notre continent sans tous dont j’ai cité, nous permets à Kôrô Yamyélé et moi de dire que les valets des impérialistes ne sont que des vulgaires sicaires, leur véritable identité : Et à chaque fois qu’ils le tronqueront contre un autre titre, nous sommes là pour le leur rappeler comme les Nazis à qui ils apparentent. Durant plus de dix ans, des internautes malsains et partisans nous traitent de tout pour notre vérité qui blesse, mais ne tue pas. Car pour nous, comme Thomas Sankara ou Lumumba et Mandela, dénoncer les choses qui ne vont pas n’est ni une offense ni une atteinte à la sécurité nationale. Bien au contraire, c’est une aide vers la perfection (qui, quoi qu’il en soit, n’est pas de ce monde.
Ayant été au côté de l’idéologue et visionnaire Thomas Sankara pour son idéal et ses idées, il ne cessait de nous rappeler que quand on milite, c’est pour des idées, pour un idéal, et ce n’est pas dans l’espoir de piller les ressources du pays d’une manière encore plus avide que ceux qu’on combat.

De nos jours, le seul objectif des nouveaux dirigeants c’est "ôte-toi de là que je m’y mette" pour piller. Et ce qu’il faut pour arrêter ça, ce sont des révolutions comme celle de Thomas Sankara. Bien sûr qu’aucune révolution ne s’est encore avérée parfaite. Et surtout peut-on alors parler de révolution de nos jours sans des soulèvements populaires ou Peut-être de révolte populaire ? Celles qui partent du peuple ne résistent pas longtemps aux velléités restauratrices. Mais celles qui partent du sommet comme dans le cas de celle de Thomas Sankara et autres comme (Marx Lenin etc.) survivent à leurs leaders parce qu’elles sont avant tout idéologiques culturelles, idéalistes. Les concepteurs eux-mêmes ne pourraient pas en garantir la parfaite réalisation. C’est ce qui fait rêver les masses. Et je confirme que le nombre d’individus comme le balai Citoyen, font des révolutions à la mode de leur génération que je soutiens sans condition. Le seul problème pour ces jeunes qui veulent être la relève de Thomas Sankara Mandela, Lumumba, c’est que cette jeunesse est embourbé par des républiques bananières et non dans des états de droit, où les initiatives individuelles est totalement désintéressées dans le seul but de profiter à la collectivité et sont "récupérées" par des margouillats ou instrumentalisées à des fins politiques partisanes. Dans tous les cas, avec le Dieu puissant capable de tout, nous serons toujours là pour épauler a notre façon la jeunesse. Encore une fois, merci a vous deux de me lire.


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