Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Province du Boulgou : Des violences sur le site de la mine de Youga
8 août 2019, 15:46, par
François Orgeat
Soit pour les FDS, mais pour quoi faire ? L’urgence est d’imposer à tous le respect de la législation, en particulier sociale. Le propriétaire de la mine et ses sous-traitants ne peut pas faire fi du droit du travail. Donc, c’est des inspecteurs du travail, des délégués du personnel et des syndicalistes qui doivent s’emparer du problème.
Quant à l’orpaillage, il faut assurer la continuation de cette activité, car il induit plus de développement rural qu’aucune mine industrielle, qui ne sert que des intérêts privés. Le principe suivant aurait depuis longtemps dû s’imposer : dès lors qu’une extraction peut se faire à ciel ouvert, elle doit être réservée à la mine artisanale.
Enfin, la venue de nouveaux investisseurs, en provenance de pays où la législation sociale est très en retard (Chine, Inde, Turquie...) par rapport à celle du Burkina Faso, ne peut se faire au détriment des droits sociaux des travailleurs nationaux, avec la complicité de relais locaux, dans l’administration et dans les milieux d’affaires. En particulier, tout travailleur non-national ne peut travailler au Burkina, quelles que soient sa nationalité et sa fonction, sans un contrat de travail préalablement visé par l’inspection du travail et après paiement des frais de visa.
Soit pour les FDS, mais pour quoi faire ? L’urgence est d’imposer à tous le respect de la législation, en particulier sociale. Le propriétaire de la mine et ses sous-traitants ne peut pas faire fi du droit du travail. Donc, c’est des inspecteurs du travail, des délégués du personnel et des syndicalistes qui doivent s’emparer du problème.
Quant à l’orpaillage, il faut assurer la continuation de cette activité, car il induit plus de développement rural qu’aucune mine industrielle, qui ne sert que des intérêts privés. Le principe suivant aurait depuis longtemps dû s’imposer : dès lors qu’une extraction peut se faire à ciel ouvert, elle doit être réservée à la mine artisanale.
Enfin, la venue de nouveaux investisseurs, en provenance de pays où la législation sociale est très en retard (Chine, Inde, Turquie...) par rapport à celle du Burkina Faso, ne peut se faire au détriment des droits sociaux des travailleurs nationaux, avec la complicité de relais locaux, dans l’administration et dans les milieux d’affaires. En particulier, tout travailleur non-national ne peut travailler au Burkina, quelles que soient sa nationalité et sa fonction, sans un contrat de travail préalablement visé par l’inspection du travail et après paiement des frais de visa.