Coopération militaire : Simon Compaoré rappelle au chef d’Etat-major des armées françaises que « nos parents » ont aussi aidé la France à vaincre l’ennemi
26 juillet 2019, 10:29, par
YAAM SOBA
Si l’armée française est présente sur notre territoire, c’est parce que notre gouvernement leur a fait appel.
EN RAPPEL
La France et le Burkina Faso ont signé aujourd’hui un accord intergouvernemental de Défense pour renforcer leur coopération face à une recrudescence d’attaques djihadistes dans le pays, mais Paris n’entend pas augmenter sa présence militaire à ce stade. Le Burkina Faso est en proie depuis trois ans à une violence djihadiste déstabilisatrice pour les autorités de Ouagadougou qui ont été contraintes de faire appel à la force française Barkhane en octobre, par deux fois. La région du Nord, frontalière du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques depuis 2015. Elles se multiplient, non revendiquées, dans l’Est depuis le début de l’année - contre des convois de l’armée, des services de l’Etat... - ouvrant un nouveau front pour les forces de sécurité burkinabé qui redoutent un scénario à la "malienne".
"La France restera un partenaire indéfectible face à ce défi", a souligné Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse commune à l’Elysée avec le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré. La ministre des Armées, Florence Parly, et son homologue Jean-Claude Bouda ont signé lundi un accord permettant "d’améliorer le cadre juridique de la coopération entre nos forces dans le plein respect de la souveraineté de chacun", a précisé le président français. Le ministère des Armées précise par ailleurs dans un communiqué que 34 véhicules seront livrés au premier semestre 2019 aux forces burkinabé "engagées dans la lutte contre le terrorisme".
Si l’armée française est présente sur notre territoire, c’est parce que notre gouvernement leur a fait appel.
EN RAPPEL
La France et le Burkina Faso ont signé aujourd’hui un accord intergouvernemental de Défense pour renforcer leur coopération face à une recrudescence d’attaques djihadistes dans le pays, mais Paris n’entend pas augmenter sa présence militaire à ce stade. Le Burkina Faso est en proie depuis trois ans à une violence djihadiste déstabilisatrice pour les autorités de Ouagadougou qui ont été contraintes de faire appel à la force française Barkhane en octobre, par deux fois. La région du Nord, frontalière du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques depuis 2015. Elles se multiplient, non revendiquées, dans l’Est depuis le début de l’année - contre des convois de l’armée, des services de l’Etat... - ouvrant un nouveau front pour les forces de sécurité burkinabé qui redoutent un scénario à la "malienne".
"La France restera un partenaire indéfectible face à ce défi", a souligné Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse commune à l’Elysée avec le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré. La ministre des Armées, Florence Parly, et son homologue Jean-Claude Bouda ont signé lundi un accord permettant "d’améliorer le cadre juridique de la coopération entre nos forces dans le plein respect de la souveraineté de chacun", a précisé le président français. Le ministère des Armées précise par ailleurs dans un communiqué que 34 véhicules seront livrés au premier semestre 2019 aux forces burkinabé "engagées dans la lutte contre le terrorisme".
SOURCE : LE FIGARO