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Etat de santé du Général Djibrill Bassolé : L’opposition requiert la diligence des plus hautes autorités

24 juillet 2019, 10:38, par Ka

Pour moi, le président du Faso doit faire ce qui est bien pour le pays sans tenir compte des états d’âme des uns et des autres. Seules comptent, la paix et la stabilité pour aller vers le progrès et le développement du pays. Le reste, comme le cas de Djibril Bassolé, c’est à la justice de prendre toutes les décisions.
Ici en lisant quelques internautes, je leur dis de cesser de prendre les Burkinabé pour des idiots et des aveugles. Le jour et la nuit ne sont pas à comparer : Il en est de même entre le diable et l’ange, entre le sanguinaire gendarme et ministre tortionnaire qui a rasé les têtes de nous les membres du collectif de la justice pour Norbert Zongo, simplement de faire plaisir à François Compaoré, et de nos jours est devenu l’agneau appelé Djibril Bassolé le pitoyable.
Si d’autres ont pitié de Djibril Bassolé, qu’ils sachent qu’a son temps, il n’aimait pas qu’on lui dise la vérité, il considérait cela comme un déshonneur. C’est à cause de ça que notre pays reste sans aucun système sanitaire adéquat depuis plus de 30 ans.
Mon ami Kôrô Yamyélé, sans la liberté de blâmer il n’est point d’éloge flatteur" (Beaumarchais). Commençons donc par dire franchement à Djibril Bassolé et l’opposition ce qu’on pense d’eux, avant de les caresser dans le sens du poil avec les versets de la bible et du coran.

Je vois que tu veux utiliser la bible et le coran pour convaincre le Burkinabé et leurs dirigeants ? Tout cela s’apparente à du bavardage où tout est mélangé. C’est de la philosophie de maquis, où visiblement on veut berner le monde. Et moi j’ajouterai quelques verset du coran qui s’adapte au cas de Djibril Bassolé comme ‘’’Sourate 19. Maryam. Verset 71. ‘’Il n’y a personne parmi vous qui ne passera pas par [L’Enfer](13) : Car [il s’agit là] pour ton Seigneur d’une sentence irrévocable. 72. Ensuite, Nous délivrerons ceux qui étaient pieux et nous y laisserons les injustes agenouillés. Djibril Bassolé en tant que musulman convaincu connait tout cela, et durant sa gloire il les ignorait.

Et comme je ne cesse de le répéter sur ce forum, ‘’’pour un dignitaire africain, se soigner à l’étranger est également une énorme injustice envers le reste de la nation. En effet, pendant que leurs compatriotes sont condamnés à se rendre dans des structures de santé devenues des mouroirs, les personnes comme Djibril Bassolé, eux prélèvent sans vergogne sur les deniers publics pour aller en Occident et se soigner a l’œil. Par exemple, l’aller-retour d’un avion médicalisé pour acheminer à Paris un ministre africain malade coûte au minimum 150 000 euros, l’équivalent (au moins) d’une vingtaine de bourses d’études en médecine dans nos universités. La faute politique et l’injustice expliquent ensemble la colère d’une partie de l’opinion Burkinabé lorsqu’elle apprend que les politiciens de notre pays et leurs parents vont se faire soigner à Paris. Pour avoir fait le choix de négliger les structures sanitaires de notre pays, convaincus qu’ils pourront toujours être évacués vers les capitales occidentales, les dirigeants Burkinabé, et le continent Africain entier, ont mis au sommet du palmarès mondial des présidents décédés à l’étranger : A commencer par Salif Diallo, le Zambien Michael Sata, décédé en 2014 à Londres, l’Ethiopien Melès Zenawi, mort en 2012 à Bruxelles, le Bissau-Guinéen Mallam Bacai Sanha qui s’est éteint la même année à Paris tout comme le Zambien Levy Mwanassa mort en 2008 à Paris. De toute cette liste, les deux cas les plus scandaleux sont ceux du Gabonais Omar Bongo Ondimba et du Togolais Eyadema Gnassingbé. Le premier est mort en 2009 à Barcelone, en Espagne, après avoir dirigé son pays pendant quarante-deux ans sans avoir eu à cours de bâtir un centre sanitaire dans lequel il rendrait son dernier souffle. Le second est mort en 2005 dans l’avion qui le transportait de Lomé vers une capitale occidentale après trente-huit ans d’un règne au cours duquel il avait eu les moyens suffisants de doter le Togo d’un centre hospitalier qui lui aurait permis de recevoir les premiers soins avant son évacuation. Cela lui aurait peut-être sauvé la vie ! Il est temps que le cas de Djibril Bassolé donne a réfléchir à nos décideurs et la future génération.


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